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Nouveau permis demandé pour reconvertir l’ancienne cimenterie Holcim à Haccourt

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La société Eloy, vient de redéposer une demande de permis unique pour réhabiliter le site de l’ancienne cimenterie Holcim. L’entreprise sprimontoise souhaite ainsi transformer le site en petit zoning industriel.

À l’abandon depuis onze ans, le site de l’ancienne cimenterie Holcim devrait connaître de nouvelles activités d’ici quelques années. En 2021, l’entreprise sprimontoise Eloy a en effet racheté ce site de 18 hectares, implanté le long du canal Albert, à cheval sur Haccourt et Lixhe.

Son idée est de transformer l’endroit en zone industrielle où s’installeraient des entreprises pionnières dans l’économie circulaire et le bas carbone, et ayant besoin de la voie d’eau pour se développer. En 2023, une étude d’incidences était dès lors réalisée et voici un an, une demande de permis unique était déposée. Mais comme nous le confie Serge Fillot, bourgmestre d’Oupeye, celle-ci a fait l’objet d’un recours administratif, obligeant Eloy à réintroduire une nouvelle demande. C’est chose faite et l’enquête publique est d’ailleurs en cours. Elle doit s’achever le 19 mars prochain.

Le dossier peut être consulté dans les administrations communales de Visé, Oupeye, Dalhem et Bassenge. Et si quelques petites modifications ont été apportées au dossier, les grandes lignes du projet et des aménagements restent les mêmes. D’importants travaux vont ainsi devoir être menés pour viabiliser le site et permettre l’installation des entreprises, qui seront au nombre de quatre à dix. Il faudra ainsi rehausser en partie le site et créer une dalle de quai qui va annexer une voirie communale. En compensation, il faudra créer une autre voirie et l’ensemble du site sera équipé en impétrants.

Sans oublier la biodiversité

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Cinq des dix-huit hectares seront également dédiés à la biodiversité avec, par exemple, des espaces destinés aux crapauds calamites et aux hirondelles de rivages ou encore des zones de prairies fleuries. Ces travaux auraient dû démarrer en janvier de cette année mais ils ne devraient finalement pas commencer avant plusieurs mois, nouvelle demande de permis unique oblige. Tous ces travaux devraient durer de trois à quatre ans. Les premières entreprises ne devraient quant à elles pas arriver avant 2028 voire 2029.

(Aurélie Dion pour La Meuse)

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