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Histoire

  • LES FAISEURS D’HISTOIRE OU COMMENT MANIPULER LES FAITS HISTORIQUES.

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    Nicolas 1er

    Nous venons d’apprendre que la Russie aurait été à la base de la Belgique en 1830 ?. Un petit homme venu de l’Est aurait fait montre d’historien ! On sait qu’à la chute de Napoléon en 1814, des cosaques accompagnèrent cette chute et passèrent chez nous jusqu’à Paris non sans frapper la population locale. Ne mangeaient-ils pas à satiété les bougies de nos églises ! Le congrès de Vienne remodela l’Europe sous la conduite des monarchies victorieuses. Le royaume des Pays-Bas (le Bénélux avant la lettre) sous le roi Guillaume 1er n’était-il pas un état tampon face à la France, sait-on jamais ! Mais cette belle architecture s’écroula en 1830 avec quelques révolutions. Celle qui nous intéresse est celle commencée en septembre 1830 sur les pavés bruxellois. S’écroulait en effet ce jeu de carte européen décidé à Vienne. Comment réagir ? France et Angleterre allaient se satisfaire de cette situation. Le roi des Pays-Bas a bien essayé de récupérer cette région du sud qui s’était révoltée et l’on a vu notre nouveau roi, Léopold 1er prendre la tête de sa jeune et inexpérimentée armée et repousser une contre-attaque hollandaise (à Vilvorde e.a.). Et les troupes russes , qu’ont-elles donc fait pour aider à l’indépendance de la Belgique ?

    RIEN MAIS CELA AURAIT PU ÊTRE LE CONTRAIRE ? Oui, le tsar Nicolas 1er avait bien commandé à ses troupes, cosaques en tête, de mater la révolte des Belges mais une insurrection est survenue en novembre 1830 à Varsovie et en Pologne. Après la défaite polonaise, la Russie soumit la Pologne à une politique de répression et de russification. La Constitution, la Diète et l'armée polonaises furent abolies, les Polonais privés de leurs libertés individuelles. Les universités furent fermées, les étudiants envoyés en Russie, les catholiques persécutés. Dix mille Polonais furent obligés de s'exiler vers la Suisse, la Belgique et la France. Le musée régional de Visé a dans ses collections une médaille belge remerciant la Pologne de s’être sacrifiée et d’avoir ainsi permis à notre jeune nation de se développer. Les Pays-Bas acceptèrent cette nouvelle situation en …..1839. Donc a contrario, l’empire russe a aidé à l’indépendance de notre pays en n’intervenant pas !!!!

    Nous savions que les Etats-Unis avaient aidé grandement pendant la seconde guerre mondiale la Russie (à l’époque l’URSS) à se défendre face à l’avancée nazie allemande. Cet aspect est totalement biffé par l’histoire ou plutôt la propagande russe. Sans ces 400.000 jeeps, 14.000 avions, 13.000 chars et 8.000 tracteurs américains, l’armée soviétique aurait-elle pu vaincre ? Les chiffres des Russes tués tant civils que militaires sont par contre hallucinants : plus de 13% de la population (la Belgique a eu 1% de sa population touchée par la guerre et l’Allemagne 10%).Ce sont bien les Alliés de l’époque (GB,URSS, USA, France, les résistances ….) qui ont vaincu l’oppresseur nazi et non pas la seule Russie avec d’incommensurables pertes humaines.

    JPL 15/03/2024

  • Le M.A.H.Vi présente "Les Nouvelles Notices Visétoises" et "Les Rendez-Vous de l'Histoire"

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    Fin décembre a vu la sortie de deux nouvelles publications réalisées par la Société Archéo-Historique de Visé.

