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Conte

  • Visé : l'heure du Conte

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    Et si... Dimanche m'était conté !

     

    « Tigres et lions »

     

    « Si certains enfants ont peur des loups, peu craignent vraiment les tigres et les lions. Quelle est l’intelligence de ces fauves lointains? Peut-on les duper, les fuir, les apprivoiser? Des histoires exotiques, venues d’Inde, du Maghreb, de Chine et adaptées pour plaire autant aux enfants qu’à ceux qui les accompagnent »

     

    Le dimanche 03 juin 2018 à 11h

     

    Avec Jeanne la Contesse


    PAF : 1€/enfant – 2€/adulte

     

    Bibliothèque communale de Visé - Rue du Collège, 31

    Réservations souhaitées au 04 374 85 57

    bib.communale@vise.be - www.bibliothequesdevise.com

    Avec le soutien de la Province de liège et son service culture.

    Retrouvez nous sur Facebook et Instagram : Bibliothèques de Visé

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  • Papy, ça sert à quoi ?

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    Chaque année, à l'occasion du  Nouvel an, mon ami Jean-Marie Kreusch rédige un petit conte qu'il me transmet. Comme les fois précédentes, je ne peux m'empêcher de vous le donner à lire. Je pense que mon ami aurait pu intituler son texte "Initiation à la Vie". 

    J’étais installé confortablement dans mon fauteuil, tournant lentement les pages de mon journal qui parfois s’échappait de mes doigts, mon esprit somnolant. 

    Une petite menotte prit, doucement, ma main.

    « Dis Papy, dis papy… »

    « Oui mon petit bonhomme… »

    « Non ! »

    « Qu’y a-t-il ? » 

    « Papy arrête de faire des blagues. Je ne suis pas un bonhomme, je suis un enfant. »

    Ses cheveux bouclés et le regard de l’innocence, sa gentillesse, son esprit vif mais candide, il ne pouvait en être autrement.

    « Alors que veux-tu ? »

    « A quoi ça sert d’être ici, qu’il y a des hommes ? »

    Le journal s’échappa de mes mains, la TV  allait rediffuser un match que je n’avais pu regarder la veille. Sur la tablette, devant moi, un café entamé et refroidi car dégusté entre deux plongées dans des songes réparateurs. Cruelle solitude de l’adulte coincé dans ses certitudes, sans réponse devant le naturel des enfants. La pluie battait le carreau et l’hiver n’était pas loin. Heureusement le thermostat fonctionnait à nouveau.

    « Attends, je vais couper le son de la télévision et mettre sur pose, puis me resservir une tasse, et puis on parle. »

    La stratégie pour gagner un peu de temps, afin de concevoir une réponse, semblait fonctionner. Mon petit bonhomme restait là, attendant la vérité. Les Papys détiennent souvent la vérité, capable d’éclairer la vie. Certains les comparent même à Dieu.

    J’avais déjà entendu quelque chose qui ressemblait à cette question. Cherchant une réponse, je tentais également de m’engouffrer dans le passé pour retrouver l’origine de cette impression. Pris pas ces pensées, je ne vis pas le temps défiler. Celui-ci me replongea dans un demi-sommeil, m’entrainant dans une autre dimension…

    ***

    « Dis papa, réveille-toi… Allez réveille-toi ! »

    « Oups, mon petit bout de chique, je me suis rendormi. »

    Elle s’était assise sur le bras du fauteuil, le regard perçant mais affectueux, comme elle savait l’avoir. Sa main serrait la mienne. Très fort ! Pas question de fuir, la question reviendrait. D’un air décidé, avec un sourire enjôleur, qui vous emprisonne dans les yeux de celui qui le produit, elle me le répéta d’ailleurs.

    « A quoi sert qu’on est là et de vivre, alors que tout le monde doit mourir ? »

    Dehors un soleil radieux illuminait le jardin.

    Que répondre à un enfant qui vous renvoie la vie comme elle est ?

    « Allez papa raconte-moi comme tu nous racontes les histoires… »

    « Mon verre est vide, lui dis-je, et toi tu veux un jus d’orange ? »

    Je me dirigeai dans la cuisine attenante à la terrasse.

    « J’arrive, le temps de presser tes oranges. »

    Les grands savent tout. Il suffit de s’adresser à eux. Et un papa, à défaut de l’institutrice, c’est encore mieux que tout.

    Dans ces moments, n’importe quel subterfuge est bon. On voudrait parfois n’être plus là, être seul, passer dans un autre temps, dans un autre monde…

    ***

    Plus moyen d’échapper, la tasse de café à la main je franchis la porte du salon.

    Il m’attendait calmement, certain d’obtenir une réponse à sa question existentielle.

    « Ha, te voilà ! Alors Papy ? »

    Par où commencer et lui raconter l’inexplicable, l’histoire du monde en une seule réponse.

    Mais je savais tout, et il fallait répondre.

