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Faits divers

  • Horrible découverte à Hermalle : les bras et les jambes d’une femme retrouvés dans un frigo qui flottait sur le canal Albert !

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    Pierre Neufcour

    Ce mardi, un témoin a contacté les forces de l’ordre pour signaler qu’un frigo flottait sur le canal Albert, à hauteur de Hermalle-sous-Argenteau. Un appel qui a conduit à une bien macabre découverte puisque, dans ce dernier, les enquêteurs ont découvert quatre membres : deux bras et deux jambes.

    Une bien macabre découverte a été faite, mardi, sur le canal Albert, à hauteur de Hermalle-sous-Argenteau, non loin de la caserne des pompiers, face au garage « Des Sports ».

    Une odeur nauséabonde s’échappait du frigo, ce qui a poussé le témoin à contacter les forces de l’ordre

    Par chance, au même moment, une équipe de la police de la navigation (SPN) se trouvait à proximité de l’endroit où la découverte venait d’être réalisée. Les policiers sont donc intervenus sur place et ils ont sorti le frigo de l’eau. Selon nos informations le frigo en question était relativement petit. Lorsqu’ils l’ont ouvert, ils ont découvert des membres humains : deux bras et deux jambes.

    Les membres d’une femme

    Il s’agit, effectivement, de bras et de jambes appartenant à un être humain. Inévitablement, le parquet de Liège a été avisé des faits, « un Juge d’instruction a été saisi et les devoirs d’enquête sont en cours », précise Catherine Collignon, premier Substitut du procureur du Roi, notamment en charge de la presse. Selon nos informations toujours, un médecin légiste ainsi que le laboratoire s’est rendu sur place ce mardi, dans le courant de la journée, afin de réaliser les premières constatations. Il s’agit de membres appartenant à une femme. Les ongles portaient d’ailleurs du vernis.

    Un médecin légiste a réalisé ce mardi les premières constatations sur place.
    Un médecin légiste a réalisé ce mardi les premières constatations sur place. - Pierre Neufcour

    L’enquête a été confiée à la police judiciaire fédérale (PJF) de Liège. Une enquête qui, dès lors, ne s’annonce pas simple puisque si on sait où a été retrouvé le frigo, les enquêteurs ignorent où il a été jeté à l’eau. Ça peut tout à fait avoir été fait à Vivegnis ou à Herstal, par exemple, ou plus en amont encore. Mais il n’est pas non plus exclu que ce petit frigo ait été jeté depuis un bateau ou sorti du coffre d‘un véhicule qui, lui, peut venir des quatre coins de la Belgique voire de plus loin encore. Ce qui étend et complique considérablement les recherches.

    De son côté, le bourgmestre d’Oupeye, Serge Fillot, a été informé sur le coup de 12h45. « L’enquête en est actuellement à ses débuts. Je suis choqué que de tels faits se passent dans notre région. En tant qu’homme et que bourgmestre, j’espère sincèrement que l’auteur des faits sera arrêté et devra répondre de ses actes. J’espère également que la famille pourra faire son deuil comme il se doit », explique-t-il.

    Notons que le DVI, le service d’identification des victimes, s’est également rendu à Hermalle-sous-Argenteau ce mardi après-midi.

    Laura Salamon (Avec A.B. et E.D.)

     

  • Des ouvriers communaux de Visé menacés au canif parce qu’ils arrosaient des fleurs suspendues : « Ce geste est tout simplement inacceptable »

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    Ce lundi matin, deux ouvriers communaux de Visé ont été menacés au canif parce qu’ils arrosaient les fleurs suspendues sur l’avenue Albert 1er. L’homme était dérangé par… le bruit de la machine. Une plainte a été déposée.

    C’est une sacrée mésaventure vécue ce lundi matin par deux ouvriers de la commune de Visé. Vers 6h15 du matin, les deux hommes se sont dirigés vers l’avenue Albert 1er pour y arroser des fleurs qui sont suspendues à quelques mètres de hauteur.

