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Travaux

  • Nouveau règlement pour le stationnement gratuit dans la zone bleue à Visé

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    À Visé, le conseil communal a adopté à l’unanimité le nouveau règlement sur le stationnement gratuit dans la zone bleue. Dès le 1er mars, les riverains pourront garer leur véhicule dans toute la zone bleue et sept places de parking seront prévues sur la nouvelle place Reine Astrid.

    C’est à l’unanimité, comme tous les autres points à l’ordre du jour (!), que le conseil communal de Visé a adopté le nouveau règlement pour le stationnement des véhicules en zone bleue et les cartes communales de stationnement réservées aux riverains.

    « Il y aura tout d’abord la création de sept emplacements sur la nouvelle place Reine Astrid avec un stationnement limité à 30 minutes maximum pour favoriser la rotation », précise le directeur général visétois Charles Havard.

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    « La nouvelle place va fortement réduire les possibilités de stationnement. Il y aura quatre places entre la Poste et la pharmacie car c’est une zone qui nécessite une rotation plus importante vu notamment la présence de la Poste. Un peu comme les “Shop & drive” à Liège. Et il y aura trois places devant le restaurant Adam avec un marquage au sol différent pour ces sept places gratuites et des capteurs pour la limitation du temps à une demi-heure », explique l’échevin du Développement économique, Ernur Colak.

    Zone bleue élargie

    « Ensuite, la zone bleue sera élargie pour les riverains qui pourront désormais stationner dans toute la zone bleue et non plus uniquement dans leur rue dès le 1er mars prochain », ajoute Charles Havard.

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    « Dans la zone bleue, le stationnement gratuit est limité à une heure trente, excepté pour les riverains qui peuvent y stationner de manière libre. Une deuxième zone qui comprend la nouvelle place Reine Astrid et les rues du Collège et Haute autorise un stationnement gratuit durant une heure trente pour tous les automobilistes », indique Ernur Colak.

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    « Tous les parkings à Visé sont désormais bien signalés. Le parking du centre-ville (ex-Albert Premier) est de plus en plus utilisé. Il suffit donc de se garer au bon endroit à Visé. Dans un parking public si on se rend dans un restaurant, sur la future place Reine Astrid pour un dépôt à la Poste ou pour une petite course dans un commerce environnant, ou dans la zone bleue pour d’autres courses. Tout cela pour lutter contre les voitures ventouses », annonce l’échevin.

    Ce nouveau règlement a été transmis à la tutelle et il devrait entrer en vigueur pour la fin du chantier de la place Reine Astrid en avril prochain.

    (Marc Gérardy pour La Meuse)
  • La reconversion du charbonnage du Hasard ne débutera pas avant 2025 à Cheratte

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    Espéré pour le second semestre 2024, le lancement de la reconversion du charbonnage du Hasard devrait finalement avoir lieu dans un an. Deux demandes de permis sont en cours.

    2030, c’est la nouvelle échéance fixée pour la fin de la reconversion du charbonnage du Hasard. Fermé depuis 46 ans, celui-ci fait l’objet d’un important projet de reconversion qui allie bureaux, commerces, Horeca et logements.

    Un projet mené par la société Matexi, qui a racheté le site en 2019. Mais les choses se font non sans mal et retard.

    Il a d’abord fallu répondre aux exigences de l’Agence du Patrimoine pour les parties classées, se conformer aux nouvelles règles en matière d’assainissement et, enfin, revoir des plans pour une servitude de passage qui n’avait pas été initialement mentionnée. Ajoutez les lenteurs administratives habituelles et vous obtenez déjà deux ans de retard. C’est ainsi qu’à l’été dernier, une demande de permis d’urbanisme était déposée pour la partie « charbonnage ». Un projet qui comprend la restauration de la partie classée dans laquelle seront aménagés 4.200 m2 de bureaux, des espaces de coworking et de l’Horeca. Deux immeubles à appartements pour un total de 31 logements et deux lofts seront également réalisés. Ils comprendront aussi deux rez-de-chaussée commerciaux, 35 places de parking et l’aménagement d’espaces publics.

