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Portrait - Page 3

  • Visé : la Fédération Européenne des Photographes attribue le titre de "European Photograph" à Jojo Verlaine

    14563345_10211200791881916_452110148678345279_n.jpgJuste récompense pour son travail et son talent décernée à "Jojo".

    Un jury international a jugé 12 des photos de sa production commerciale. C'est donc une décision de ses pairs de lui attribuer ce titre. Jojo explique : " C'est donc aussi grâce à vous, chers clients, que j'ai pu obtenir ce titre. J'en suis particulièrement fière et je voulais le partager avec vous. Je vais continuer à tenter de m'améliorer, à me remettre en question, à me former pour vous fournir de belles photos... à votre image et qui correspondent à vos attentes. Je vous souhaite de merveilleuse fêtes de fin d'année"

    Un tout grand bravo Jojo, je suis fier, lorsque j'étais (beaucoup) plus jeune, d'avoir pu bénéficier des conseils avisés de ton papa et de ta maman! Et je suis certain que tu seras toujours prête à partager ton savoir.

     

  • Visé - Richelle : le titre de "Meilleur Artisan Glacier de Belgique" attribué au glacier Hugo.

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    Meilleur Artisan Glacier de Belgique

    C'est le titre qui vient d'être attribué à Benjamin Vanderheyden, le futur patron du Glacier Hugo.

    En 2002, Benjamin sort diplômé de l'école d'hôtellerie de Spa. Il travaille trois ans en Belgique, en cuisine et en salle, avant de partir 2 ans dans le sud de la France, dans des maisons réputées. A son retour en Belgique, il apprend que le glacier Hugo cherche un ouvrier pour la fabrication. Richellois de naissance ayant toujours été admiratif de cet établissement, il se présente et Georges Streibel l'engage. Benjamin connaît les bases de la fabrication de la glace, mais Georges le forme au métier de glacier. Recettes, mode de fabrication, astuces du métier, "secrets de la maison", Georges transmet tout son savoir à son élève qui ne demande qu'à apprendre. En 2011, Benjamin effectue lui aussi un stage chez Lenôtre, pile 20 ans après son mentor.

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    Il aura la chance d'y travailler sous la tutelle de Gérard Taurin, un des meilleurs ouvriers de France et champion du monde dans la catégorie "glaces" en 2004. Selon Georges, "Benjamin a toutes les qualités et le sérieux nécessaire. Il est très volontaire, veut toujours apprendre, se dépasser et saura maintenir le cap de la maison Hugo"

    Le concours

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    Cette année, Benjamin Vanderheyden a décidé de s'inscrire au concours du Meilleur artisan glacier de Belgique.

    "Les épreuves se sont déroulées dans le bâtiment de l'IFAPME à Villers-le Bouillet le 22 novembre " nous explique le jeune lauréat. "Le challenge était de présenter 5 desserts en 6 heures. Rien ne pouvait être préparé à l'avance, nous partions de produits bruts. Le thème étant " Les fêtes de fin d'année", j'ai présenté une bûche de Noël en glace et sorbet, un parfait à la bière, une Corne d'abondance revisitée, un dessert sur assiette et deux verrines individuelles. Pour convaincre le jury, il fallait obtenir au moins 80 % des points. Nous sommes 4 lauréats à avoir obtenu le précieux titre. Il n'y a pas de classement entre nous, nous sommes 4 à avoir réussi, c'est tout ce que nous savons. La coupe, la médaille, le diplôme et la veste à col tricolore nous seront remis en avril."

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    A partir du 1er janvier 2017 Benjamin et son épouse seront donc aux commandes de "Chez Hugo". Georges continuera à l'aider de ses conseils, si nécessaire, durant une période transitoire de six mois, puis ce sera à la troisième génération de continuer. Benjamin ne prévoit aucun changement, il garde la même équipe, les mêmes produits, la même qualité et la même passion. Respecter la clientèle, les collaborateurs et les produits est la devise de la maison.

    Bonne route, Benjamin.

     

    Un peu d'histoire.

    Hugo Streibel est né en 1908 dans une famille de maîtres tisserands émigrés en Pologne. Mère polonaise et père suisse, Hugo, qui est charpentier de formation, a 19 ans. Il décide de quitter sa famille et d'aller rejoindre ses cousins au Brésil. Il s'arrête en Belgique. Il n'ira pas plus loin.

    Nous sommes en 1927, Hugo apprend le français et travaille sur les grands chantiers de l'époque. Il fait la connaissance d'un Italien, marchand de matériel pour glaciers. Le commerçant trouve que Hugo a le "look" pour exercer cette profession. Il le convainc, lui apprend les rudiments du métier puis Hugo se lance comme glacier ambulant.