     1) Les « Nouvelles Notices Visétoises » n° 166, format A4, 64 pages pour un peu plus de 80 illustrations dont des vues anciennes et des articles de journaux de la fin du 19e siècle. Vous pourrez y découvrir le tout premier emplacement de la salle de cinéma « L’Excelsior », la suite de l’article sur les élections provinciales dans le canton de Dalhem de 1894 à 1914, ainsi qu’une personnalité visétoise méconnue, le négociant Jean Lambert-Dehousse qui fut bourgmestre de Visé de 1921 à 1926.  Cet ouvrage comporte également le programme des activités 2024, la reproduction de trois panneaux d’une précédente exposition, relatifs à la reconstruction à Visé en 1921, 1922 et 1923, ainsi qu’un compte-rendu de la réception des membres de la SRAHV à l’Hôtel de Ville en mars dernier et l’hommage annuel au pilote anglais Ernest Edouard Manison, mort et enterré à Lanaye en 1941.  Les membres de la SRAHV, en ordre de cotisation pour 2023, l’ont tous reçu. Si vous n’êtes pas membre et que vous souhaitez l’acquérir, il reste des exemplaires, disponibles au bureau du musée régional, 1er étage, 31 rue du Collège à Visé. Il est vendu au prix de 10€. 

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     2) La collection des « Rendez-vous de l’Histoire » vient de s’enrichir d’un nouveau numéro (le 44e) consacré à l’une des voies d’eau principales de notre pays : le canal Albert. Ce bel ouvrage, de 64 pages en format A5, compte plus de 100 illustrations, la plupart en couleurs. Le premier chapitre est consacré au pittoresque canal Liège-Maestricht, creusé fin des années 1840 et en service de 1850 à 1930. Vite devenu trop étroit et trop peu profond, le gouvernement décida de le remplacer et surtout de l’élargir. Le canal Albert fut inauguré en grandes pompes en 1939, il y a donc déjà 85 ans ! Après ce deuxième chapitre consacré à la section Liège-Lanaye du canal, nous abordons les écluses de Lanaye, dont la construction de la 4e (2011-2015) fut considérée comme le plus grand projet de génie civil de la décennie réalisé en Wallonie !  Celle-ci a notamment permis de faire définitivement « sauter le bouchon de Lanaye ».  Cet ouvrage mérite incontestablement de figurer en bonne place dans votre bibliothèque. Il est également disponible, au prix de 6€, au bureau du musée régional, 1er étage, 31 rue du Collège à Visé.  Infos au 04 374 85 63 ou par mail à : info@mahvi.be.

    Pour la SRAHV, Marylène Zecchinon, conservatrice 

     

  • Le Japon durant la seconde guerre mondiale : guerre d'Asie ou guerre du Pacifique ?

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    Le mardi 21 novembre 2023 à 20h, Alain Colignon (ULg 1981, licencié-agrégé en Histoire), chercheur attaché au CEGES (Centre d'Etudes « Guerres et Sociétés contemporaines ») de Bruxelles depuis une bonne trentaine d'années, donnera une conférence à Visé sur le thème « Guerre d'Asie ou guerre du Pacifique ? Le Japon impérial joue à ’’quitte ou double’’ de 1937 à 1945... ».    

    Cette conférence aura lieu à la salle polyvalente des Tréteaux, rue de la Chinstrée à Visé. Prix membre : 3 € et prix non membre : 6 €.  Merci de réserver au 04 374 85 63 ou par mail à : info@mahvi.be 

    Résumé : Au début de l'entre-deux-guerres, le Japon impérial semblait s'acheminer vers un régime de démocratie parlementaire et libérale, après avoir figuré parmi les puissances victorieuses de la Grande-Guerre et avoir hérité de colonies allemandes du Pacifique. Mais ses grandes espérances pour faire de l'immense Chine une sorte de colonie économique avaient été réduites à néant suite à l'intervention des puissances anglo-saxonnes. L'armée japonaise en ressentit une grande humiliation. L'arrivée au pouvoir d'un nouvel empereur à la fin des années '20 ne changea pas ces dispositions d'esprit et la Grande Dépression de 1929-1933 aggrava la situation en persuadant les cadres dirigeants de l'Empire qu'il fallait absolument trouver de nouveaux espaces d'expansion économique. La Chine, divisée par la guerre civile entre nationalistes et communistes, semblait constituer une proie facile. A partir de 1931-1933, l'armée japonaise entreprit de conquérir la Chine du nord, pilotant la mise en place d'un nouvel « Empire mandchou », tandis que de jeunes officiers conspiraient contre le pouvoir civil. Dès 1937, les militaires entreprirent de s'attaquer au régime nationaliste. Cela se transforma en une guerre impitoyable vu la surprenante résistance chinoise. Le régime militaire se durcit et le Japon commença à se rapprocher de l'Allemagne nazie, tandis qu’à partir de 1940, il se heurta de plus en plus directement aux intérêts des Etats-Unis. Plutôt que de se ressaisir, le gouvernement nippon opta pour la fuite en avant. De manière suicidaire, il se risqua à une confrontation directe avec les Etats-Unis... ce fut le 7 décembre 1941, Pearl Harbor. La « guerre d'Asie » devenait la « guerre du Pacifique ».  