    Pour l’écoquartier

    Quelques semaines plus tard, c’est une autre demande de permis, unique cette fois, qui aurait dû être déposée. Elle aurait concerné les terrains situés de l’autre côté de la route, sur la Paire au bois. C’est là que doit s’implanter un écoquartier comprenant 69 maisons et 22 appartements ainsi que 182 places de stationnement. Du parking sera réparti dans tout l’écoquartier pour desservir à la fois les logements mais aussi les utilisateurs des espaces situés en face. Mais cette seconde enquête publique ne va avoir lieu que maintenant. Plus curieux, la demande de permis d’urbanisme déposée en juin est à nouveau soumise à enquête publique. « En réalité, nous avons dû scinder le projet en deux puisqu’il y a deux procédures distinctes, une de permis unique et une de permis d’urbanisme », nous explique-t-on chez Matexi.

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    « Lors de l’enquête publique qui a eu lieu l’été dernier, les gens ont cru qu’il s’agissait de deux projets distincts et ils étaient un peu perdus dans les procédures. Pour plus de lisibilité, nous avons décidé de retirer notre demande de permis d’urbanisme pour la réintroduire maintenant, en même temps que notre demande de permis unique. Ainsi, les gens intéressés auront une vision d’ensemble du projet et pourront mieux se positionner. »

    Pour plus de lisibilité, nous avons décidé de retirer notre demande de permis d’urbanisme pour la réintroduire maintenant, en même temps que notre demande de permis unique. Ainsi, les gens intéressés auront une vision d’ensemble du projet
    Matexi

    Raison pour laquelle les deux enquêtes publiques vont se dérouler en simultané sur les communes de Visé, Oupeye, Liège et Herstal. Pour les trois premières citées, elles auront lieu du 24 janvier au 23 février. Pour Herstal, elle est déjà en cours et doit s’achever le 23 février également. Les dossiers pourront être consultés au service Urbanisme (pour le permis d’urbanisme) ou Environnement (pour le permis unique) de ces quatre communes.

    Si tout va bien cette fois, Matexi espère obtenir les permis à la fin de cette année et lancer les travaux au début 2025. Au lieu de 2027 comme espéré lors du rachat du site.

    (Aurélie Drion pour La Meuse)

     

  • Bonne nouvelle à Visé : l’avenue du Pont pourrait être rouverte dans les deux sens dès ce mercred

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    Après plus d’un an de galère, la mobilité dans le centre de Visé va nettement s’améliorer dans les jours qui viennent. Avec pour commencer dès ce mercredi, la réouverture dans les deux sens de l’avenue du Pont. Si les tests de résistance sont concluants.

    Depuis la fin de l’été 2022, le centre de Visé est englué dans les travaux de réfection de l’avenue reine Astrid. Un chantier d’envergure qui a parfois provoqué le chaos dans le centre de Visé, avec des déviations qui changeaient parfois rapidement, sans qu’on ait le temps de s’habituer aux mesures. Avec pour résultats des automobilistes qui se retrouvaient encaqués dans des rues étroites, voire complètement perdus. Depuis la fin juillet, les mesures de circulation sont stables ce qui a déjà amélioré la mobilité. Mais dans les jours qui viennent plusieurs points noirs vont être rouverts à la circulation. Une excellente nouvelle pour les commerçants, à l’approche des fêtes de fin d’année.

    L’avenue du Pont dès mercredi ?