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    "A l'époque nous explique son fils Georges, Il n'y avait que deux goûts : vanille et chocolat. Papa avait fait l'acquisition d'un véhicule Chevrolet de 1926 afin de faire ses tournées. Il était à la pointe de la modernité car la majorité des autres glaciers ambulants exerçaient leur profession soit avec une charrette à bras, soit avec un véhicule hippomobile".

    Hugo habite Saive. Il fait la connaissance d'une jeune fille. Les deux jeunes gens se plaisent et se marient. Ils sont maintenant deux à exercer la profession. Après la guerre, le couple Streibel fait construire la maison du n° 3 de la rue du Centre à Richelle. Le commerce ambulant continue avec 2 camionnettes, chacun des époux faisant une tournée. En 1952 c'est la naissance d'un fils, Georges. Les arômes se diversifient, au chocolat et vanille s'ajoutent moka, caramel, pistache, citron, et fraise en saison. Quotidiennement quatre arômes sont proposés : vanille, chocolat, et deux autres qui varient. Hugo, est à le pointe du progrès, il veut aller de l'avant. Voulant disposer de frigos électriques dans son combi VW, il fait l'achat d'un groupe électrogène sur remorque, qu'il tractera derrière son véhicule. Meilleure conservation de la marchandise, et possibilité de faire de la "mousse de crème fraîche".

    En 1972, suite à des problèmes de santé de son papa, Georges, féru d'électronique et de radio-communications, se lance à son tour dans l'entreprise familiale. Il découvre toutes les possibilités de cette profession et "en tombe amoureux". Hugo apprend à son fils toutes les "ficelles" du métier et ses secrets de fabrication. Déjà à l'époque, dans la Basse-Meuse, les glaces de chez Hugo étaient réputées. Voici donc Georges responsable du "Glacier Hugo". Autodidacte, Georges fera un stage chez Lenôtre, à Paris.

    Le salon de dégustation

    Frustré de ne pouvoir servir toute sa clientèle en ambulant, Georges Streibel et son épouse Ana décident alors de créer un salon de dégustation au rez-de-chaussée de l'habitation familiale. 1998 verra la construction du salon de actuel, au 96 de la rue de Richelle à Richelle. La réputation du glacier n'est plus à faire, des consommateurs viennent de loin pour déguster ses produits. Très souvent, la file s'allonge devant la porte, qui attendant une table pour s'asseoir, qui attendant d'être servi au comptoir pour de la marchandise à emporter. Journellement, 23 goûts sont proposés sur un éventail de 50 disponibles. "Nous sommes maintenant une PME, nous confie Georges, nous employons 9 équivalents temps-plein, mais l'équipe compte 22 personnes."

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    Fin de l'année, Georges passera le flambeau à Benjamin Vanderheyden, le jeune Richellois qu'il a formé et qui dirigera la troisième génération de "chez Hugo".

    Ne manquez pas l'article complet dans votre édition Basse-Meuse du journal La Meuse

    (P. Neufcour)

  • HC Visé BM : Arthur Hoge met la main à la pâte

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     Le big boss du HC Visé BM est aussi un boulanger indépendant bien connu dans la Cité de l’Oie. C’est un travailleur infatigable tant pour ses affaires que pour son club où il veille comme un père sur ses protégés.

    Fort de l’expérience de la saison dernière, il avait souhaité mettre l’équipe dans les meilleures conditions pour le voyage en Serbie. Jeudi dernier, après l’entraînement, il emmenait ses joueurs dans un hôtel à proximité de l’aéroport de Düsseldorf, afin que ceux-ci ne doivent pas se lever dès potron-minet…

    Un exemple parmi d’autres qui montre le souci du bien-être que cet autodidacte de 55 ans a pour ses hommes. Il est à la tête de la phalange de la Basse-Meuse depuis 2010. Quel bilan tire-t-il de 7 années de présidence ? «  Jusqu’à présent, les objectifs ont été atteints. L’important sera de nous qualifier de nouveau pour la BENE-League pour la saison prochaine car le niveau de jeu est plus qu’intéressant pour progresser. Si nous n’y arrivons pas, c’est qu’on ne le mérite pas. Mais nous devons y être, je ne nous vois pas descendre. Je suis aussi conscient qu’il nous faudra un arrière supplémentaire qui apporte « un plus ». Je privilégierai la piste belge et la jeunesse.  »

    Si la vitrine du club suscite un intérêt tout particulier de cet ancien joueur qui a évolué jusqu’à plus de 40 ans, il souhaite néanmoins améliorer 

    l’organisation interne afin de gravir un palier. «  Cela passe d’abord par étoffer le comité et ensuite par améliorer la structure de l’école de jeunes. C’est l’avenir du club qui en est l’enjeu. Cela demandera une bonne collaboration entre les différents entraîneurs  ».

