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Portrait

  • Studio Nélissen à Visé : 110 ans d'art photographique

     

    Dans la Basse-Meuse, rares sont les habitants qui ne connaissent pas "chez Nélissen", le studio photo exploité par Joëlle Verlaine, petit-fille du fondateur, Nic Nélissen.

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    Joëlle - Jojo - est réputée comme portraitiste. On vient parfois de loin se faire photographier  chez Nelissen à Visé ! Car Jojo est également reconnue par ses pairs : elle figure en bonne place sur la liste des meilleurs portraitistes belges. Et ce n'est pas tout : elle est reprise également parmi les meilleurs photographes européens. Un diplôme dans la vitrine en atteste. Tous le deux ans, notre visétoise expose ses travaux à la biennale internationale de Bourbon-Lancy (en Bourgogne) à l'évènement "L'été des portraits". 

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    Philippeville, actuellement

    Cette année, Joëlle expose ses travaux à l'exposition qui se tient à Philippeville du 30 juin au 30 septembre sur le thème "les familles". Elle a été sélectionnée dans la catégorie des photographes professionnels.

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    En été 2018, la toute première édition du Festival Photo a connu un franc succès, avec plus de 1500 visiteurs. Il était constitué d’un concours photo avec 60 finalistes, exposés dans la vitrine des Halles. Parmi eux, les 12 œuvres primées ont été agrandies sur bâches de 2x2m et exposées aux entrées de la Ville. D’autre part, 3 expositions de photographes professionnels ont été présentées à la Caserne des Fours, à l’ancienne Justice de Paix, ainsi qu’à la Chapelle des Remparts. Ces lieux insolites rejoignaient ainsi le thème de l’année 2018 : la Wallonie insolite. Ont aussi eu lieu des conférences et des visites guidées…

    En 2021, la deuxième édition avait pour thème le sport. Quelque 2000 visiteurs ont pu à nouveau admirer les photos de professionnels: Derek Malou, photographe aventurier, Marc Bossiroy, sur l’école moto Belgian Motorcycle Academy, plusieurs photoreporters de l’agence Belga, au sein de deux rétrospectives spectaculaires, ainsi que le collectif Huma, avec un reportage sur le football féminin en Belgique et ailleurs. A nouveau, le concours photo a désigné 60 finalistes et 12 lauréats, imprimés sur des bâches géantes aux entrées de la ville.

    O B J E C T I F S D U P H E S T I V A L

    Promouvoir une photographie de qualité, notamment professionnelle; créer à Philippeville un événement estival récurrent et d’envergure internationale, tous les 2 ans, susceptible d’amener un large public; proposer des expositions visibles facilement et par le plus grand nombre Le thème des familles a été choisi afin d’attirer un public large et varié, mais pas forcément sensibilisé à la photographie a priori. Dans un souci d’accessibilité et de visibilité par rapport au thème, nous aimerions privilégier des lieux d’exposition fréquentés par les familles, comme les écoles par exemple. Attention, le thème “familles” s’entend au sens large, des surprises vous attendent… Photos : Denis Gauvain L’inauguration du PHestival, L’exposition annuelle des travaux d’élèves de l’école EAFC (Enseignement pour Adultes et Formation Continue) de Philippeville/Florennes, partenaire historique du PHestival. En couture sont conçues des « familles de sacs » Les sections menuiserie et techniques fluides construisent des animations pour égayer le parcours ; Plusieurs sections en langues étrangères ont géré la traduction du règlement du concours photo ; Les sections photo et informatique sont au premier plan de l’organisation L’école assure la promotion du PHestival et soutient le site internet Plusieurs professeurs et élèves font partie du Comité de gestion du PHestival

    Le concours a débuté le 28 avril 2022 et s'est clôturé le 28 avril 2023. Pour la 3e fois, ce grand concours photo est ouvert à tous : amateurs, professionnels, clubs photo, écoles… Un jury mixte, composé de professionnels d’une part et de représentants des organisateurs d’autre part, sélectionnera plusieurs dizaines de photographies sur le thème “Familles” (au sens large), au sein des 8 catégories proposées. Les photos des lauréats seront agrandies en format géant et exposées aux entrées de Philippeville. Vernissage du PHestival le vendredi 30 juin 2023. 