    À commencer par la réouverture dans les deux sens de l’avenue du Pont. « En fait, tout va dépendre des tests de résistance qui doivent être faits. Il y en a déjà eu un de réalisé jeudi dernier, qui n’avait pas été concluant. Probablement dû au béton qui n’avait pas eu le temps de sécher correctement à cause de la météo de novembre », explique Xavier Malmendier, échevin en charge des Grands travaux. « Un nouveau test sera réalisé ce mardi. Comme on a eu quelques jours de répit, on a bon espoir que ça soit concluant et de pouvoir rouvrir l’avenue du Pont dans les deux sens dès ce mercredi. Ce qui évitera toutes les déviations actuellement en place via la rue du Gollet. »

    Carrefour de la Chinstrée

    Autre bonne nouvelle, le carrefour formé par les rues de la Chinstrée et du Collège doit rouvrir la semaine prochaine. « On termine toutes les connexions au gaz cette semaine. Le temps de combler et ensuite poser un tarmac, elle doit en principe être rouverte courant de la semaine prochaine. C’était vraiment un point noir pour les commerçants de la rue du Collège. »

    Pour ce qui est de la suite du chantier, tous les travaux d’impétrants devraient être terminés pour mi-décembre.

    Pour ce qui est de la suite du chantier, tous les travaux d’impétrants devraient être terminés pour mi-décembre. Dès la semaine prochaine, le tronçon de voirie qui passe devant la poste et la pharmacie sera ainsi praticable pour les piétons. Et si les temps de séchage du béton sont respectés, ce tronçon de voirie pourra aussi être rouvert à la circulation avant la fête. « On va aussi commencer les 3/4 des plantations des arbres. Le pavage du tronçon de voirie devant chez Lehaen devrait démarrer à la rentrée. Quant au carrelage de la placette, il est aussi très bien avancé. L’objectif est que tout soit terminé pour avril, hormis quelques finitions. » Et pour ceux qui se posent la question, il a déjà été décidé de rénover, dès l’an prochain, la rue du Gollet et les avenues Général Bertrand et des Combattants, bien endommagées par le charroi supplémentaire qui passe par là à cause des déviations.

    (Aurélie Drion pour La Meuse)

  • Le charbonnage du Hasard à Cheratte-Bas

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    L’activité industrielle du charbonnage de Cheratte-Bas s’est arrêtée en 1977. Les bâtiments sont restés inoccupés pendant plusieurs décennies, à la recherche d’une solution. 

    Durant ces dernières années, le site a enfin évolué positivement. La région wallonne, par l’intermédiaire de notre intercommunale SPI, a injecté quatre millions d’euros sur le site afin de l’assainir et de le préserver. Les améliorations sont déjà remarquables, avec la démolition de la tour en béton, l’aménagement provisoire d’un terre-plein le long de la rue de Visé ou encore la couverture en toitures de la tour Malakoff classée et du bâtiment appelé lampisterie.

    L’ancien site d’exploitation est ainsi sécurisé et dégagé. L’environnement à Cheratte-Bas en est beaucoup mieux. 

    La Ville de Visé poursuit maintenant la valorisation du site. Nous rappelons ici que le charbonnage proprement dit appartient à la SPI et le terrain du Vinâve appartient à la Ville. Les opérations sont donc menées conjointement par la Ville de Visé et la SPI. 

    En 2019, le site a été mis en vente conditionnelle. Trois offres sérieusement étudiées sont parvenues et un jury élargi a retenu l’offre de la société Matexi. En 2021, le conseil communal a désigné cette société. S’est alors ouverte une longue procédure de demande de permis. La tour Malakoff est classée et l’administration du patrimoine a des exigences bien précises. De nouvelles voiries sont ouvertes. Le réseau d’énergie en géothermie doit être étudié. 

    Une première demande de permis a été traitée et des modifications ont dû être apportées, notamment pour tenir compte des droits d’accès de certains riverains de la rue de Visé. 

    La deuxième enquête publique n’a plus suscité aucune remarque de la part de la population cherattoise, ce qui laisse à penser que le projet du charbonnage est attendu pour que le visage de Cheratte-Bas se métamorphose en mieux. 

    Une deuxième demande de permis est actuellement à l’examen et suit son cours. 

