Il consacre beaucoup de temps à l’inclusion de la personne handicapée dans le sport, Jean-Paul Tornatore le Ninja Visétois a étonné son monde avec une démonstration de ‘kata’ à l’aveugle ! 

La chose n’est pas passée inaperçue puisque le président de la Ligue Belge de Wado a choisi la 49e FEW European Wadokaï Karate Cup, à Chypre, le week-end dernier, pour poser un acte fort. Unique en Europe !

Une première réussie puisque le jury décernait à la Belgique la première place. Il est ainsi récompensé avec deux de ses élèves, Elinore Stasse et Maxence Denoël. Il raconte : « Je leur en avais parlé et ils m’ont suivi. Un grand silence s’est fait dans la salle. Le plus difficile est de trouver l’harmonie ensemble, sans repère et en mouvement, il est difficile de garder son équilibre. Je dois avouer que j’étais aussi stressé que mes élèves. Nous avons eu énormément de marques de sympathie des autres délégations, du public, des coachs et arbitres ».

La chose n’est pas passée inaperçue puisque le président de la Ligue Belge de Wado a choisi la 49e FEW European Wadokaï Karate Cup, à Chypre, le week-end dernier, pour poser un acte fort. Unique en Europe !

Une première réussie puisque le jury décernait à la Belgique la première place. Il est ainsi récompensé avec deux de ses élèves, Elinore Stasse et Maxence Denoël. Il raconte : « Je leur en avais parlé et ils m’ont suivi. Un grand silence s’est fait dans la salle. Le plus difficile est de trouver l’harmonie ensemble, sans repère et en mouvement, il est difficile de garder son équilibre. Je dois avouer que j’étais aussi stressé que mes élèves. Nous avons eu énormément de marques de sympathie des autres délégations, du public, des coachs et arbitres ».

Vive émotion dans les gradins et pour notre Liégeois. « Je voulais marquer le coup pour le handicap en général et pour l’autisme en particulier à travers cette démonstration de handi-karaté. Nous avions déjà lancé l’idée avec Franck Duboisse, à Hermalle-sous-Argenteau, lors de la précédente Championship. Je voulais un message pour tous et particulièrement vers le monde politique qui ne fait pas grand-chose pour le sport chez la personne handicapée. Comme compétiteur, c’est devenu mon combat et j’irai au Tournoi Mondial de karaté Wadokaï de Tokyo en août 2025 pour la même cause. J’y clôturerai ma carrière sur les tatamis mais pas mes projets ».

Un retour rocambolesque

Un périple à Chypre qui se terminait symboliquement dans le noir absolu. Il explique son retour gag « Je suis revenu à Zaventem dimanche, pour ensuite prendre le train jusque Louvain mais il était en retard. J’ai raté la correspondance vers Liège. La SNCB avait prévu un bus qui déposait tout le monde jusque Waremme. Là, j’étais le dernier passager, le chauffeur a fermé le bus et a pris sa couverture pour dormir sur une banquette. Suite à mes appels, un autre bus est venu me chercher et m’a conduit à Liège puis jusque chez moi avec un taxi demandé par la SBCB, qui fut impeccable car le premier bus ne dépendait pas directement d’eux. Tout ça dans le noir total comme à Chypre sur le tatami… »

Jean-Marie Kreusch pour La Meuse

Marie Mélard (infirmière référente) et Valentine Lorenzi - A.DR.

Le groupe CHC Santé s’est inscrit dans une démarche de développement durable. Dans ce cadre, il a entrepris de faire labelliser ses unités de soins afin qu’elles soient plus durables.

Quatre unités se sont ainsi portées volontaires pour devenir projet pilote, dont le service de revalidation de la clinique CHC Hermalle. Il y a quelques jours, elle a été la première à être labellisée, après un travail d’un an et demi.