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    Les photos exposées par Joëlle Verlaine, Studio Nelissen à Visé

    DES EXPOSITIONS DE PROS

    Bien des talents existent, en Belgique et dans les pays voisins, qui font de la photographie leur métier. Il est encore trop tôt, à ce stade, pour citer les noms des professionnels qui garniront les cimaises du PHestival. Mais la volonté des organisateurs est de placer bien haut la barre de la qualité de l’événement :

    en invitant des sommités dans leur domaine, susceptibles d’attirer un public de fans ;

    en veillant à présenter une variété de sous-thèmes, susceptibles de plaire à un vaste public.

    en présentant les travaux sensibles et décalés de photographes ou de collectifs développant une approche humaniste.

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    1912-2023 : trois générations, une passion : la photographie

    En 1912, Nicolas Nelissen, mon grand-père, a 21 ans. Il crée un atelier de pose dans l’arrière-boutique de ses parents, boulangers rue du Collège à Visé. La guerre de 14-18 éclate, « Nic » est déporté en Allemagne.

    A son retour, il s’installe d’abord dans un bâtiment rescapé de l’incendie qui a ravagé Visé en août 1914 puis rue du Collège jusqu’en 1931. Durant cette période, il sillonne la Wallonie et photographie les reconstructions d’après- guerre.

    En 1931, il s’installe définitivement rue des Récollets : il agrandit la maison pour y établir un grand studio, des labos et un atelier ; il y emploiera jusqu’à 10 personnes ! Photographe officiel des pieux Franki, il couvre le chantier du canal Albert dans sa portion jusque Lanaye. Il photographie aussi beaucoup d’usines et de fabriques de la région.

    En 1940 : la guerre éclate et Visé est évacuée. La famille Nelissen se réfugie dans les Pyrénées jusqu’en septembre. Nicolas travaille avec un photographe français, à Bagnères de Bigorre. Ma mère, Marie-Thérèse, a 12 ans à l’époque. A leur retour, le magasin a été pillé, les marchandises et le matériel saccagés, il faut tout reprendre à zéro. Mon grand-père aide clandestinement la résistance pour les faux papiers. A la libération, il photographie les soldats américains qui « rêvent » à leur bien-aimée.

    En 1949, ma mère, Marie-Thérèse Nelissen (que les américains appelaient Thésy à la libération en 1945) a 21 ans. L'enseignement de la photographie est alors quasi inexistant en Belgique. Elle suit les cours de l’école Jean Werres, photographe portraitiste installé boulevard de la Sauvenière à Liège et commence avec son père sa carrière de photographe : à l’époque, elle faisait figure de pionnière.

    La relève semble assurée, mon grand-père peut s’adonner à sa deuxième passion, le cinéma amateur. Il filme en particulier la nature qu’il affectionne tant. Son film « l’abeille, cette inconnue » a été primé par une médaille d’or au Festival de Cannes amateur. Mon grand-père décède à 72 ans, en 1965.

    Mon père, Fernand Verlaine, architecte, a la passion de la photographie. Il renonce petit à petit à son métier d’architecte, pour perpétuer Photo Nelissen avec son épouse, Thésy. Dans les années 50-60, les affaires sont florissantes : on faisait la queue les jours de communions pour être photographié « le jour même ». Les mariés et leur suite venaient au studio juste après la cérémonie. Portraits de famille, bébés, photos d’art, cartes d’identité : le studio fonctionne à plein régime. On développe encore les films amateurs en noir et blanc à la maison. Tous les travaux professionnels sont réalisés entièrement chez Photo Nelissen. On retouche les photos à la main. Ma sœur et moi, toutes petites, avons connu l’odeur de l’hyposulfite, classé et coupé des milliers de photos « amateur », joué dans l’atelier et vu la vie à travers un objectif.

