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Basse-Meuse

  • Aire d’accueil, espaces de détente en connexion avec la nature, observatoire: la Frayère de Lanaye, à Visé, complètement réaménagée

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    La Frayère de Lanaye, un superbe plan d’eau sur un site classé Natura 2000, est désormais accessible au grand public. Tout en respectant la faune et la flore et la quiétude des lieux. Un parcours didactique et d’observation a été réalisé.

    Le site de la Frayère à Lanaye (Visé) est situé au pied du site du Thier de Caster, entre le canal Albert et la Meuse. Après la construction de la quatrième écluse à Lanaye, une réserve naturelle unique a été créée en 1989. Et la Ville de Visé a décidé d’aménager ce site de la Frayère.

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    L’échevin du Tourisme, Ernur Colak, a mené à bien ce projet en partenariat avec la Région wallonne et le DNF (Département Nature et Forêt). «Il y a trois espaces avec des modules didactiques: un sur la présentation générale du site, un sur les poissons et les mollusques, un sur les libellules et demoiselles, un sur les castors et un sur la Meuse avec un poème. Il y a un espace de détente avec trois grands galets de 2,5m et un galet carré d’1,6m pour permettre au public de s’asseoir. Un public qui sera protégé du soleil par un montage en bois composé de poutrelles recouvertes de rondins de bois avec des entretoises», détaille Ernur Colak.

    «Un sentier mène à une première plateforme sur laquelle ont peut observer l’ensemble du site puis à une seconde avec des garde-corps et enfin à un observatoire pour oiseaux qui fait le bonheur des photographes et des ornithologues», ajoute l’échevin.
     

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    «En 2022, dans le cadre du Plan de Relance de la Wallonie, le projet Caster a vu le jour dans l’objectif d’encadrer la circulation du public et le tourisme dans ces espaces naturels remarquables. Outre la création du centre d’accueil Villa Castrum début 2023 et la restauration de la ferme de Caster, le projet visait aussi à créer un parcours didactique et d’observation autour de la Frayère de Lanaye à Visé. Les aménagements (plateformes, observatoire, ...) ont tous été construits en bois wallon et ont été installés en 2023 par le SPW ARNE (Agriculture et Environnement)-Département Nature et Forêts en collaboration avec la Ville de Visé», précise Bénédicte Heindrichs, directrice générale du SPW ARNE.
     

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    Pas un projet isolé

    «Cette inauguration du pracours didactique et d’observation de la Frayère à Lanaye n’est pas un projet isolé», insistent la bourgmestre Viviane Dessart et l’échevin Ernur Colak. «Il y aura bientôt la passerelle suspendue de 200 m de long et il y aura aussi le futur parc transfrontalier avec les communes d’Oupeye, Bassenge, Riemst (Flandre), Eijsden et Maastricht (Pays-Bas)«, annonce Ernur Colak. «Nous sommes sur un site classé Natura 2000 Basse-Meuse où la pêche est interdite. Et nous voulons valoriser les espaces naturels de Caster et de la Montagne St-Pierre», conclut Viviane Dessart.

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    (Texte et photos de Marc Gérardy pour La Meuse)

  • La Basse-Meuse victime d’une «liégite»: il faut parfois 1h10 pour faire seulement 20 kilomètres!

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    On se plaint beaucoup des conditions de circulation à Liège. Mais la Basse-Meuse n’est pas à envier pour le moment. Entre les travaux à Visé, les déviations à Bassenge ou encore le chantier de Hermée, il faut parfois 1h10 pour faire seulement 20 km.
     