  • Les prochaines activités de la S.R.A.H.Vi

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    Bienvenue dans la newsletter du Musée de Visé - Novembre 2023 !

    Dès le lundi 6 novembre, il ne vous sera plus possible de visiter le musée régional d’Archéologie et d’Histoire...  pour quelques mois seulement, rassurez-vous !

    En effet, il était prévu de longue date de le rénover, le dépoussiérer et le rendre plus accessible aux personnes à mobilité réduite. Ce qui sera chose faite grâce à l’installation de l’ascenseur dans l’aile opposée et qui vous permet déjà d’accéder à la bibliothèque et à l’académie.  N’hésitez pas à venir y jeter un dernier coup d’œil, seul(e) ou en famille, pourquoi pas durant le congé d’automne.  Le personnel du musée reste évidemment disponible au 04 374 85 63 et au bureau (1erétage) pour tout renseignement.Au plaisir de vous voir bientôt !L'équipe du Musée de Visé

    Nos prochaines activités 

    DIMANCHE 5 NOVEMBRE A 15H : VISITE THÉMATIQUE AU MUSÉE :« LA GUERRE 14-18 A VISE ET LA RECONSTRUCTION »par CLAUDE FLUCHARD

    En ce premier dimanche du mois de novembre, mois du Souvenir et également jour du Relais sacré, Claude Fluchard, président de la SRAHV, vous attendra à 15h au musée pour parler de l’invasion allemande, des quatre années de guerre et de la reconstruction de la ville qui s’ensuivit. Le 2 août 1914, l'Allemagne adresse un ultimatum à la Belgique, la priant de rester neutre et surtout de permettre le libre passage des troupes allemandes face à l'invasion française de notre pays. Cet ultimatum est repoussé et une mobilisation partielle a été décrétée : le 2e bataillon du 12de Ligne, sous les ordres du major Collyns, a pris position sur la rive gauche de la Meuse depuis le pont d'Argenteau jusqu'à Lixhe. L’arrivée des troupes allemandes le 4 août, le dynamitage du pont, la mort des premiers gendarmes et fantassins sur le sol visétois, la fusillade de civils, l’incendie de l’église puis de la ville et de ses monuments emblématiques, la déportation, l’exil,… puis la délivrance et la reconstruction de la ville, soutenue par l’ORD, vous seront évoqués avec objets et cartes postales. Entrée libre. Pas besoin de réserver. Musée ouvert (et gratuit) de 14h à 17h. 

    Possibilité d’acquérir diverses publications sur le sujet, ainsi que les nouvelles cartes postales patriotiques éditées par Marc Poelmans. 