    Une partie de l’étalage est aussi consacrée au matériel : on vend des appareils, du petit Instamatic qui met la photo à la portée de tous au réflex sophistiqué dont papa explique aux clients les infinies possibilités avec une patience d’ange. Maman est derrière son comptoir : la clientèle est nombreuse, fidèle, habituée à un service de qualité et je travaille souvent au magasin, j’observe, je me lance : le contact avec les clients m’a toujours plu.

    Pensant peut-être reprendre le flambeau, je fais trois ans de photographie à l’ICADI, avant de me lancer, comme mon grand-père, dans une seconde passion : l’archéologie. Mais Papa décède très jeune, en 1986 J’ai 23 ans, je termine ma licence en archéologie et reprend le magasin avec maman. Petit à petit, la concurrence devient féroce : la revente d’appareils photo avec le service professionnel que nous procurions, est évincée par la grande distribution.

    La photographie, miroir de la société, reflète ses profondes mutations. Dès 1990, je me spécialise notamment dans les portraits de femmes enceintes, d’enfants, de famille et de groupes. Au début du XXIème siècle, l’arrivée de la photo numérique marque un tournant irréversible : fini le plaisir d’apporter ses films à développer, de les coller dans un album,…Tout le monde fait des photos, on ne les imprime plus beaucoup. En tant que photographe, je dois rester à la pointe techniquement, évoluer, et dois me concentrer sur mon savoir-faire ancestral : la prise de vue (ça tombe bien, pour une archéologue !) : de la carte d’identité au reportage, mais surtout au studio.

    2010 : les horaires du magasin « Photo Nelissen » sont aménagés pour pouvoir concentrer tout mon savoir-faire sur la prise de vue en studio, équipé du meilleur matériel. L’accueil reste le même qu’il y a un siècle, la passion aussi. Merci de votre visite à cette exposition.

    Il y a 3 ans, à l'âge de 92 ans, Thésy a arrêté d'exercer son métier de photographe.

    Joëlle Verlaine

    Photo Nelissen 54, rue des Récollets 4600 Visé

    Tél. 04/379.11.41 

    www.photonelissen.be

  • HOMMAGE A CLAUDE GAIER, HOMME MULTIPLE

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    HOMMAGE A CLAUDE GAIER, HOMME MULTIPLE

    La revue Liège/Musées actualités rend hommage à Claude Gaier, homme multiple s’il en était.

    Sa dernière œuvre fut d’installer la nouvelle présentation des armes au Palais Curtius. Il nous a quitté le 3 janvier 2021, à l’âge de 82 ans. Après des études à l’Athénée Liège 1, il entre à la FN au service Publicité et il y restera jusqu’en 1991, non sans avoir internationalisé les relations de la firme avec le monde entier. Il deviendra peu à peu directeur -conservateur du musée d’armes. Ses livres « QUATRE SIECLES D’ARMURERIE LIEGEOISE » ou HUIT SIECLES DE HOUILLERIE LIEGEOISE ou GRANDES BATAILLES DE L’HISTOIRE LIEGEOISE AU MOYEN-AGE » font encore autorité. Il sera plus d’une fois conférencier et auteurs d’articles pour la Société Archéo-Historique de Visé et collaborera avec les gildes d’Arquebusiers et d’Arbalétriers. Sa dernière conférence eut lieu à Richelle et traita du siège du château d’Argenteau en 1347.

    Dans cette revue, des hommages sont rendus par le bourgmestre de Liège WD (Willy Demeyer), par le président des amis du musée d’Armes, JPL (Jean-Pierre Leroi), par l’ancien conservateur du musée d’armes PJ (Philippe Joris) et par l’actuel LS (Loïc Servais) . L’intérêt de cette revue d’hommage est d’avoir énuméré 519 articles ou comptes-rendus entre 1960 et 2019. Naturellement plusieurs dizaines d’articles ont été écrites dans la revue du musée d’armes lancée en 1972, le Moyen-Age, les revues liégeoises comme le Vieux-Liège, la chronique archéologique du pays de Liège mais aussi plusieurs dizaines d’article dans des catalogues comme le siècle de Louis XIV où il était naturellement le référent pour l’industrie armurière. Son travail herstalien transpire dans les revue du musée de la ville d’Herstal, dans celle de l’association des industriels de Herstal et de sa région ou de la commune de Herstal. D’autres aspects de sa vie multiforme sont aussi notés : son implication de l’association Patrimoine Industriel Wallonie Bruxelles, son rôle de secrétaire du Grand Liège. Ses relations internationales sont aussi à mettre en avant en tant que président de l’association internationale des musées d’armes et d’histoire militaire de 1995 à 2004. Sa bibliographie mentionne des collaborations avec des institutions européennes (anglaises, italiennes, portugaises, française), américaines (Etats-Unis) et même asiatiques.