Plusieurs pratiques ont ainsi été mises en place pour réduire l’empreinte carbone de l’unité. Savez-vous que ce sont 20.000 godets à médicaments qui étaient utilisés chaque année par la revalidation ou que 40 bouteilles d’eau en plastique étaient jetées par jour ? « On a travaillé par équipe, par thématique, afin de voir quelles pratiques on pouvait changer, quels gestes on pouvait adopter », explique Valentine Lorenzi, infirmière en chef de l’unité. « On a ainsi travaillé sur la gestion des déchets, la mobilité douce, l’alimentation, la santé environnementale… »

Diminuer l’empreinte carbone

L’équipe a donc mis en place de nouveaux gestes, de nouvelles manières de travailler pour diminuer, progressivement, son empreinte carbone. « Il y a, par exemple, toute une série de produits de soin dont on s’est rendu compte qu’on n’en avait pas besoin, tout en gardant évidemment la même qualité des soins. On a repensé la toilette des patients et on utilise également d’autres produits, meilleurs pour la santé. On n’utilise plus de gobelets à médicaments jetables, mais des réutilisables. On a aussi instauré une gourde pour les patients plutôt que des bouteilles jetables. »

Des petits gestes qui ont peu d’impact sur les patients et qui, à terme, pourraient être reproduits dans d’autres unités de soins.

Un chantier titanesque va débuter dès le printemps prochain. Celui de la rehausse de trois ponts enjambant le canal Albert. Ce qui permettra à des barges chargées de quatre couches de conteneurs de passer en dessous, dès juin 2026. Mais Oupeye est inquiète.

On l’a déjà évoqué à plusieurs reprises mais cette fois, on va bientôt rentrer dans la phase concrète du projet. Les ponts de Hermalle, Haccourt et Lixhe, qui enjambent le canal Albert, vont être rehaussés d’une hauteur allant de 1,6 à 1,9m. Cette rehausse va permettre d’avoir une hauteur libre de 9,1 m. Des barges chargées de quatre couches de conteneurs pourront ainsi passer sous ces ponts, ce qui aura un impact positif sur le trafic routier et l’environnement. Puisque qui dit plus de conteneurs transportés par bateau dit moins de camions sur les routes.

Ce chantier titanesque aurait dû démarrer en ce mois d’octobre, avec le rehaussement du pont de Hermalle de 1,75m. Le pont doit également être élargi pour permettre l’aménagement d’une double piste cyclable. Mais ce chantier n’a toujours pas démarré. Le SPW Mobilité et Infrastructures nous précise en effet que des discussions sont toujours en cours, relatives notamment au déplacement des impétrants. Si bien que les travaux ne seront pas lancés avant le printemps prochain, au même moment que le chantier du pont de Lixhe, relevé de 1,6m. Sa largeur actuelle et le trafic qui y passent vont permettre de ne plus avoir que deux fois une bande de circulation et d’utiliser le reste de sa largeur pour des aménagements cyclables. 

A Haccourt, les travaux se feront en deux temps

Quant au pont de Haccourt, les travaux le toucheront en deux temps. Sa position actuelle complique en effet les choses. Il doit être relevé de 1,9m. Or, les pentes actuelles sont déjà trop raides. Elle vont donc devoir être redessinnées. Mais le temps presse. Ces trois ponts doivent être rehaussés pour juin 2026. Ce projet bénéficie en effet de subsides européens et des échéances doivent être respectées si on ne veut pas les perdre. Vu la complexité du pont de Haccourt, il a donc été décidé de d’abord le rehausser et d’ensuite le déplacer de près de 30 mètres pour redessiner les pentes.

En attendant son déplacement, des pentes temporaires à 11% seront réalisées et le trafic et la vitesse y seront limités. Pour ces trois ponts, l’ensemble des travaux d’aménagements cyclables ou de refontes des pentes seront terminés dans le courant de 2027. Mais le retard pris par les travaux du pont de Hermalle inquiète les autorités d’Oupeye. « On nous avait dit que les ponts de Hermalle et Haccourt ne seraient pas en chantier en même temps, pour éviter qu’il n’y ait de trop grosses déviations », relate Serge Fillot, bourgmestre d’Oupeye. « Mais de ce qui me revient, c’est que ces deux ponts seraient fermés simultanément durant quelques mois. Si c’est bien le cas, ça va être la catastrophe pour la mobilité en Basse-Meuse. Et même pour la sécurité. Imaginez les pompiers dont la caserne se trouve au pied du pont de Hermalle, s’ils doivent venir à Richelle, ils vont devoir courir jusqu’au pont de Lixhe ou de Wandre pour traverser le canal. Impensable. »

Serge Fillot va donc prendre les contacts nécessaires pour trouver des solutions pour limiter l’impact des travaux.