    DU MARDI 7 AU SAMEDI 11 NOVEMBRE : EXPOSITION A ET SUR L’HÔTEL DE VILLE :« LES 100 ANS DE LA RECONSTRUCTION DE L’HÔTEL DE VILLE DE VISÉ »En une dizaine de panneaux didactiques relatant la construction de la Maison de Ville de Visé par l’architecte Mathieu Dossin au 17e siècle, son rôle, les caractéristiques du style mosan, la tragédie du 15 août 1914 qui le vit partir en fumée puis sa reconstruction par l’architecte liégeois Paul Jaspar, la pose de la première pierre en octobre 1923 et ses diverses restaurations au 20e siècle, vous découvrirez toute l’histoire et les péripéties subies par ce majestueux Hôtel de Ville, classé en 1935.  La maquette conservée au musée régional de Visé, ainsi que des peintures et gravures vous seront également présentées.  Exposition accessible de 14h à 17h, au 1er étage de l’Hôtel de Ville (salle des mariages), accessible aux PMR. Entrée libre. Invitation cordiale à toutes et à tous au vernissage qui aura lieu le lundi 6 à 18h30.Visites guidées pour groupes scolaires et grand public sur demande au 04 374 85 63 ou par mail à info@mahvi.be Possibilité d’acquérir pour 2 € le Rendez-Vous de l’Histoire n° 7 consacré à l’Hôtel de Ville (sorti en 1993), ainsi que le dernier-né de la SRAHV, le Rendez-Vous de l’Histoire n° 43 consacré au centenaire de la rénovation de cet l’Hôtel de Ville, vendu au prix de 5 €. Pour réaliser ce nouveau numéro de 36 pages, près de 300 documents (plans) de la Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles (CRMSF) ont été étudiés, ainsi que le « Fonds Jaspar », sans oublier la consultation de l’ouvrage « Paul Jaspar. Architecte 1859-1945 », sorti en 2009 sous la plume de Sébastien Charlier et Monique Merland, les ouvrages locaux, e.a. de John Knaepen et celui que la SRAHV a consacré à la reconstruction de Visé (2018 - épuisé).  Appelé au chevet de cet édifice au début du 20e siècle, Paul Jaspar est confronté à un délabrement complet. La Première Guerre mondiale arrêtera net ses travaux de restauration et la ruine sécroulera en 1920. L’édifice se voit menacé car il sera question de construire un autre hôtel de ville, ainsi qu’une nouvelle Ecole moyenne juste à côté. Finalement, l’édifice, agrandi dans sa partie nord, prendra place à son emplacement originel. Grâce à Jaspar, l’Hôtel de Ville de Visé sera classé en 1935… avant de connaître une menace de « déclassement » en 1994… Cette publication est vendue 5 € au bureau du musée régional de Visé, 31 rue du Collège. Vous pouvez aussi l’obtenir en versant la somme de 7 € (frais de port compris) sur le compte de la SRAHV : BE89 1030 7312 0385 (mention « RVH 43 »).

    MARDI 21 NOVEMBRE : CONFÉRENCE « GUERRE D’ASIE OU GUERRE DU PACIFIQUE ? LE JAPON IMPÉRIAL JOUE À ‘‘QUITTE OU DOUBLE’’ DE 1937 À 1945 »PAR ALAIN COLIGNON 

    Au début de l’entre-deux-guerres, le Japon impérial semblait s’acheminer vers un régime de démocratie parlementaire et libérale, après avoir figuré parmi les puissances victorieuses de la Grande-Guerre et avoir hérité de colonies allemandes du Pacifique. Mais ses grandes espérances pour faire de l’immense Chine une sorte de colonie économique avaient été réduites à néant suite à l’intervention des puissances anglo-saxonnes. L’armée japonaise en ressentit une grande humiliation. L’arrivée au pouvoir d’un nouvel empereur à la fin des années ’20 ne changea pas ces dispositions d’esprit et la Grande Dépression de 1929-1933 aggrava la situation en persuadant les cadres dirigeants de l’Empire qu’il fallait absolument trouver de nouveaux espaces d’expansion économique. La Chine, divisée par la guerre civile entre nationalistes et communistes, semblait constituer une proie facile. A partir de 1931-1933, l’armée japonaise entreprit de conquérir la Chine du nord, pilotant la mise en place d’un nouvel « Empire mandchou », tandis que de jeunes officiers conspiraient contre le pouvoir civil. Dès 1937, les militaires entreprirent de s’attaquer au régime nationaliste. Cela se transforma en une guerre impitoyable vu la surprenante résistance chinoise. Le régime militaire se durcit et le Japon commença à se rapprocher de l’Allemagne nazie, tandis qu’à partir de 1940, il se heurta de plus en plus directement aux intérêts des Etats-Unis. Plutôt que de se ressaisir, le gouvernement nippon opta pour la fuite en avant. De manière suicidaire, il se risqua à une confrontation directe avec les Etats-Unis… ce fut le 7 décembre 1941, Pearl Harbor. La « guerre d’Asie » devenait la « guerre du Pacifique ».  

    Réservation obligatoire au 04 374 85 63 ou par mail à : info@mahvi.be. 

    Prix membre : 3 € et prix non membre : 6 € 

    Alain Colignon, sorti de l’Université de Liège en 1981 avec le titre de licencié-agrégé en Histoire et chercheur attaché au CEGES (Centre d’Etudes « Guerres et Sociétés contemporaines ») de Bruxelles depuis une bonne trentaine d’années a rédigé différents ouvrages sur l’histoire régionale et l’histoire de la guerre en Belgique francophone. Il est un habitué de notre tribune visétoise. 

