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Hier vers 16 hr les pompiers sont intervenus au centre d'enfouissement technique de Hallembaye. Le feu s'était déclaré dans les immondices. Une colonne d'épaisse fumée noire était visible à plusieurs kilomètres à la ronde dans la Basse-Meuse. La chaleur ou un phénomène d'auto-combustion pourraient expliquer l'origine du sinistre qui n'a causé aucun dégât et on ne déplore pas de blessés. Vers 16h30 le feu était sous contrôle.
Aux environs de 20 hr 30, les hommes du feu ont dû revenir sur place car de nouveaux foyers se déclaraient.
Ci-dessous quelques photos prises sur place. (P. Neufcour)
La colonne de fumée était visible de loin
Une grue et un bulldozer sont venus en renfort des pompiers
Le feu a été attaqué par plusieurs côtés
Une partie des véhicules sur place, dont des citernes
Les Visétois Philippe de Froidmont et sa famille, actuellement à l’île Maurice, vivent un réel cauchemar. Leur départ leur a déjà coûté 3.000 euros de plus que prévu. Et leur retour, prévu mercredi, pourrait être plus dramatique encore. Explications.
Le Visétois Philippe de Froidemont – dont les parents tiennent la bijouterie bien connue dans la Cité de l’Oie – son épouse Stéphanie et leurs enfants Jeanne (3 ans) et Maurice (5) se préparaient au paradis en s’octroyant un voyage de dix jours à l’île Maurice. Au final, ils vivent un véritable cauchemar. En cause, un départ, de l’aéroport de Francfort, quelque peu chahuté, qui a depuis lors hypothéqué leur retour… Et leurs finances.
« Nous sommes partis samedi, raconte M. de Froidmont. Comme notre vol Air France devait décoller à 12h05, nous avions toutefois réservé un hôtel la veille, juste à côté de l’aéroport. Nous l’avons quitté à 9h le samedi. Mais, arrivés au check-in, on s’est aperçu qu’il y avait une file de 2 à 300 personnes. Il y avait une seule dame pour encoder trois vols.»
L’enregistrement a bien eu lieu. Mais trop tard. - DR
Ce n’est finalement qu’à 11h45 que la petite famille est enregistrée. « On a donc couru, mais en arrivant à la porte d’embarquement, à 11h50, elle était fermée. Plusieurs personnes, dont une grosse équipe de football, étaient dans le même cas que nous ». Après avoir contacté son agence de voyages et cherché en vain un comptoir d’Air France à Francfort, Philippe de Froidmont, craignant de perdre la totalité de son voyage, décide alors de réserver, à ses frais, un autre vol, sur une autre compagnie. Dont coût : 3.040 euros.
Pas de remboursement
Une mauvaise nouvelle, certes, mais qui permet toutefois aux Visétois d’arriver à destination. Qui pensent alors que le pire est derrière eux. Lorsqu’ils appellent à nouveau leur agence de voyages, c’est en effet pour envisager le remboursement des 3.000 euros. Mais les nouvelles seront tout autres : non seulement ce remboursement s’avère impossible, mais, en outre, le vol retour, prévu ce mercredi, est également compromis. « On m’a en effet annoncé que le tour-opérateur avait annulé notre vol retour, parce que nous ne nous étions pas présentés au vol aller, continue le Visétois. Mon agence de voyages m’a donc conseillé de réserver un autre vol, en direct, pour près de 4.000 euros. »
Via sa famille en Belgique, Philippe de Froidmont parvient toutefois à entrer en contact avec Air France. Où on lui tient un autre discours : son vol retour serait toujours valable, à condition payer une pénalité de « no show » de 125 euros par billet. Voire de 500 par personne, sa destination étant hors Europe. Nouveau surcoût en perspective donc. Le problème, c’est que personne, même au sein de l’agence de voyages, ne peut lui confirmer cette dernière information.