    Aurore Vancrayebeck habite Bassenge. Ce mercredi, profitant de son jour de congé, elle décide de conduire son fils à l’école, scolarisé dans un établissement secondaire visétois. Un trajet qui, en temps normal, aurait dû lui prendre 20 à 30 minutes aller-retour pour une distance totale de 20 kilomètres.
    Mais les choses ne se sont pas du tout passées comme prévu puisqu’elle aura mis au total 1h10 pour rouler 47 km. Tout ça à cause de quoi ? Des innombrables déviations qui ont croisé sa route.
    « Ça a commencé à Bassenge avec le feu temporaire installé en face de l’Aldi à cause de travaux. Et puis un peu plus loin, il y a eu toutes les déviations mises en place à cause de la fermeture de la rue Fraikin. Mais le pire, c’est en arrivant sur Visé. Il y a des travaux place Reine Astrid et puis un peu plus haut en face du Sacré-Cœur. Il y a des déviations partout et tellement qu’on a du mal à s’y retrouver avec les panneaux. En plus, elles changent régulièrement. Même Waze était complètement perdu. Pour couronner le tout, le mercredi c’est jour du marché. Tout était vraiment bloqué partout et tout le monde devenait fou. Je me suis vraiment demandé comment j’allais sortir de Visé. Finalement, je suis allée me perdre dans les petites rues, où certaines sont déjà en sens unique. Et quand j’ai enfin réussi à sortir de Visé, je n’ai pas pu redescendre sur Bassenge via la rue de l’État à Houtain, puisqu’à cause des déviations sur Bassenge, un panneau m’interdit de le faire. Il a fallu que je traverse Houtain pour redescendre par Glons où la rue Provinciale est également en travaux, avec des feux rouges temporaires. L’enfer. »

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    S’armer de patience...
    Et ce genre de témoignage pullule actuellement sur les réseaux sociaux. Certains n’hésitant plus à dire que la région est victime d’une « liégite », en référence aux embouteillages aigus dont est victime la Cité ardente en raison des travaux du tram. Et ils n’ont pas tort tant il est vrai que, pour le moment, il faut s’armer de beaucoup de patience pour traverser une partie de la Basse-Meuse.
    À Hermée, il y a des travaux d’égouttage avec le carrefour à feux qui est fermé. Dans un sens, une des déviations se fait par l’autoroute, sortie Herstal puis la remontée via Vivegnis et Oupeye !
    Ajoutons à ça les travaux à Glons et Bassenge, la fermeture de la rue Fraikin à Bassenge à cause d’une grange qui menace de s’effondrer, les chantiers dans Visé-centre et la rénovation de la rue de Berneau à Dalhem, avec une des déviations dont la signalisation devrait être améliorée la semaine prochaine, et on se retrouve avec des nerfs mis à rude épreuve. « Ils n’auraient pas pu se coordonner pour certains chantiers ? Ce n’est pas non plus comme si l’essence était gratuite. »
    Aurélie Drion pour La Meuse
  • La ville de Visé va disposer d’une nouvelle station d’épuration pour sa rive droite

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    L’A.I.D.E. va construire en août prochain et exploiter une nouvelle station d’épuration pour traiter les eaux usées de la rive droite de la ville de Visé, d’une capacité de 9300 équivalent habitants
    Après enquête publique, le collège communal de Visé et les fonctionnaires techniques et délégués du Service public de Wallonie ont autorisé l’A.I.D.E. à construire et à exploiter une station d’épuration. « Cette station d’épuration sera destinée à traiter les eaux usées urbaines de la rive droite de la ville de Visé et sera d’une capacité de 9300 EH (Équivalent Habitants) », précise Luc Ligot, chef du Service des Travaux de la ville de Visé.
    « Pour le moment, on installe des collecteurs sur la promenade Léon Meurice et sur le quai des Fermettes, sur la rive droite jusqu’à la fin juin. La construction de la station d’épuration devrait débuter en août prochain », ajoute-t-il. « Le petit chemin vicinal nº6 sera également déclassé mais on ne touche pas au RAVeL », précise encore Mme Blaffart du Service Environnement.Le dossier complet peut être consulté au service environnement situé rue de Mons, 11 à Visé tous les jours ouvrables de 9h à midi et de 14h à 16h et le samedi matin de 8h30 à 11h30 sur rendez-vous. Pour le samedi matin, il faut prendre rendez-vous au plus tard 24h à l’avance auprès de Mme Blaffart du Service Environnement au 04/374.85.14.
    Toute personne qui justifie d’un intérêt peut interjeter appel de la décision par lettre recommandée au SPW à Jambes.
    (Marc Gérardy pour La Meuse)
  • Deux candidats sont en lice pour devenir le nouveau chef de zone de police de la Basse-Meuse