    MERCREDI 22 NOVEMBRE A 15H : VISITE DU MUSÉE DES FRANCS ARQUEBUSIERS

    Découvrez l’histoire fascinante de la Compagnie Royale des Francs Arquebusiers visétois lors de notre visite guidée. Plongez dans le passé et explorez les trésors uniques du musée qui retrace l’évolution des armes à feu, des arquebuses du 16e siècle aux fusils Comblain du 19e siècle, qui équipaient la Compagnie. Ces pièces remarquables témoignent de l’expertise et de la passion de la Compagnie pour les armes et la défense de la Ville. Mais ce n’est pas tout ! Le musée regorge également de trésors qui dévoilent les activités et les traditions de la Compagnie, fondée en 1579. Ne manquez pas la vitrine dédiée à la figure emblématique de saint Martin, le saint patron de la Compagnie. Cette visite unique vous permettra de plonger dans l’histoire, la tradition et le courage de cette illustre institution.Rejoignez-nous le 22 novembre à 15h pour cette expérience exceptionnelle, le tout à un tarif très abordable de seulement 3 euros pour le membre et 4 euros pour les non-membres. Un voyage dans le temps vous attend au musée de la Compagnie Royale des Francs Arquebusiers, rue Dodémont 3 à Visé. Rendez-vous sur place à 14h45. 

    Réservation obligatoire au 04 374 85 63 ou par mail à info@mahvi.be.

    Samedi 25 novembre à 15h, visite commentée duMusée de la Compagnie royale des Anciens Arquebusiers de ViséDerrière la belle façade de La Renaissance s'imbriquent la salle des Fêtes, la salle de réunion, un tir de précision, la salle des archives et un musée. Ce musée rassemble pièces rares, documents, illustrations et souvenirs essentiellement visétois. Si, parallèlement à l'évolution de l'arquebuse, il favorise la collection des équipements anciens nécessaires à l'arquebusier, l'histoire de Visé, ses traditions et ses particularités sont également mises en valeur. Dès l'entrée du local, le visiteur est accueilli par trois grandes vitrines encastrées et par d'impressionnantes fresques. A l'étage, dessins et documents racontent la création de la confrérie sermentée en 1579 et son histoire. S'ouvrent alors les salles consacrées aux riches collections. Et, à l'instar des autres années, une exposition cataloguée marque et rehausse cette fois trois jubilés : la reconstruction du local en 1923, les collections initiales rassemblées cette même année dans un musée embryonnaire et la première parution, dès 1973, du Papegaie, le périodique arquebusier. Merci de réserver au 04 374 85 63 ou par mail (info@mahvi.be). La visite guidée revient à 3 € pour le membre et à 4 €pour le non membre. De la documentation (catalogue explicatif – exemplaires du Papegaie) y sera distribuée gracieusement. Rendez-vous sur place, rue Haute n°11.  

     

    DU 30 NOVEMBRE AU 17 DÉCEMBRE : EXPOSITION « 100 ANS D’ARTS DE LA SCÈNE À VISÉ » A LA CHAPELLE DES SÉPULCRINES A VISÉ

    Les arts de la scène (pièces de théâtre, opérettes, concerts, balades contées) à Visé, tel est le sujet de l’exposition qui débutera le jeudi 30 novembre et qui se terminera le dimanche 17 décembre. 2024 fêtera les 5 ans de la salle des Tréteaux et les 60 ans de l’académie de musique César Franck. Visé n’est pas seulement une ville sportive ou commerciale, un centre scolaire mais aussi un pôle culturel. Les écoles d’abord ont permis et permettent encore à leurs élèves de développer leur créativité théâtrale. Les nombreuses salles ont accueilli des spectacles tant locaux qu’extérieurs (du Théâtre du Gymnase ou du Trocadéro de Liège, du Théâtre National ou des Galeries de Bruxelles). Citons les salles visétoises de l’Alliance, du Palace, de la Renaissance et surtout l’Excelsior pour les principales. Si les salles sont importantes, il n’en reste pas moins que des troupes locales ont acquis leur réputation dans des registres différents : des comédies, des tragédies, du burlesque, des pièces à thème. Et en un siècle (de l’après-guerre 14-18 à maintenant), des centaines de pièces ou d’opérettes ont été jouées. Visé compte aussi des écrivains comme Marcelle Martin ou des comédiens qui se firent connaître comme Hey-Rès ou encore dans les derniers temps, des artistes en herbe nés sur les planches des Tréteaux comme Jacqueline Bollen, Isabelle Hauben, Fabian Nicolaï, Pauline Moureau, François-Michel Van der Rest, Daniel Hakier ou Renaud Rutten et beaucoup d’autres. 