    « Tu sais bonhomme, enfin l’enfant…  Tu n’étais pas encore né, mais avant toi, d’autres enfants m’ont posé la même question et je me suis aussi demandé ce que j’allais leur répondre. Et puis moi aussi, quand j’étais petit, je me suis interrogé comme toi. Je me souviens du lieu, des perruches qui chantaient dans le grand living, des papiers crêpons qui enjolivaient les cache-pots verdâtres de hautes plantes dont les feuilles masquaient un cadre placé de travers, du poêle à charbon qui réchauffait les corps et brûlait les cœurs. »

    Il m’écoutait avec attention, lisant sur les lèvres. Bercé par la mélodie du verbe, il scrutait mon regard tentant de le capturer.  

    « Avec les grands de mon enfance, nous avons continué à parler des minutes et des minutes, des jours et des jours, des années et des années. Nous partagions le livre de la vie tournant, eux puis moi, les pages une à une s’arrêtant à chaque détail qui construit l’histoire de chacun. »

    « C’est comme ça qu’on grandit, Papy ? » 

    Il pouvait maintenant comprendre ce qui est incompréhensible. Le secret du grand chemin entre printemps, été, automne et hiver.

    « Le paysage change et l’ambiance tout aussi affectueuse se colore autrement, bonhomme. »

    « Bon ça va parce que c’est toi, tu peux m’appeler bonhomme si tu veux. Mais pas devant les autres… »

    « Tu vois finalement je ne suis pas Dieu. En fait à ta question, je ne peux pas répondre avec certitude. J’ai mon idée et vais te la donner mais tu construiras la tienne. En te disant cela je te réponds déjà. Qu’y a-t-il d’autre que de transmettre, à ceux qu’on aime, ce que l’on  sait, ce que l’on ne sait pas, l’amour, la connaissance ? Qu’y a-t-il d’autre que de permettre de comprendre ce qui est bien, le respect de soi, des autres et de la nature, ou encore la fraternité, que de savoir que l’on se sent bien quand on transmet cela aux plus petits… »

    Un silence se fit. Il me fixait droit dans les yeux.

    « Un jour cela t’appartiendra.. »

    Il avait deviné le sous-entendu mais voulut me l’entendre dire.

    « Un jour c’est toi qui devras écouter les questions et tenter d’y répondre en expliquant à ton tour qu’on n’a pas toutes les réponses, et que finalement ce n’est pas si grave, que le plus important est d’être là à côté des autres, avec eux, de les aider et d’accepter leur aide. »

    Ses yeux pétillaient, il me regarda contrôler une larme, se pencha vers moi et m’embrassa.

    « Je t’aime bien Papy. Bonne année 2018, Papy. »

    Il tourna les talons. Puis revint vers moi.

    « Dis Papy, j’ai encore une question… »

    « Ah non tu ne vas pas recommencer ! »

    « Si, puisque tu m’as appris qu’il fallait le faire. »

    « Bon, OK. »

    « Pour le réveillon, elle revient quand avec les glaces, Nannie ? »

    Merci Jean-Marie.

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  • Haccourt : Une belle histoire de Noël

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    A l'origine, une collection unique de pandas

    Céline et André Cornet, vous vous souvenez? Nous avions déjà évoqué leur collection de plus de 2200 représentations différentes de pandas dans nos colonnes. A l'époque, une jeune étudiante chinoise qui se trouvait en Belgique en avait eu connaissance et avait averti les autorités de sa province natale, le Sichuan. La collection de ce couple avait impressionné les autorités chinoises au point qu'à plusieurs reprises, des délégations étaient venues de Chine afin de l'examiner. Selon les visiteurs, la collection des deux Haccourtois était le plus complète qu'ils aient jamais vue dans le monde. Céline et André avaient été invités à plusieurs reprises dans le Sichuan, où ils avaient été reçus avec tout le luxe dont les Orientaux peuvent faire preuve pour leurs invités de marque : hôtels de luxe, visite guidées, interviews à la télévision etc... Bien évidement, des reportages avaient été publiés dans La Meuse ainsi que sur le blog Sudpresse de Visé.

    Un car-jacking en Angleterre

    Il y a plus d'un an, Jon Blair, un Londonien, s'était fait voler sa voiture ainsi que son contenu. Dans le véhicule, se trouvait un panda en peluche, le préféré de Louis, un des fils de Jon. Louis était inconsolable depuis la disparition de son jouet fétiche. Durant de longs mois, la famille a entrepris des recherches sur Internet afin de tenter de retrouver la même peluche que celle qui avait été dérobée. Il y a environ un mois, la belle-soeur de Jon l'a averti qu'elle pensait bien avoir retrouvé le même panda que celui qui avait été volé. Cette peluche appartiendrait à un couple de Belges, de Haccourt, qui seraient collectionneurs.

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    Ce panda figurait sur une des photos publiés sur le blog Sudpresse de Visé ! (Cinquième panda en partant de la gauche, sur la seconde étagère)

    Contact avec la famille Cornet

    Le papa de Louis a alors tenté par tous les moyens de contacter Céline et André. Problème de langue, Jon s'exprime en anglais, Céline et André en français. "Quand on m'a demandé mon numéro de compte en banque, nous explique André, j'ai tout de suite pensé à une arnaque et je n'ai plus répondu aux appels" En réalité, ils l'apprendront plus tard, Jon voulait verser une somme d'argent pour acheter la peluche...