    Pour ce faire, et pour arriver jusqu’aux fleurs, l’arrosage se fait avec une perche qui est reliée à un tuyau, lui-même alimenté en eau par une pompe thermique : « Et cette pompe produit du bruit, un bruit de tondeuse », explique Charles Havard, le directeur général de la commune.

    Il descend de chez lui

    Soudain, un homme a commencé à vociférer depuis sa fenêtre en direction des deux ouvriers. Mais ceux-ci n’ont rien entendu à cause du bruit de la pompe. Bien remonté, l’homme est descendu de chez lui… canif à la main. : « Il s’est montré menaçant, mais il n’a pas eu de gestes envers nos hommes. C’était plutôt envers le matériel qu’il en avait. Il voulait couper le tuyau d’arrosage. Il s’est approché d’eux sans les toucher », ajoute encore le DG.

    Mais ce n’est pas tout. L’homme est rentré chez lui et est revenu quelques minutes plus tard : « Il a arraché la perche des mains de l’ouvrier qui arrosait. Il a voulu rentrer dans le camion pour couper le moteur. À l’intérieur, un des deux ouvriers était au téléphone avec la police. Les policiers lui ont conseillé de ne pas s’interposer vu qu’ils allaient arriver dans cinq minutes. Il a arraché la perche mais il n’a pas coupé les tuyaux ».

    Plainte déposée

    Une fois sur place, la police a donné raison aux deux agents communaux : « Ce geste est tout simplement inacceptable. Si la personne est profondément dérangée par l’arrosage, on peut pacifiquement trouver des solutions, c’est possible. Les élus et les fonctionnaires de la commune sont facilement joignables. Dans tous les cas, on ne réagit pas comme ça, encore moins avec un canif. Nous réalisons l’arrosage le matin très tôt pour ne pas déranger la circulation vu qu’il s’agit d’un véhicule à plateau avec une citerne par-dessus. Et puis, on n’arrose pas en été pendant les heures chaudes. On le fait soit le matin, soit en soirée ».

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    Ce geste est tout simplement inacceptable. Si la personne est profondément dérangée par l’arrosage, elle peut nous en parler, on peut trouver des solutions.
    Charles Havard, Directeur général commune de Visé

    Une plainte a été déposée par les ouvriers et le dossier sera transmis au parquet de Liège : « Nos deux hommes ont été choqués par cette scène et ont un certificat pour quelques jours. En ce qui nous concerne, si le parquet poursuit, nous réclamerons les frais que nous coûtera l’absence des ouvriers », termine Charles Havard.

    Par Stefano Barattini

    Journaliste La Meuse et Karrré

  • L’entrepôt qui a brûlé à Visé abritait à un laboratoire clandestin de drogues 

     

     
     
    Des fûts de 200 litres de produits entrant dans l’élaboration de drogues synthétiques ont été découverts dans l’entrepôt qui a brûlé, dans la nuit de vendredi à samedi dernier, dans le zoning de Visé. 
    Samedi dernier, vers 5 heures, un violent incendie s’était déclaré dans un hall situé rue d’Artagnan, dans le zoning de Visé. Les pompiers et les policiers de la Basse-Meuse étaient très vite arrivés sur les lieux.
    Alain Lambert, le chef de corps de la police de la Basse-Meuse, avait confirmé l’information. « En effet, c’est un incendie d’usine. Le labo de la police judiciaire fédérale (PJF) de Liège est sur place. Une enquête est en cours pour déterminer l’origine du sinistre car on suspecte la présence d’un laboratoire clandestin de produits stupéfiants synthétiques. Il n’y a pas de victime à déplorer. »
    Au moment où l’incendie s’est déclaré, plusieurs personnes ont quitté le hall industriel dans une certaine précipitation. Ils ont embarqué dans un camion et ils ont défoncé une barrière afin de disparaître au plus vite.
    Une fois le sinistre maîtrisé, au moins deux fûts de 200 litres remplis d’un produit destiné à la confection de drogues de synthèse ont été découverts dans l’entrepôt. « Des produits qui, à eux seuls, valent plus de 100.000 € », détaille une source proche du dossier.
    D’autres indices collectés sur les lieux par la PJF de Liège indiquent, clairement, qu’un laboratoire clandestin de fabrication de drogues synthétiques avait pris ses quartiers à Visé. Si les premières constatations ont été réalisées par les équipes d’intervention de la police de la Basse-Meuse, l’enquête a, quant à elle, été prise en charge par la section « stupéfiants » de la police judiciaire fédérale de Liège.
    Surveillances policières
    Durant plusieurs jours, le site industriel a été placé sous haute surveillance policière au cas où quelqu’un aurait eu l’idée et l’envie de récupérer les fûts. Mais rien de tel ne s’est produit.
    Le propriétaire du hall a été entendu par les enquêteurs. Il a expliqué qu’il n’avait pas établi de contrat de location avec l’occupant des lieux. Un fameux caillou dans sa chaussure au vu des moyens déployés lors de l’incendie mais également de la découverte du laboratoire clandestin et du coût de l’évacuation des produits et de la remise en état du site.
    L’addition se chiffre, d’ores et déjà, à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Sans l’existence de ce fameux contrat de location, il s’agira, pour le propriétaire des lieux, de démontrer qu’il n’a rien à voir dans cette histoire. Ajoutons qu’à l’heure actuelle, rien ne semble indiquer qu’il est impliqué dans ce dossier.
    Vendredi, en fin de journée, personne n’avait encore été identifié ou interpellé.
    (Arnaud Bisschop pour La Meuse)