Aurélie Drion pour La Meuse

Le 11 novembre prochain la Compagnie Royale des Francs Arquebusiers Visétois et la Confrérie de l’oie remettent le couvert avec le repas traditionnel où l’on servira notre plat ancestral de l’oie à l’instar de Visé confectionné par la Confrérie de la Délicieuse Oie du Gay Savoir en Bien Mangier de Visé, accompagné d’un petit dessert, pour un prix tout à fait démocratique de 25 €

Nous vous proposons le choix entre deux services :

- Soit à 12h00 (apéro à partir de 11h30)

- Soit à 14h00 (apéro à partir de 13h30)

Des repas à emporter seront aussi disponibles, à partir de 11h00 et pendant le 1er service

Le rendez-vous est fixé à la salle des Francs Arquebusiers, rue Dodémont, n° 3, 4600, Visé

Réservations exigées auprès de : Didier Kinet au n° de téléphone : 0477/42.60.80 ou à l’adresse e-mail : didier.kinet@skynet.be EN PRECISANT VOTRE CHOIX : 1er SERVICE / 2 ième SERVICE / à EMPORTER

Seul un versement avant le 04 novembre sur le compte BE21 8002 0613 6903 validera votre réservation.

Attention le nombre de places étant limité, seules les réservations validées seront prises en considération.

On vous y attend très nombreux. Vive Saint-Martin, Vive l'Oie, Vive Visé !

Didier Kinet                                                                                                         Didier Kinet

Grand Maître                                                                                                 Général Président

Confrérie de l'Oie                                                                                       Francs Arquebusiers

Ils auraient souhaité siéger ensemble au conseil communal de Visé mais la loi ne leur permet pas. Après 36 ans de présence, Luc Lejeune va quitter le conseil pour laisser place à son fils, Mathias, comme conseiller des Engagés (ICEO) dans l’opposition.

Cela fait 36 ans que Luc Lejeune siège au conseil communal de Visé. « J’ai été élu en 1988 sur la liste PSC. J’ai prêté serment puis je suis… parti ! J’ai effectué mon service militaire durant un an et j’ai été remplacé par Marc Melen. Puis, je suis revenu », précise Luc Lejeune.

Il a été conseiller communal PSC de 1989 à 2006, échevin cdH et Ensemble de 2006 à 2018, conseiller communal Ensemble, Les Engagés de 2018 à 2024 avant de se présenter lors de ces élections sur la liste ICEO (Les Engagés et OUI Visé). « Je poussais la liste à la dernière place et j’étais tête de liste à la Province pour Les Engagés. Les électeurs ont estimé que je donnais la priorité à la Province alors que je me soucie des deux, la commune et la province », précise Luc Lejeune.

Beaucoup d’émotion

« C’est avec beaucoup d’émotion que je quitterai le conseil communal. La loi ne permet pas que père et fils siègent en même temps mais elle le permet pour un oncle et un neveu ! (NDLR : au MR, Xavier et Louis Malmendier siégeront ensemble). J’aurais continué si la loi me le permettait mais ce n’est pas le cas. Je suis très content que mon fils Mathias soit élu et je suis très fier de son résultat qui est une belle surprise. Du sang neuf arrive au conseil, comme dans les autres listes », se félicite Luc Lejeune.

Luc Lejeune qui a réalisé le 2e score, toutes listes confondues, à 19 voix du MR Mathieu Ulrici, chef de groupe sortant Les Engagés, sera toujours conseiller provincial.

Mathias Lejeune, 30 ans, a réalisé le 3e score de la liste ICEO et a donc été élu conseiller communal. « Je suis très content. Quand on s’engage, c’est pour essayer d’être élu. Je le suis et j’aurais apprécié être à ses côtés au conseil communal mais ce ne sera pas possible malheureusement. Mon père a investi beaucoup de temps et d’énergie, beaucoup de cœur et de passion », avoue Mathias.

« Je suis très investi dans le monde associatif (mouvements de jeunesse, associations culturelles…) et je vais rapporter la voix de ce secteur au conseil communal. Je suis investi dans le sport aussi, au Rugby Coq Mosan et dans l’enseignement de par ma formation (professeur au Collège Saint-Lambert à Herstal). Ce seront mes domaines de prédilection », conclut Mathias.

(Marc Gérardy pour La Meuse)