    Si vous possédez des documents (programmes, affiches, photos), vous pouvez les déposer au musée ou les scanner et les faire parvenir à Lucy Lensen (lucy-lensen@live.be) ou au 0477 20 63 81. Et à la fin, c’est un peu de cette atmosphère théâtrale et du bruissement des costumes et des perruques, que nous voudrions vous faire vivre et de vous rappeler ces demoiselles, dames et messieurs qui jouèrent les rôles de pièces les plus variées. 

    L’exposition sera inaugurée le mercredi 29 novembre à 19h30. Bienvenue à toutes et à tous. Elle sera accessible 7/7 jours de 14h à 17h SAUF LE VENDREDI 15 DECEMBRE (fermeture pour cause de montage du Marché du livre) et se terminera le 17 décembre, dans la chapelle des Sépulcrines. Entrée libre. Plusieurs animations ponctueront cette représentation « théâtrale ».

     
     
     
     
  • Du mardi 7 au samedi 11 novembre EXPOSITION A ET SUR L’HÔTEL DE VILLE : « LES 100 ANS DE LA RECONSTRUCTION DE L’HÔTEL DE VILLE DE VISÉ » 

     

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    En une dizaine de panneaux didactiques relatant la construction de la Maison de Ville de Visé par l’architecte Mathieu Dossin au 17e siècle, son rôle, les caractéristiques du style mosan, la tragédie du 15 août 1914 qui le vit partir en fumée puis sa reconstruction par l’architecte liégeois Paul Jaspar, la pose de la première pierre en octobre 1923 et ses diverses restaurations au 20e siècle, vous découvrirez toute l’histoire et les péripéties subies par ce majestueux Hôtel de Ville, classé en 1935.  La maquette conservée au musée régional de Visé, ainsi que des peintures et gravures vous seront également présentées. 

    Exposition accessible de 14h à 17h, au 1er étage de l’Hôtel de Ville (salle des mariages), accessible aux PMR. Entrée libre. Visites guidées pour groupes scolaires et grand public sur demande au 04 374 85 63 ou par mail à info@mahvi.be. Possibilité d’acquérir pour 2 € le Rendez-Vous de l’Histoire n° 7 consacré à l’Hôtel de Ville (sorti en 1993), ainsi que le dernier-né de la SRAHV, le Rendez-Vous de l’Histoire n° 43 consacré au centenaire de la rénovation de cet l’Hôtel de Ville, vendu au prix de 5 €.  Pour réaliser ce nouveau numéro de 36 pages, près de 300 documents (plans) de la Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles (CRMSF) ont été étudiés, ainsi que le « Fonds Jaspar », sans oublier la consultation de l’ouvrage « Paul Jaspar. Architecte 1859-1945 » (2009) et les ouvrages locaux, e.a. édités par la SRAHV.  Appelé au chevet de cet édifice au début du 20e siècle, Paul Jaspar est confronté à un délabrement complet. La Première Guerre mondiale arrêtera net ses travaux de restauration et la ruine s’écroulera en 1920. L’édifice se voit menacé car il sera question de construire un autre hôtel de ville, ainsi qu’une nouvelle Ecole moyenne juste à côté. Finalement, l’édifice, agrandi dans sa partie nord, prendra place à son emplacement originel. Grâce à Jaspar, l’Hôtel de Ville de Visé sera classé en 1935… avant de connaître une menace de « déclassement » en 1994… Cette publication est vendue 5 € au bureau du musée régional de Visé, 31 rue du Collège. Vous pouvez aussi l’obtenir en versant la somme de 7 € (frais de port compris) sur le compte de la SRAHV : BE89 1030 7312 0385 (mention « RVH 43 »). 

    Pour la SRAHV, Marylène Zecchinon, conservatrice