Philippe Gilbert plus fort que De Wever ?
Nous avons tous, amateurs ou non de cyclisme, été passionnés tant par la victoire de Philippe Gilbert que par la manière de la préparer ou par l'enthousiasme suscité dans l'ensemble du pays.
La victoire : elle fut remarquable et conquise à l'endroit prévu; ce qui est rare en cyclisme.
Mais ce qui nous a peut-être le plus réjouis, c'est la collaboration entre 9 coureurs : 1 Wallon et 8 Flamands, ceux-ci se mettant au service de Philippe tout simplement parce qu'ils savaient qu'en fonction du tracé de l'itinéraire, il était le favori.
Monsieur De Wever a dû en être fort marri.
Après la victoire, l'enthousiasme fut aussi développé en Flandre qu'en Wallonie, et c'était une réjouissance sincère. Celà prouve que, dans les domaines où est absente la politique négative, celle qui est pratiquée par des extrémistes qui recherchent une popularité trop facile au détriment de l'intérêt général, l'esprit d'unité et la sympathie mutuelle existent encore dans notre pays. Malheureusement, elle est davantage présente dans le sport que dans la gestion de l'état.
Voilà en tout cas bien un domaine où les sportifs dament le pion à certains politiciens fort mépriables. Oui, Philippe Gilbert et tous ceux qui étaient derrière lui ont damé le fion à De Wever.
Marcel Neven
Bourgmestre