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Voyage

  • Venez admirer les 250 camping-cars stationnés ce week-end à la caserne de Saive

     

    Une grande visibilité de conduite.
    Une grande visibilité de conduite. - P.Neufcour

    Des grands, des petits, des neutres, des colorés, des simples ou des remplis de gadgets… Pour les amateurs de camping-cars, c’est un moment à ne pas rater.

     

    De toutes les sortes.
    De toutes les sortes. - P.Neufcour

    Quelque 250 d’entre-eux sont en effet réunis depuis ce jeudi sur les différents parkings de l’ex-caserne de Saive à Blegny. Ils proviennent de neuf pays d’Europe et sont venus ici pour participer à leur convention annuelle qui se déroule cette année en Belgique. On y retrouvait des Grecs, des Anglais, des Suisses, des Français, des Portugais, des Catalans, des Italiens, des Belges évidement...

     

    Une Fédération internationale.
    Une Fédération internationale. - P.Neufcour

    « Oui, cette année, c’était la Belgique, confirme Philippe Pire, le président français de l’association. Et c’est à l’invitation du bourgmestre de Blegny, Marc Bolland et de la Province de Liège que nous tenons la convention ici. »

     

    Beaucoup sont français.
    Beaucoup sont français. - P.Neufcour

    Il faut dire qu’il fallait tout de même beaucoup de places pour y stationner leurs 250 véhicules dont les plus grands font malgré tout… 12 mètres ! Et des installations suffisantes pour assurer le confort des 500 passagers.

     

    Long de plus de 10 m.
    Long de plus de 10 m. - P.Neufcour

    Une convention qui n’a rien de rébarbative pour les membres puisqu’aucune conférence n’est prévue, juste des visites à Blegny-Mine, à Val Dieu et à Liège. « On ira en car bien sûr, pour ne pas encombrer la ville avec nos véhicules », rigole Philippe Pire. « Et le reste du temps, on est surtout là pour se revoir et faire la fête entre nous. »

     

    Le plaisir de se rencontrer.
    Un groupe de camping-caristes issus de toutes les régions d'Italie - P.Nf.

    Mais c’est aussi l’occasion pour le grand public d’aller admirer plusieurs belles machines que les propriétaires se feront un plaisir de leur faire visiter. D’autant plus que ce type de tourisme qui offre une belle liberté de déplacement a le vent en poupe ces dernières années.

     

    Un intérieur confortable.
    Un intérieur confortable. - P.Nf.
    On peut même y garer sa voiture.
    On peut même y garer sa voiture. - P.Nf.
    La salle de bains.
    La salle de bains. - P.Nf.
    Un bel espace aménagé.
    Un bel espace aménagé. - P.Nf

    Si le cœur vous en dit, sachez que les camping-cars cars seront présents à Saive ces trois jours-ci et qu’ils repartiront progressivement dans la journée de lundi.

     

    Venus de partout dont de Grèce.
    Venus de partout dont de Grèce. - P.Nf

    Un design moderne.
    Un design moderne. - P.Nf
  • Le cauchemar de ces Visétois: leurs vacances passent de 6.500€ à 10 voire… 17.000€!

     

    Stéphanie, Philippe, Jeanne et Maurice avaient finalement réussi à prendre un autre vol.
    Stéphanie, Philippe, Jeanne et Maurice avaient finalement réussi à prendre un autre vol. - DR

     

    Le Visétois Philippe de Froidemont – dont les parents tiennent la bijouterie bien connue dans la Cité de l’Oie – son épouse Stéphanie et leurs enfants Jeanne (3 ans) et Maurice (5) se préparaient au paradis en s’octroyant un voyage de dix jours à l’île Maurice. Au final, ils vivent un véritable cauchemar. En cause, un départ, de l’aéroport de Francfort, quelque peu chahuté, qui a depuis lors hypothéqué leur retour… Et leurs finances.

    « Nous sommes partis samedi, raconte M. de Froidmont. Comme notre vol Air France devait décoller à 12h05, nous avions toutefois réservé un hôtel la veille, juste à côté de l’aéroport. Nous l’avons quitté à 9h le samedi. Mais, arrivés au check-in, on s’est aperçu qu’il y avait une file de 2 à 300 personnes. Il y avait une seule dame pour encoder trois vols. »

     

    L’enregistrement a bien eu lieu. Mais trop tard.
    L’enregistrement a bien eu lieu. Mais trop tard. - DR

    Ce n’est finalement qu’à 11h45 que la petite famille est enregistrée. « On a donc couru, mais en arrivant à la porte d’embarquement, à 11h50, elle était fermée. Plusieurs personnes, dont une grosse équipe de football, étaient dans le même cas que nous ». Après avoir contacté son agence de voyages et cherché en vain un comptoir d’Air France à Francfort, Philippe de Froidmont, craignant de perdre la totalité de son voyage, décide alors de réserver, à ses frais, un autre vol, sur une autre compagnie. Dont coût : 3.040 euros.