    Dans sept mois, l’actuel chef de la zone de police de la Basse-Meuse partira à la pension. La procédure pour son remplacement est en cours. Et surprise, il n’y a que deux candidats. Le choix devrait se faire en mars ou avril prochain.

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    Le 1er août prochain marquera la fin de l’ère « Alain Lambert ». Après dix années passées à la tête de la zone de police de la Basse-Meuse, l’homme partira à la pension.

    Début novembre, la procédure pour lui trouver un remplaçant était lancée avec un appel à candidature. Les commissaires divisionnaires intéressés – c’est le grade requis pour pouvoir postuler – avaient jusqu’au début décembre pour rentrer leur candidature.

    Cet appel terminé, on connaît donc aujourd’hui les candidats. Et ils ne sont que deux. Une nouvelle quelque peu surprenante. La zone de police a en effet très bonne réputation, elle dispose d’infrastructures qui lui sont enviées et de finances très saines. De plus, c’est une zone de défis, voisine de deux pays avec la criminalité trans-frontalière qui peut en découler.

    Elle s’étend également entre ville et campagne (Bassenge, Blegny, Dalhem, Juprelle, Oupeye et Visé), avec les problématiques spécifiques qui vont avec. Le président de la zone de police, Serge Fillot, s’attendait donc à avoir quatre, cinq voire six candidatures. Il n’en est donc rien puisqu’ils ne sont finalement que deux.

    Lentz Vs Dejace

     

    Et le premier d’entre-eux n’est absolument pas une surprise puisqu’il s’agit de Jean-Luc Lentz. Il travaille au sein de la zone de police de la Basse-Meuse depuis près de cinq ans. Il occupe la fonction de chef de zone adjoint après avoir été directeur de la proximité. Et si sa candidature n’est pas une surprise, c’est notamment parce qu’il vient tout récemment d’obtenir son brevet de direction, et donc de devenir commissaire divisionnaire. L’homme ne s’était jamais non plus caché qu’il était candidat au poste d’Alain Lambert.

     

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                                                                     Christian Dejace (SP)

    Le second et dernier candidat est une demi-surprise. Il s’agit de Christian Dejace, chef de la zone de police Beyne/Fléron/Soumagne depuis 2008. Demi-surprise parce que, en octobre dernier, son nom circulait déjà comme candidat potentiel. Lorsque nous l’avions interrogé, il laissait néanmoins planer un certain doute sur ses intentions : « Une rumeur reste une rumeur. J’en suis à mon 3e mandat ici à Beyne/Fléron Soumagne et je vais devoir demander un renouvellement début de l’année prochaine car je n’ai pas l’envie de partir. Néanmoins, il ne faut jamais fermer de porte. »

    La suite ?

    Les deux candidats connus, la procédure de sélection va encore connaître quelques étapes. « La commission se réunira une première fois en janvier, précise Serge Fillot, également bourgmestre d’Oupeye. Nous analyserons les candidatures et notamment les titres et mérites. Nous déciderons ensuite des étapes suivantes. »

    Le président de la zone n’a pas souhaité faire d’autres commentaires, préférant rester prudent. On se souvient en effet que depuis la fusion des polices, la zone de police de la Basse-Meuse a connu plusieurs couacs de procédures pour désigner ses deux chefs de zone précédents. Des procédures qui ont entraîné de nombreux recours au Conseil d’État. Pour y mettre fin, un accord financier était trouvé avec le candidat malheureux. Il avait touché 250.000 € pour arrêter tout recours. Un scénario que la zone ne veut pas réitérer.