    Assurément Claude a laissé une œuvre remarquable. Il est bon que sa ville natale, Liège l’ait proclamé citoyen d’honneur. Merci à toi Claude.

    Pour la Srahv J.P.Lensen

  • Figure locale de Bassenge : 2000 km à pied. Bientôt l'apogée du périple un peu fou de Tristan (29 ans). Saint Jacques de Compostelle se profile à l'horizon ! ( + Vidéo )

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    Lu sur le blog de Bassenge, un article de mon excellent confrère et (néanmoins) ami Roger Wauters sur 

    Ce 11 juin, il en est déjà à sa 63ème étape et, en Espagne, il est parti de Foncebadón et reliera Ponferrada après avoir parcouru 28 km. Dans huit jours, il rejoindra, enfin, Saint Jacques de Compostelle après un long périple à pied. Tous les jours, Tristan publie une vidéo qui relate son parcours et les régions traversées.

    Voici celle qu'il a publiée ce matin :


    Alors, pourquoi ce périple ? 
    Le projet Danuta
    Comme il l'expliquait au journaliste de La Meuse au mois d'avril, Tristan Dyl  a baptisé le projet « Danuta », du nom de sa grand-mère polonaise, Danuta Brzozowska, née le 9 janvier 1938. « C’était une femme d’une grande humilité et d’une grande générosité. Son existence a été rythmée par les déportations, les conditions précaires lors de la Seconde Guerre mondiale mais elle a réussi à fonder une famille unie, transmettant les valeurs fondamentales à ses enfants et petits-enfants dont je fais partie. Disparue en septembre 2018, elle m’a confié un rêve que je conserve depuis près d’une décennie et que je réalise à présent pour elle, ma Babcia (grand-mère en polonais).
    Sa page Facebook cartonne !
    En effet ils sont déjà beaucoup plus d'un millier à le suivre et à lui manifester leur soutien. C'est aussi que la formule a tout pour plaire. Car, au fil des jours, Tristan nous raconte, avec moult détails historiques et autres, les régions françaises qu'il traverse à pied. Ses capsules vidéos et les splendides photos composent un carnet de route on ne peut plus alléchant. 
    Alors, comme nous, ne manquez pas de le suivre et de le soutenir dans cette épopée qui est sur le point de toucher à sa fin ! 
    Pour suivre le périple de Tristan, voici le lien :
     

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  • Benoît Huc, un liégeois passionné par la nature et les oiseaux, a sorti son premier livre : " ACCUEILLIR LES OISEAUX AU JARDIN "

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    Benoît Huc est cadreur à la RTBF.   Il est aussi réalisateur indépendant de nombreux reportages et documentaires TV consacrés au jardin et à la nature.  Il aime tout particulièrement " sublimer les beautés naturelles qui nous entourent mais que nous remarquons trop rarement ".  C’est dans cet esprit qu’il pratique aussi la photographie d’oiseaux.  Et comme il est persuadé qu’il faut bien connaître son sujet pour bien le photographier, il se renseigne abondamment sur les espèces observables dans son environnement.  Son premier livre est un petit guide pratique sur la façon de gérer un jardin pour y voir des oiseaux et pour les protéger.

     

    Un système " gagnant-gagnant ".