Retour : toujours l’inconnue
« Nous devons donc rentrer mercredi, mais je ne sais toujours pas comment, déplore Philippe de Froidmont. Soit je réserve un autre vol, et ça me coûtera encore 4.000 euros, qu’on ne me remboursera sans doute jamais. Soit je tente le vol Air France et ça marche, et je devrai alors payer 500 ou 2.000 euros en plus que prévu. Soit j’essaie Air France et ça ne marche pas. Et il ne me restera plus alors que la solution des last minute. Qui peuvent monter à 6 ou 7.000 euros… »
Dans le meilleur des cas, le séjour à 6.500 euros de M. de Froidmont et sa famille va donc lui coûter 10.000 euros. Dans le pire, la facture pourrait monter jusqu’à 17.000 euros. Le tout pour des vacances loin d’être idylliques : « La situation est tellement stressante qu’on n’en profite pas », termine-t-il. Son seul espoir ? Retrouver des personnes qui ont connu la même mésaventure que lui à Francfort. Ce qui donnerait du poids à sa réclamation et permettrait donc d’imputer la faute à l’aéroport allemand ou à la compagnie aérienne française et ouvrirait ainsi la voie à un dédommagement ultérieur. Sans ça, ces vacances à l’île Maurice risquent bien de figurer parmi les souvenirs à oublier à jamais…
«Trois jours qu’on travaille sur ce dossier»
Du côté de l’agence de voyages liégeoise, on explique faire tout son possible pour tenter d’arranger les choses, et notamment le voyage de retour de la famille de Froidmont. Mais la situation est loin d’être simple : « Ça fait trois jours que j’ai une personne qui travaille à temps-plein sur ce dossier. Et je me démène aussi de mon côté. Mais il y a plusieurs problèmes. D’un côté, même si je ne remets pas la parole de M. de Froidmont en doute, je ne peux pas confirmer au tour-opérateur ou à Air France qu’il était bien là à l’heure au moment du départ. L’autre problème, c’est qu’il a racheté d’initiative des billets d’avion auprès d’une autre compagnie. Quand il m’a appelé, il l’avait déjà fait. Or, quand un client rate un vol, normalement, on recontacte la compagnie aérienne pour booker de suite un autre vol chez elle. Mais là, c’était impossible. »
Résultat : peu voire aucune chance qu’Air France rembourse les 3.040 euros versés à un concurrent. Et, corollaire, le « no show » du départ entraîne l’annulation du vol retour. « C’est en tout cas ce que le tour-opérateur et Air France nous ont dit au départ. Mais, aux dernières nouvelles, le vol retour serait toujours confirmé, mais avec une pénalité de 500 euros par ticket. J’ai quand même essayé de vérifier. J’ai rappelé le commercial d’Air France qui me dit de son côté qu’il n’a jamais vu ça. J’attends donc un dernier retour de sa part, mais, à l’heure actuelle, je ne peux pas garantir que M. de Froidmont pourra reprendre son vol Air France mercredi. »
Un autre vol à 13h55
Que faire dès lors ? « S’il prend un vol dans une autre compagnie, ça risque de lui coûter plus cher et de le priver définitivement de toute compensation. S’il réussit à embarquer avec Air France, ce sera un moindre mal : ça lui coûtera 2.000 euros, mais on aura alors une chance de récupérer une partie. Surtout si d’autres personnes viennent confirmer le problème au check-in, ce serait l’idéal. » D’autant que l’agence a déjà introduit des plaintes, et va encore le faire. « Mais, dans tous les cas, on n’aura pas de réponse avant mercredi », regrette le responsable de l’agence de voyages.
Le mieux aurait été d’attendre deux heures samedi dernier. Un vol d’Air France décollait en effet de Francfort à 13h55, pour la même destination. « Ça aurait été juste pour la correspondance, mais c’était faisable. Et s’il avait pris cet avion-là, il n’y aurait eu aucun souci… »
Deux élèves de l’athénée royal de Visé, mineurs d’âge, ont été interceptés par la police de la Zone Basse-Meuse tôt dimanche matin après s’être introduits dans leur école. Ils ont tenté de voler du matériel informatique.
Dimanche dernier, vers 1h30 du matin, l’alarme de l’athénée royal de Visé s’est déclenchée. Deux jeunes élèves de l’athénée, âgés de 16 et 17 ans, s’étaient introduits dans l’enceinte de l’école par une ouverture dans un grillage. « Ils étaient chez un des deux jeunes et ils sont sortis. Ils se sont donc introduits dans la cour de leur école puis dans les bâtiments pour y dérober du matériel informatique qui a été retrouvé dans un jardin voisin, prêt à être emporté. Mais comme l’alarme s’est déclenchée, la police s’est rendue rapidement sur place, prévenue aussi par les voisins. Elle a intercepté un des deux jeunes. Dans son sac à dos, les policiers ont retrouvé une réplique d’arme airsoft qui propulse de petites billes en plastique. Cet adolescent a révélé le nom de son « complice » qui a également été interpellé. Les deux mineurs ont été entendus mais pas privés de liberté ni déférés au parquet de la Jeunesse mais ils devront répondre de leurs actes.
La direction de l’athénée royal de Visé se refuse à tout commentaire.
Hier, vers 9h30, des promeneurs se trouvant quai des Fermettes à Visé ont aperçu un corps flottant dans les eaux du fleuve.
Les pompiers et la Police de la zone Basse-Meuse sont immédiatement venus sur place et la malheureuse victime a été repêchée.
Selon les premières constatations, la victime d'origine africaine serait âgée d'une quarantaine d'année. Il semblerait qu'il s'agisse d'un décès accidentel, une personne correspondant à ce signalement serait tombée dans la Meuse il n'y a que quelques jours. Cette macabre découverte n'aurait donc aucun lien avec les inondations de la semaine dernière.
Une autopsie aura lieu afin que le Parquet obtienne tous les renseignements utiles.