    La Ville espère bien que cette demande pourra déboucher rapidement sur un permis exécutoire et libre de tout recours afin de voir enfin se réaliser ce beau projet qui emmènera Cheratte vers son avenir.

    (Source Visémagazine)

  • Le pont de Hermalle va être rehaussé de 1,75 m pour développer le trafic de marchandises sur le canal Albert

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    Nous vous en parlions voici un an : quatre ponts qui enjambent le canal Albert vont devoir être rehaussés. Si une étude a déterminé que celui de Lanaye avait finalement la hauteur nécessaire, l’enquête publique pour le relèvement du pont de Hermalle vient de démarrer.

    Le canal Albert est la voie navigable la plus importante de Belgique. Chaque jour, ce sont des centaines de bateaux qui l’empruntent pour transport des marchandises. Un mode de transport que les autorités veulent développer encore plus dans les années à venir puisqu’il permet à la fois de décongestionner le trafic routier et réduire les émissions de CO2.

    Mais il existe un frein important au développement du trafic de marchandises via le canal Albert : les ponts. Et plus particulièrement ceux de Lixhe, Haccourt et Hermalle. Ceux-ci n’ont pas la hauteur nécessaire pour permettre à des péniches de passer, tout en étant chargées de quatre couches de conteneurs. Raison pour laquelle, dans le cadre du plan de relance wallon, il a été décidé de procéder à la rehausse de ces ponts.

     

     

    « Initialement, un quatrième pont aurait également dû être rehaussé, celui de Lanaye », nous explique Sarah Pierre, porte-parole du SPW Infrastructures. « Après études, il apparaît qu’on a déjà le tirant d’air nécessaire. On ne va donc pas toucher à son gabarit, par contre des aménagements seront réalisés pour y intégrer les modes doux. »

     

     

    « Initialement, un quatrième pont aurait également dû être rehaussé, celui de Lanaye. Mais après études, il apparaît qu’on a déjà le tirant d’air nécessaire »
    Sarah Pierre, SPW

    Pour les trois autres, les dossiers avancent. La rehausse du pont de Hermalle est d’ailleurs soumise à enquête publique depuis ce 21 novembre, elle doit s’achever le 22 décembre. Le dossier peut être consulté au service de l’Urbanisme d’Oupeye.

    Cette rehausse sera de 1,75 m et nécessitera de redessiner quelque peu la rue d’Argenteau ainsi que les voies qui permettent d’accéder au Trilogiport d’un côté, à la rue Voie de Liège de l’autre côté. « Nous en profiterons également pour réaliser des aménagements qui permettront d’intégrer les modes doux au pont. »

    Le dossier Haccourt est plus complexe

    Quant aux deux autres ponts qui doivent être rehaussés, on sait déjà que la demande de permis pour le pont de Lixhe devrait être déposée en janvier prochain. « À l’inverse de Hermalle, les voiries qui mènent au pont de Lixhe sont régionales, ce qui fait qu’il n’y aura pas nécessité d’organiser une enquête publique. » La rehausse sera ici de 1,6 m.

    Quant au pont de Haccourt, les choses sont plus complexes. Il doit être relevé de 1,9 m. Le hic, c’est que les rampes d’accès, surtout côté Devant-le-Pont, sont déjà trop raides. Il va donc falloir les redessiner et les allonger pour adoucir leur pente. Et c’est là toute la difficulté au vu de la situation et d’un manque d’espace à cet endroit. Un bureau d’études est toujours en train d’analyser les possibilités.

     

     

    À bonne source, on nous expliquait l’an dernier que trois pistes étaient retenues. Soit déplacer le pont de 20 à 30m, soit exproprier les deux concessionnaires qui se trouvent le long de la rampe d’accès côté Devant-le-Pont, soit faire un mix de ces deux pistes. La réponse devrait être connue fin 2024. Quant au planning des travaux, il sera affiné dans le courant du premier semestre 2024.

    (Aurélie Drion pour La Meuse)