    (Aurélie Drion pour La Meuse)

  • Cocorico ! La brasserie SPONK de Sarolay remporte le premier prix dans sa catégorie au concours des meilleures bières de la Province

     

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    Ce mercredi 6 juillet, la Province de Liège a mis les petits plats dans les grands pour accueillir les 20 brasseries qui ont participé à la 4e édition du Concours des bières de la Province de Liège.

    Moins d’une semaine auparavant, le jury, composé de professionnels du secteur, s’était rassemblé dans les bureaux des Services agricoles de la Province de Liège pour sélectionner les meilleurs bières Pale Ale, Double et Stout de notre territoire; 49 échantillons ont été dégustés et évalués sur base des critères suivants :

     l’apparence : couleur de la mousse, couleur de la robe, pétillance ;

     les arômes du nez : fleurs, fruits, épices, lactique, levures ;

     la bouche et le corps : arrière bouche, arrière-goût, erreurs ;

     les qualités techniques : absence de défauts, équilibre, plaisir.

     

    Les brasseurs ont dû patienter jusqu’aujourd’hui de connaître les résultats de cette dégustation. En effet, la Province de Liège souhaitait mettre en lumière leur savoir-faire dans un lieu symbolique. La proclamation du nom des lauréats et la remise des prix se sont par conséquent déroulées au Palais provincial, symbole emblématique de notre province.

    A 11h00, les brasseurs, entourés de leur famille, des organisateurs du concours, de quelques journalistes et d’André DENIS, Député provincial en charge notamment de l’Agriculture et de la Ruralité, ont ainsi découvert les 6 bières sélectionnées dans chaque catégorie !

    - CATÉGORIE PALE ALE (fermentation haute, bière refermentée en bouteille, coloration 6-30 EBC, teneur en alcool < 7 % vol.)

    1. Brasserie Coopérative Liégeoise (Alleur) – « Badjawe Festive Bio »

    2. Microbrasserie Flosch (Sprimont) – « Flosch semper »

    3. Brasserie de la Lienne (Lierneux) – « Grandgousier »

    4. Brasserie Coopérative Liégeoise (Alleur) – « Badjawe Ambrée »

    5. Les Brasseries de Liège (Liège) – « Légia IPA Classics »

    6. La Cahute Microbrasserie (Dolhain) – « Vulpus »

     

    - CATÉGORIE DOUBLE (fermentation haute, bière refermentée en bouteille, coloration < 15-50 EBC, teneur en alcool 6,5-9 % vol.)

    1. Brasserie Coopérative Liégeoise (Alleur) – « Badjawe brune Bio »

    2. Belgium Peak Beer (Sourbrodt) – « Peak IPA »

    3. Brasserie Artisa’Malt (Waremme) – « Artisa’Malt Ambrée »

    4. Brasserie Grain d’Orge (Hombourg) – « Joup »

    5. Brasserie Loustic (Pousset) – « Loustic Ambrée »

    6. Microbrasserie Flosch (Sprimont) – « Flosch »

     

    - CATÉGORIE STOUT (fermentation haute, bière refermentée en bouteille, coloration 35-100 EBC, teneur en alcool 4-7 % vol.)

    1. Brasserie Sponk (Sarolay) – « Black Sponk »

    2. Microbrasserie Flosch (Sprimont) – « Black Bis’cuit »

    3. Les Brasseries de Liège (Liège) – « Me gustas stout »

    4. La Cahute Microbrasserie (Dolhain) – « La Frileuse »

    5. BrewLab (Verviers) – « Nitro Mech »

    6. Brasserie Artisanale La Fabrique (Cerexhe-Heuseux) – « Boca Brune »

    Les 12 brasseries liégeoises sélectionnées concourront face au 12 brasseries hennuyères – présélectionnées, elles, le 17 juin – lors de la finale inter-provinciale qui se déroulera début septembre dans le cadre de la Foire agricole de Battice !

    Bravo pour cet excellent résultat !