Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Quartiers

  • La reconversion du charbonnage du Hasard ne débutera pas avant 2025 à Cheratte

    10354506.jpeg

    Espéré pour le second semestre 2024, le lancement de la reconversion du charbonnage du Hasard devrait finalement avoir lieu dans un an. Deux demandes de permis sont en cours.

    2030, c’est la nouvelle échéance fixée pour la fin de la reconversion du charbonnage du Hasard. Fermé depuis 46 ans, celui-ci fait l’objet d’un important projet de reconversion qui allie bureaux, commerces, Horeca et logements.

    Un projet mené par la société Matexi, qui a racheté le site en 2019. Mais les choses se font non sans mal et retard.

    Il a d’abord fallu répondre aux exigences de l’Agence du Patrimoine pour les parties classées, se conformer aux nouvelles règles en matière d’assainissement et, enfin, revoir des plans pour une servitude de passage qui n’avait pas été initialement mentionnée. Ajoutez les lenteurs administratives habituelles et vous obtenez déjà deux ans de retard. C’est ainsi qu’à l’été dernier, une demande de permis d’urbanisme était déposée pour la partie « charbonnage ». Un projet qui comprend la restauration de la partie classée dans laquelle seront aménagés 4.200 m2 de bureaux, des espaces de coworking et de l’Horeca. Deux immeubles à appartements pour un total de 31 logements et deux lofts seront également réalisés. Ils comprendront aussi deux rez-de-chaussée commerciaux, 35 places de parking et l’aménagement d’espaces publics.

    Pour l’écoquartier

    Quelques semaines plus tard, c’est une autre demande de permis, unique cette fois, qui aurait dû être déposée. Elle aurait concerné les terrains situés de l’autre côté de la route, sur la Paire au bois. C’est là que doit s’implanter un écoquartier comprenant 69 maisons et 22 appartements ainsi que 182 places de stationnement. Du parking sera réparti dans tout l’écoquartier pour desservir à la fois les logements mais aussi les utilisateurs des espaces situés en face. Mais cette seconde enquête publique ne va avoir lieu que maintenant. Plus curieux, la demande de permis d’urbanisme déposée en juin est à nouveau soumise à enquête publique. « En réalité, nous avons dû scinder le projet en deux puisqu’il y a deux procédures distinctes, une de permis unique et une de permis d’urbanisme », nous explique-t-on chez Matexi.

    10354509.jpeg

    « Lors de l’enquête publique qui a eu lieu l’été dernier, les gens ont cru qu’il s’agissait de deux projets distincts et ils étaient un peu perdus dans les procédures. Pour plus de lisibilité, nous avons décidé de retirer notre demande de permis d’urbanisme pour la réintroduire maintenant, en même temps que notre demande de permis unique. Ainsi, les gens intéressés auront une vision d’ensemble du projet et pourront mieux se positionner. »

    Pour plus de lisibilité, nous avons décidé de retirer notre demande de permis d’urbanisme pour la réintroduire maintenant, en même temps que notre demande de permis unique. Ainsi, les gens intéressés auront une vision d’ensemble du projet
    Matexi

    Raison pour laquelle les deux enquêtes publiques vont se dérouler en simultané sur les communes de Visé, Oupeye, Liège et Herstal. Pour les trois premières citées, elles auront lieu du 24 janvier au 23 février. Pour Herstal, elle est déjà en cours et doit s’achever le 23 février également. Les dossiers pourront être consultés au service Urbanisme (pour le permis d’urbanisme) ou Environnement (pour le permis unique) de ces quatre communes.

    Si tout va bien cette fois, Matexi espère obtenir les permis à la fin de cette année et lancer les travaux au début 2025. Au lieu de 2027 comme espéré lors du rachat du site.

    (Aurélie Drion pour La Meuse)

     

  • Le charbonnage du Hasard à Cheratte-Bas

    Charbonnage-du-Hasard.jpg

    L’activité industrielle du charbonnage de Cheratte-Bas s’est arrêtée en 1977. Les bâtiments sont restés inoccupés pendant plusieurs décennies, à la recherche d’une solution. 

    Durant ces dernières années, le site a enfin évolué positivement. La région wallonne, par l’intermédiaire de notre intercommunale SPI, a injecté quatre millions d’euros sur le site afin de l’assainir et de le préserver. Les améliorations sont déjà remarquables, avec la démolition de la tour en béton, l’aménagement provisoire d’un terre-plein le long de la rue de Visé ou encore la couverture en toitures de la tour Malakoff classée et du bâtiment appelé lampisterie.