    Après Bevo ce jeudi soir en BENE-League (voir ci-dessous), son club va retrouver ce dimanche (à 20 h) les Serbes du Sloga Požega (3e tour de la Challenge Cup). Comment voyez-vous ce match retour ? «  J’appréciela Coupe d’Europe. même si c’est un poste important du budget. J’adore voir mes joueurs unis durant ces voyages et ces confrontations. J’espère que notre hall sera comble avec les jeunes du club, la jeunesse visétoise, les amateurs de hand et du sport de haut niveau de la région afin de nous soutenir dans un match à notre portée et au final une qualification pour les 16es !  ».

    PAUL MONET

     
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  • Nous avons accompagné Mélanie au marché de Port Louis

     

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    Elle s’appelle Mélanie. Mélanie Bonhomme. Belge, elle est née à Haccourt, elle est installée à l’île Maurice, à Sainte-Croix. Nous l’y avons rencontrée et accompagnée au marché de Port Louis, la capitale.

    Au décès de son papa, elle retourne à Maurice d’où sa maman est originaire

    Elle nous raconte sa vie, tant dans la Basse-Meuse, qu’à Port Louis où elle vit.

    «Mon papa, Jean-Louis Bonhomme, est décédé il y a plus de quinze ans. Après son décès, ma maman, Marie-Claude, qui est d’origine mauricienne, a décidé de rentrer dans son pays. Quelques mois plus tard, comme je m’y ennuyais et que j’aurais bien voulu rentrer en Belgique pour y terminer mes études, j’ai contacté des amies.»

    Hébergée par la famille Thiry

    C’est ainsi que la jeune fille reprend contact avec Céline Thiry, la fille de Guy, et Géraldine, la fille de Luc Jamin. La famille Thiry accepte de l’héberger durant la fin de ses études. Mélanie y restera six ans. Elle connaît de très nombreux Visétois, ayant travaillé comme étudiante à «La Cervoise» notamment. Son oncle, Carl, et sa marraine habitent toujours Visé.  Puis c’est le retour au pays. Peu de temps plus tard, lors d’une réception, elle rencontre Mickaël Lyndon, qui deviendra son mari et avec qui elle aura 4 jolies petites filles : Mégane (7 ans), Maryne et Madison (5 ans) et Mélodie (3 ans).

     Son beau-père a composé un tube de Maxime Leforestier

    «Lorsque j’ai rencontré Mickaël, précise Mélanie, je ne savais rien de sa famille. C’est seulement quelques temps après que j’ai su que mon futur beau-père n’était autre que Claudio Veeraragoo, le chanteur de Séga (le style de musique particulier à Maurice) le plus connu de l’océan indien, et également auteur-compositeur de «Ambalaba», le célèbre tube de Maxime Leforestier» 

     

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     A son arrivée à Maurice, Mélanie se lance dans le commerce de vêtements. «J’importe des vêtements provenant de l’Océan indien et je les place en dépôt dans les boutiques des hôtels, puis à la fin du mois, ils me payent ce qu’ils ont vendu». Comme son mari est  producteur de Cds, Dvds et organise des évènements festifs, la jeune femme l’assiste dans son travail. C’est ainsi qu’elle participe régulièrement à des émissions de radio. «Notre studio est le plus performant de tout l’océan indien nous dit-elle fièrement. C’est moi qui ai organisé la venue de Maxime Leforestier en septembre dernier à Maurice, ajoute-t-elle. Il est venu en concert à l’occasion des 50 ans de carrière de Claudio, le papa de mon mari»

     

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    Doublage en français des films de Bollywood

    «Afin de diversifier nos activités, le studio d’enregistrement a pris de nombreux contacts avec des producteurs et réalisateurs de «Bollywood». Nous avons réalisé des castings afin de trouver des «voix» qui passaient bien en français, et nous allons débuter dans les jours qui suivent le doublage de films et de séries indiens. Enfin, nous dit encore modestement Mélanie,c’est surtout mon mari, moi je n’ai pas les compétences techniques nécessaires»

    La Belgique lui manque-t-elle? «Non, mes amies me manquent, je voudrais pouvoir revenir de temps en temps à Visé, mais franchement, avec le climat ici, le froid et la pluie ne me manquent pas» termine-t-elle avec un charmant sourire.

     

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    (Pierre Neufcour)

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