    Jon ne se décourage pas, il prend alors contact avec l'administration communale d'Oupeye et c'est un parfait bilingue qui lui répond, Raphaël Hensenne.  Jon lui fait part de ses recherches et Raphaël lui propose alors de servir d'intermédiaire. Il prend contact avec Céline et André et les informe de la situation exacte. Sans hésiter, Céline et André décident d'offrir cette peluche au jeune anglais "comme cadeau de Noël" précise Céline. 

     La rencontre

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    Tout s'est passé très vite, informé hier de la décision de Céline et André, Jon Blair a décidé de prendre l'Eurostar ce matin pour arriver à Haccourt aux environs de midi. Invité à visiter leur collection, Jon a immédiatement désigné le panda qu'il recherchait parmi les centaines d'autres. C'est de très bon coeur que Céline et André le lui ont offert. Jon a remercié le couple en leur offrant un splendide bouquet de fleurs, ainsi que trois nouveaux pandas achetés pour Louis, mais qu'il ne voulait pas car il ne s'agissait pas du même que "le sien". Jon nous expliquera ce que le panda recherché avait de "spécial" : son sourire et la couleur de la plante des pieds. Rares sont les exemplaires de représentation de l'animal souriant et ayant la plante des pieds de teinte brune. 

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           "Le" panda

    Qui était le plus heureux? Jon Blair d'avoir trouvé ce qu'il cherchait depuis longtemps ou le couple Cornet d'avoir pu jouer le rôle de "Père Noël" en sachant qu'ils allaient rendre le sourire à Louis ? Difficile à dire...

    Après environ une heure passée chez Céline et André, le papa de Louis est reparti vers Londres, heureux de sa découverte. L'Eurostar ne l'aurait pas attendu.

    Qui est Jon Blair, cet homme qui vient de Londres à Haccourt simplement pour une peluche?

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    Il nous a raconté brièvement son parcours, le voici.

    "Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'ai aucun lien de parenté avec l'ancien premier ministre, nous déclare-t-il avec un grand sourire. Je suis né en 1949 en Afrique du Sud, au temps de l'apartheid. Lorsque le temps de faire mon service militaire est arrivé, j'ai refusé d'entrer à l'armée car pendant ces années, les militaires étaient utilisés pour brimer la population noire. Cela me répugnait au point que j'ai quitté ma famille et suis venu m'installer à Londres, en qualité de réfugié. Je me suis retrouvé journaliste télé, j'ai couvert trois conflits armés sur trois continents différents, on m'a tiré dessus, j'ai été bombardé... J'ai d'ailleurs 16 plaques métalliques à la colonne vertébrale". De journaliste, Jon a alors crée sa propre société de production de documentaires, qu'il propose aux diverses chaînes de télévision. Il a ainsi produit des réalisations sur Anne Franck, la liste de Schindler, etc... Et il termine en ajoutant "J'ai même dû me transformer en détective pour pouvoir retrouver Céline et André"

    Alors que nous venions de terminer la mise en page de cet article, Jon Blair nous a fait parvenir deux photos qu'il venait de prendre :

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    Les pandas (le petit, originaire de Chine,  lui a été offert par Céline et André) dans la voiture en route vers Bruxelles et la seconde, ci-dessous, en train de siroter une "Jup" au terminal Eurostar. 

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    (Pierre Neufcour)

  • Et si... Dimanche m'était conté!

     

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    C'est maintenant devenu une tradition... la bibliothèque communale de Visé vous propose un petit moment de douceur, qui réchauffera les coeurs en cette belle saison...

    Venez fêter Noël « Au coin de ma cheminée » avec Chantal Devillez, souffleuse de rêves, avec une heure de contes merveilleux le dimanche 18 décembre 2016 à 11h !

     

    PAF : 1€/enfant – 2€/adulte

    Bibliothèque communale de Visé – Rue du Collège, 31

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  • Et si... Dimanche m'était conté ?

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    « Chantons autour des comptines »

     

    Le dimanche 9 octobre 2016 à 11h

     

    Venez passer un bon moment en notre compagnie avec une animation autour des livres de comptines... Pour que petits et grands viennent écouter, (re)découvrir, chanter et partager un moment enchanté! Avec à la clé la découverte d'instruments comme l'épinette, la vielle à roue ou encore le piano à soufflet.

    Une animation inter-générationnelle de l'asbl « Des clés plein les poches »

    Pour les enfants à partir de 2,5 ans accompagnés d'un adulte

     

    Paf : 1€/enfant – 2€/adulte

     

    Renseignements et réservations au 04/374.85.57

    Bibliothèque communale de Visé – Rue du Collège, 31

    bib.communale@vise.behttp://animots.jimdo.com

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    Avec la collaboration du Service Culture de la Province de Liège