  • Fuite d’eau rue des Francs Arquebusiers à Visé: la rue est toujours fermée

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    Les travaux se poursuivent pour réparer la fuite d’eau rue des Francs Arquebusiers toute cette semaine.

    Vendredi dernier vers15h40, une conduite d’eau s’est rompue rue des Francs Arquebusiers à Visé. Le tarmac s’est soulevé et la rue a été totalement fermée à la circulation. La CILE et Résa sont intervenus car la conduite d’eau se trouve à côté d’une conduite de gaz.

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    Les causes de la fuite sont désormais connues suite à un « courant vagabond » qui a attaqué la fonte de la conduite. Les travaux de remise en état par la CILE ont débuté. Les conduites d’eau seront remplacées sur une trentaine de mètres après l’arrachage de 250 m² de tarmac. Les travaux vont durer toute cette fin de semaine et peut-être au début de la semaine prochaine avant que la circulation ne puisse être rétablie normalement dans la rue.

    (Marc Gérardy pour La Meuse)

  • Trois cambrioleurs arrêtés à Visé: ils avaient visité deux maisons et une voiture

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    Vendredi matin, la police de la Basse-Meuse a mis la main sur trois personnes soupçonnées de plusieurs vols commis à Visé la nuit précédente. L’alerte avait été donnée un peu plus tôt par un habitant des hauteurs de la Cité de l’Oie. Réveillé par les aboiements de son chien, il avait vu sa porte d’entrée claquer brutalement lorsqu’il s’était levé pour voir de quoi il retournait.

    Comprenant qu’il venait de mettre des voleurs en fuite, il avait immédiatement formé le 101 pour signaler les faits. Plusieurs équipes de la police de la Basse-Meuse se sont alors mises en chasse. Et l’une d’entre elles a eu la main heureuse en gare de Visé, où trois individus à l’allure suspecte ont été repérés. Leur contrôle a confirmé les soupçons des limiers bassimosans : le butin du dernier cambriolage a en effet été retrouvé en leur possession.

    Ce samedi, ils ont été déférés au parquet de Liège, où le magistrat de garde a requis un mandat d’arrêt à leur encontre. Ces trois personnes, en séjour illégal, sont en effet soupçonnées au total de trois faits, commis dans les rues de Berneau, de Maastricht et de la Wade : un vol dans une habitation, une tentative de vol dans une autre maison ainsi qu’un vol dans une voiture. Ces trois faits auraient tous été commis dans la nuit de jeudi à vendredi.

    Apparemment originaires de Maastricht, les trois voleurs ont donc été cueillis alors qu’ils se préparaient à rentrer aux Pays-Bas avec leur butin.

    Par Geoffrey Wolff

    Journaliste à La Meuse