    L’ancien site d’exploitation est ainsi sécurisé et dégagé. L’environnement à Cheratte-Bas en est beaucoup mieux. 

    La Ville de Visé poursuit maintenant la valorisation du site. Nous rappelons ici que le charbonnage proprement dit appartient à la SPI et le terrain du Vinâve appartient à la Ville. Les opérations sont donc menées conjointement par la Ville de Visé et la SPI. 

    En 2019, le site a été mis en vente conditionnelle. Trois offres sérieusement étudiées sont parvenues et un jury élargi a retenu l’offre de la société Matexi. En 2021, le conseil communal a désigné cette société. S’est alors ouverte une longue procédure de demande de permis. La tour Malakoff est classée et l’administration du patrimoine a des exigences bien précises. De nouvelles voiries sont ouvertes. Le réseau d’énergie en géothermie doit être étudié. 

    Une première demande de permis a été traitée et des modifications ont dû être apportées, notamment pour tenir compte des droits d’accès de certains riverains de la rue de Visé. 

    La deuxième enquête publique n’a plus suscité aucune remarque de la part de la population cherattoise, ce qui laisse à penser que le projet du charbonnage est attendu pour que le visage de Cheratte-Bas se métamorphose en mieux. 

    Une deuxième demande de permis est actuellement à l’examen et suit son cours. 

    La Ville espère bien que cette demande pourra déboucher rapidement sur un permis exécutoire et libre de tout recours afin de voir enfin se réaliser ce beau projet qui emmènera Cheratte vers son avenir.

    (Source Visémagazine)

  • La Wade : clap de fin pour l'épicerie "Les 4 saisons"

    B9733606083Z.1_20230228192154_000+GACMAJM94.1-0.jpeg

    Voilà, c'est décidé ! Après 38 ans de service à sa clientèle, Dominique " Boubou" cesse ses activités. Elle nous explique :

    "Pour mon mari et moi, l'aventure se terminera fin du mois. C'est un choix personnel, murement réfléchi. Ce ne sera pas sans un pincement de coeur que nous terminerons cette belle histoire. Compte tenu des circonstances actuelles, prix de l'énergie, augmentation des prix des marchandises, il est plus sage de ne pas continuer. Je n'ai pas atteint l'âge de la retraite mais mon mari est pensionné. Personne ne reprend le commerce et la Régionale visétoise, auprès de qui nous sommes locataires, va récupérer le bâtiment". Dominique et son époux n'ont pas trouvé actuellement de "repreneur" pour leur commerce.

    Nous avons pris contact avec les services administratifs de la Régionale Visétoise. Il semblerait que durant le mois de mars et/ou avril, la Régionale lance une appel public pour chercher de nouveaux candidats à l'exploitation de cette chouette épicerie. Selon nos renseignements, cet appel se ferait notamment via la presse locale (Visé Magazine, Visé-Infos, ...)

    (Texte et photos : Pierre Neufcour)

     

  • Le canard Richell'Oie est de sortie

    EB03772A-CF60-4004-93C8-A75C4116DA6C_4_5005_c.jpeg

     

    L'asbl Les Rendez-Vous de Richelle

    a le plaisir de vous proposer son nouveau bimestriel

    Le Canard Richell'Oie

    distribué en toutes-boites et via cette messagerie._______________________________________________

    L'automne indien se prolonge avec de nombreuses activités conviviales.

    Au plaisir de vous rencontrer à Richelle !

     
    LE CANARD RICHELL'OIENOVEMBRE 2022
     
    Version en ligne   |   Se désinscrire
  • Les habitants du village de Richelle s'opposent fermement à l'avant-projet de lotissement déposé par BATICO

    487DB29A-3EF1-4672-985A-8BFF4A9213EC_1_201_a.jpeg

    Photo Batico (Vue d'artiste)

    La société de construction Batico a déposé une proposition de lotissement au service Urbanisme de la ville de Visé. En voici un résumé :

    "En vertu du Code Wallon de l’Environnement organisant l’évaluation des incidences sur l’environnement en Région Wallonne, la société Batico dont les bureaux sont situés Voie de Liège 104, à 4840 Welkenraedt, informe la population qu’elle envisage d’introduire une demande de permis d’urbanisme prévoyant la construction de nouvelles voiries communales, de cheminements piétons, d’habitations unifamiliales et d’un immeuble à appartements, sur les parcelles cadastrées ou l’ayant été : Visé - Deuxième Division - section A - n° 24B – 38B - 22E - 608G - 607B - 615M - 609E - 40S - 37A - 31A (pour une superficie approximative totale de 4,5 Ha). Adresse du site concerné : Rue de Richelle – à 4600 Richelle."