    Si l’auteur partage des méthodes efficaces pour profiter de la présence d’oiseaux au jardin, il souhaite avant tout que l’application de ses conseils favorise la biodiversité.  Il part en effet du constat, qu’en quelques dizaines d’années, nos paysages ont été grandement " dénaturés " (au sens propre du terme).   Une bonne partie de la végétation qui offre la protection et la nourriture aux oiseaux a en effet été éliminée.  Ainsi, par exemple, Il n’y a plus de haies entre les champs et, durant l’hiver, on n’y voit plus de plantes montées en graines susceptibles de nourrir l’avifaune.  Quant aux pulvérisations, elles tuent des végétaux, des insectes et de la vie en général…  Dans ce contexte où les oiseaux disparaissent toujours plus vite, l’auteur préconise d’envisager son jardin, ou une partie de son jardin, comme une petite réserve naturelle…  Il pense que c’est la première chose qu’un particulier puisse faire pour soutenir, à son niveau, les oiseaux et la nature en général...  Créer un tel cadre de vie autour de sa maison est en outre la garantie de beaucoup de plaisir !

     

    Le contenu du livre : ce petit guide pratique renseigne par exemple :

    • Quels oiseaux on peut trouver au jardin selon les régions et les périodes de l’année ?
    • Quels végétaux sont intéressants pour nourrir et abriter différentes espèces ?
    • Comment gérer les pelouses, les haies, … en fonction des oiseaux ?
    • Quels petits coins sont à privilégier dans un jardin pour les oiseaux ?
    • Comment attirer spécifiquement les hirondelles et les martinets chez soi ?
    • Comment construire et placer des nichoirs pour tous les oiseaux cavernicoles et semi-cavernicoles du jardin ?
    • Quelle est l’importance des points d’eau ?
    • Comment bien nourrir les oiseaux artificiellement ?
    • Comment reconnaître 60 espèces d’oiseaux potentiellement visibles au jardin ?
    • Dans quel coin du jardin a-t-on une chance de voir chacune de ces espèces ?

     

    Disponibilité du livre

    Le livre " Accueillir les oiseaux au jardin " peut être commandé dès maintenant via un e-mail à benoit.huc@skynet.be . 

    Page Facebook : https://www.facebook.com/benoit.huc.14
    Mail : benoit.huc@skynet.be

  • Jacques (Jacky) Donnay : un artiste, un peintre, un gars bien de chez nous

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    Photo : P. Neufcour

    Était-ce facile de porter un nom si connu dans le monde de l’art liégeois ? Plusieurs artistes portent déjà ce nom : Auguste Donnay (1862-1921) le peintre liégeois, Jean Donnay (1897-1992), le graveur de Cheratte mais aussi Adelin Donnay ou encore Séverine Donnay, sans parler de l’écrivain Maurice Donnay (1851-1945).

    Notre Jacques Donnay est natif de Visé (1947) et a son atelier à Dalhem. Le musée régional de Visé a déjà acquis non seulement des calendriers mais aussi des peintures (Don du peintre avec le bois de la Julienne d’Argenteau) et des dessins à la mine de plomb reproduits en 100 exemplaires et datant de 1984.

    Un achat récent en vente publique a permis d’accroitre le fonds de Jacques Donnay et ce qui est étonnant, c’est la succession des paysages qui s’échelonnent le long de la Meuse, d’aval en amont : l’île Robinson (acquis en 2017), puis les vieilles maisons du quai du Halage à Visé, la chapelle des voyageurs à Hermalle et les maisons de Préixhe (toutes les trois en 2018). Ici l’achat de 2020 concerne une vue de l’église Saint-Lambert à Hermalle avec le rivage de Meuse et une autre des maisons le long du Hemlot, qui est un bras de Meuse. La passerelle qui enjambe ce bras de Meuse est assez typique et il n’y a pas si longtemps s’y trouvait une écluse, qui fut détruite après l’inondation de 1996.

    On retrouve ce style si particulier de cet ancien élève de l’institut saint-Luc de Liège, qui fit une partie de sa carrière dans le domaine publicitaire. Il fait déborder son sujet à l’extérieur du cadre souligné par quelques lignes.

    Il a fait le buzz il y a 2 ans en voulant brûler ses œuvres. Habitant de Dalhem, il fait partie de groupes locaux, notamment les Enfants Belges (Les Rouges de Dalhem) qui fêtent cette année leur 150e anniversaire.

    J.P.Lensen

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