    Pas de remboursement

    Une mauvaise nouvelle, certes, mais qui permet toutefois aux Visétois d’arriver à destination. Qui pensent alors que le pire est derrière eux. Lorsqu’ils appellent à nouveau leur agence de voyages, c’est en effet pour envisager le remboursement des 3.000 euros. Mais les nouvelles seront tout autres : non seulement ce remboursement s’avère impossible, mais, en outre, le vol retour, prévu ce mercredi, est également compromis. « On m’a en effet annoncé que le tour-opérateur avait annulé notre vol retour, parce que nous ne nous étions pas présentés au vol aller, continue le Visétois. Mon agence de voyages m’a donc conseillé de réserver un autre vol, en direct, pour près de 4.000 euros. »

    Via sa famille en Belgique, Philippe de Froidmont parvient toutefois à entrer en contact avec Air France. Où on lui tient un autre discours : son vol retour serait toujours valable, à condition payer une pénalité de « no show » de 125 euros par billet. Voire de 500 par personne, sa destination étant hors Europe. Nouveau surcoût en perspective donc. Le problème, c’est que personne, même au sein de l’agence de voyages, ne peut lui confirmer cette dernière information.

    Retour : toujours l’inconnue

    « Nous devons donc rentrer mercredi, mais je ne sais toujours pas comment, déplore Philippe de Froidmont. Soit je réserve un autre vol, et ça me coûtera encore 4.000 euros, qu’on ne me remboursera sans doute jamais. Soit je tente le vol Air France et ça marche, et je devrai alors payer 500 ou 2.000 euros en plus que prévu. Soit j’essaie Air France et ça ne marche pas. Et il ne me restera plus alors que la solution des last minute. Qui peuvent monter à 6 ou 7.000 euros… »

    Dans le meilleur des cas, le séjour à 6.500 euros de M. de Froidmont et sa famille va donc lui coûter 10.000 euros. Dans le pire, la facture pourrait monter jusqu’à 17.000 euros. Le tout pour des vacances loin d’être idylliques : « La situation est tellement stressante qu’on n’en profite pas », termine-t-il. Son seul espoir ? Retrouver des personnes qui ont connu la même mésaventure que lui à Francfort. Ce qui donnerait du poids à sa réclamation et permettrait donc d’imputer la faute à l’aéroport allemand ou à la compagnie aérienne française et ouvrirait ainsi la voie à un dédommagement ultérieur. Sans ça, ces vacances à l’île Maurice risquent bien de figurer parmi les souvenirs à oublier à jamais…

    «Trois jours qu’on travaille sur ce dossier»

    Du côté de l’agence de voyages liégeoise, on explique faire tout son possible pour tenter d’arranger les choses, et notamment le voyage de retour de la famille de Froidmont. Mais la situation est loin d’être simple : « Ça fait trois jours que j’ai une personne qui travaille à temps-plein sur ce dossier. Et je me démène aussi de mon côté. Mais il y a plusieurs problèmes. D’un côté, même si je ne remets pas la parole de M. de Froidmont en doute, je ne peux pas confirmer au tour-opérateur ou à Air France qu’il était bien là à l’heure au moment du départ. L’autre problème, c’est qu’il a racheté d’initiative des billets d’avion auprès d’une autre compagnie. Quand il m’a appelé, il l’avait déjà fait. Or, quand un client rate un vol, normalement, on recontacte la compagnie aérienne pour booker de suite un autre vol chez elle. Mais là, c’était impossible. »

    Résultat : peu voire aucune chance qu’Air France rembourse les 3.040 euros versés à un concurrent. Et, corollaire, le « no show » du départ entraîne l’annulation du vol retour. « C’est en tout cas ce que le tour-opérateur et Air France nous ont dit au départ. Mais, aux dernières nouvelles, le vol retour serait toujours confirmé, mais avec une pénalité de 500 euros par ticket. J’ai quand même essayé de vérifier. J’ai rappelé le commercial d’Air France qui me dit de son côté qu’il n’a jamais vu ça. J’attends donc un dernier retour de sa part, mais, à l’heure actuelle, je ne peux pas garantir que M. de Froidmont pourra reprendre son vol Air France mercredi. »

    Un autre vol à 13h55

    Que faire dès lors ? « S’il prend un vol dans une autre compagnie, ça risque de lui coûter plus cher et de le priver définitivement de toute compensation. S’il réussit à embarquer avec Air France, ce sera un moindre mal : ça lui coûtera 2.000 euros, mais on aura alors une chance de récupérer une partie. Surtout si d’autres personnes viennent confirmer le problème au check-in, ce serait l’idéal. » D’autant que l’agence a déjà introduit des plaintes, et va encore le faire. « Mais, dans tous les cas, on n’aura pas de réponse avant mercredi », regrette le responsable de l’agence de voyages.

    Le mieux aurait été d’attendre deux heures samedi dernier. Un vol d’Air France décollait en effet de Francfort à 13h55, pour la même destination. « Ça aurait été juste pour la correspondance, mais c’était faisable. Et s’il avait pris cet avion-là, il n’y aurait eu aucun souci… »