    Une réunion d'information a été organisée à Richelle par Batico et plusieurs Richelloises et Richellois nous ont fait part de leurs réticences.

    `"Nous ne sommes pas opposés à la construction d'un lotissement" nous dit cette dame, "mais le projet déposé est beaucoup trop vaste".

    En effet, le village qui compte environ 900 habitations, verrait la construction simultanée de 66 nouvelles maisons uni-familiales et d'appartements. "C'est trop en une fois", nous dit cette autre habitante," un autre lotissement a été construit il y a peu ; mais dans ce dernier cas, les parcelles ont d'abord été vendues, puis les maisons érigées peu à peu. De cette manière, les nouvelles familles se sont intégrées petit à petit, tandis qu'ici, ce serait "tout, en une fois".

    "Et il veulent démolir la ferme Halkin qui fait partie de notre patrimoine" nous dit cet autre.

    Nous avons pu prendre connaissance de la liste des principales remarques et point griefs soulevés par les villageois :

    Lors de la réunion d'information d'hier, le promoteur BATICO  a présenté son avant-projet. Celui-ci a soulevé bien de colère et d'indignation...En effet, pour certains,  ce lotissement ressemble plus à une cité dortoir avec ces 66 maisons et son immeuble à appartements en lieu et place de notre jolie ferme Halkin patrimoine de notre village.

    Tous les Richellois et habitants de la vallée peuvent déposer des réclamations dans les 14 jours qui suivent la réunion de présentation (donc jusqu’au 5 juillet) auprès de la ville de Visé et en copie au promoteur dont voici les adresses

    Service de l'urbanisme rue de Mons, 11 à 4600 Visé

    Mail : rachelle.dumont@ vise.be

    marielle.marchand@ vise.be

    Copie au promoteur BATICO

    Georges Corman directeur général voie de  Liège, 104 à 4840 Welkenraedt

    Mail: g.corman@batico.be

    Plusieurs axes se sont dégagés lors de la discussion. Bureau d’étude d’incidence : info@sen5.be

    - Notre patrimoine  avec la ferme Halkin et le caractère rural de notre village ;

    - La saturation du village ;

    - La mobilité ;

    - La rue de Richelle est déjà embouteillée avec ces 266 000 voitures en transit passées en 3 mois selon l'étude de police de la ville de Visé ;

    - Les parkings proposés sont insuffisants et mal placés pour certains riverains ;

    - Les écoles ne pourront pas accueillir les enfants de la cité ;

    - Les deux crèches sont déjà saturées et les Richellois sont déjà obligés de mettre leurs petits bouts en dehors du village ;

    - Une telle augmentation de population va générer beaucoup de nuisances. Jamais Richelle n'aura vu sa population augmenter d'une telle manière ;

    - Des problèmes d'égoutage ont été également relevés ;

    - L'absorption des pluies est un réel problème, le bétonnage de ces 4 hectares de prairies va impacter non seulement les riverains proches mais aussi toutes la vallée ;

    - La promiscuité et le manque d'intimité des riverains concernés ;

    - Au niveau des jardins des premières habitations de l'allée de Buzet :

    Le projet de mobilité douce avancé va fortement impacter plusieurs maisons de fond de l'allée de Buzet,  manque d'intimité sans compter les nuisances sonores et lumineuses que cela va comporter ;

    - La vue plongeante sur la vallée sera plutôt une vue plongeante sur les chambres des habitants de la rue sur la Carrière !!!

    - Le projet de mettre la rue sur la Carrière à sens unique ( dans l'espoir de pouvoir faire une percée vers la cité dortoir a aussi soulevé l'indignation ! )

    - Nous avons donc beaucoup de sujets d'inquiétude et de réclamations à porter.

    Beaucoup estiment que cet avant-projet en l'état ne doit tout simplement pas voir le jour. 

    Le village de Richelle ne compte plus aucun commerce de proximité : plus de magasin d'alimentation ni de boulanger ni de boucher. On n'y trouve plus non plus de friterie ou de café/bar...

    Contrairement à certains avis exprimés sur les réseaux sociaux, Richelle est et RESTERA un village CONVIVIAL. Ce n'est pas l'arrivée de nouveaux habitants qui modifiera ce fait établi!

    Signalons pour être complets, qu'une étude d'incidence sur l'environnement doit également être réalisée. Et n'oublions pas que le service de l'Urbanisme de la Ville de Visé a bien entendu son avis à rendre.

    (Très prochainement dans votre journal "La Meuse" un article plus complet de Marc Gérardy)

    P. Neufcour