Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Industries

  • Nouveau permis demandé pour reconvertir l’ancienne cimenterie Holcim à Haccourt

    35823621.jpeg

    La société Eloy, vient de redéposer une demande de permis unique pour réhabiliter le site de l’ancienne cimenterie Holcim. L’entreprise sprimontoise souhaite ainsi transformer le site en petit zoning industriel.

    À l’abandon depuis onze ans, le site de l’ancienne cimenterie Holcim devrait connaître de nouvelles activités d’ici quelques années. En 2021, l’entreprise sprimontoise Eloy a en effet racheté ce site de 18 hectares, implanté le long du canal Albert, à cheval sur Haccourt et Lixhe.

    Son idée est de transformer l’endroit en zone industrielle où s’installeraient des entreprises pionnières dans l’économie circulaire et le bas carbone, et ayant besoin de la voie d’eau pour se développer. En 2023, une étude d’incidences était dès lors réalisée et voici un an, une demande de permis unique était déposée. Mais comme nous le confie Serge Fillot, bourgmestre d’Oupeye, celle-ci a fait l’objet d’un recours administratif, obligeant Eloy à réintroduire une nouvelle demande. C’est chose faite et l’enquête publique est d’ailleurs en cours. Elle doit s’achever le 19 mars prochain.

    Le dossier peut être consulté dans les administrations communales de Visé, Oupeye, Dalhem et Bassenge. Et si quelques petites modifications ont été apportées au dossier, les grandes lignes du projet et des aménagements restent les mêmes. D’importants travaux vont ainsi devoir être menés pour viabiliser le site et permettre l’installation des entreprises, qui seront au nombre de quatre à dix. Il faudra ainsi rehausser en partie le site et créer une dalle de quai qui va annexer une voirie communale. En compensation, il faudra créer une autre voirie et l’ensemble du site sera équipé en impétrants.

    Sans oublier la biodiversité

    35823624.jpeg

    Cinq des dix-huit hectares seront également dédiés à la biodiversité avec, par exemple, des espaces destinés aux crapauds calamites et aux hirondelles de rivages ou encore des zones de prairies fleuries. Ces travaux auraient dû démarrer en janvier de cette année mais ils ne devraient finalement pas commencer avant plusieurs mois, nouvelle demande de permis unique oblige. Tous ces travaux devraient durer de trois à quatre ans. Les premières entreprises ne devraient quant à elles pas arriver avant 2028 voire 2029.

    (Aurélie Dion pour La Meuse)

  • L'extension de la carrière du Romont vitale pour la cimenterie CBR de Lixhe

    00000251_carrie-re-du-romont-26-juin-2024-schmitt-globalview-35.jpeg

    Une nouvelle étape vient d’être franchie en vue de l’extension de la carrière du Romont sur la commune de Bassenge. La cimenterie de Lixhe (groupe Heidelberg Materials) a déposé une demande de permis unique.

     

    Un coup de pelle hydraulique après l’autre, les réserves de gisement s’épuisent dans la carrière du Romont à Bassenge. Depuis 1976, on y procède à l’extraction de matières premières destinées à la fabrication du ciment.

    En août, Heidelberg Materials Lixhe, anciennement CBR Lixhe, a déposé une demande de permis unique (la procédure a débuté en 2020) pour poursuivre l’exploitation de la carrière dans une troisième zone. Une extension vitale pour l’entreprise visétoise. "D'ici, une paire d'années, nous n'aurons plus de gisement et donc c'est l'usine complète qui va s'éteindre", explique Benoît Gestout, le directeur de la cimenterie de Lixhe. "Ici, en 1977, le gouvernement belge, avait à l'époque identifié des zones de réserves et donc cette troisième phase, c'est la dernière en Wallonie qui va nous permettre d'étendre notre exploitation pour au moins une vingtaine d'années."

    La nouvelle parcelle ciblée porte sur une superficie de 94,75 hectares, située au nord du site. En sous-sol de ces terrains agricoles se trouve la craie (roche calcaire), ressource indispensable pour fabriquer du ciment. Le principe est le même que pour la phase 2 de la carrière, en cours d’extraction depuis 2004. 

    Évacuée par camions de 100 tonnes, la craie prend ensuite la direction de la cimenterie voisine. Après un passage dans les fours, la transformation appelée clinker est broyée en ciment.

    De retour côté carrière, on découvre une autre facette de l’activité d’Heidelberg Materials à Lixhe (600 emplois directs et indirects). En parallèle à l’extraction et à la production, l’entreprise assure le réaménagement agricole des zones exploitées. D’ici 2026, 159 hectares seront rendus à l’agriculture. Dans l’optique d’une gestion responsable des terres qui lui sont confiées, la cimenterie de Lixhe a aussi mis en place des zones de biodiversité autour de la carrière.  

    L’enquête publique concernant le dossier d’extension débutera le 16 septembre. Les riverains désireux d’en savoir plus pourront notamment se rendre au point info de la carrière le 21 septembre entre 9h30 et 13h.

    (Source Steohane Savaris pour Qu4tre)

  • CBR Lixhe va se doter d’un nouveau broyeur de calcaire pour produire du ciment avec moins de CO2

    5560423.png

    L'usine CBR à Lixhe D.R

    Nouveau pas supplémentaire dans la production écologique de ciment chez CBR à Lixhe. La cimenterie va disposer d’un broyeur-sécheur pour le calcaire qui sera utilisé dans la production du ciment avec dès lors moins de CO2.

    La Cimenterie CBR à Lixhe souhaite installer, dans un hall existant, un nouveau broyeur-sécheur calcaire dans le but de produire un ciment qui émet moins de CO2 lors de sa conception. Un ciment plus pauvre en clinker

    La SA CBR a introduit une demande de permis d’environnement. Une enquête publique était organisée du 11 au 26 septembre dernier et elle n’a suscité aucune réclamation.

    «Ce nouveau broyeur vertical est en cours de montage. Ce nouveau broyeur est d’une capacité de «100.000 tonnes» par an. Beaucoup plus petit que nos broyeurs classiques à boulets ayant eux une capacité de 500 à 800.000 tonnes par an. Le nouveau broyeur calcaire est du type broyeur vertical et aura par ailleurs une plus grande efficacité énergétique. C’est un investissement de plusieurs millions d’euros. Et il va servir aussi pour d’autres centres de ciment en Belgique, voire du Benelux», se félicite Benoît Gastou, le directeur de CBR Lixhe,

    «Dans la fabrication du ciment, les cendres volantes ont disparu. Le laitier devient de plus en plus rare (l’activité sidérurgique liégeoise est en constante diminution). Une des alternatives est de remplacer le laitier par du calcaire moulu que nous allons fabriquer nous-mêmes. Nous le recevrons des sites de Sagrex en Belgique dont celui de Moha. Nous allons donc produire du ciment avec par exemple 20% de calcaire, ce qui diminuera les émissions de CO2 de 20%», explique Benoit Gastou.

    Diminuer l’empreinte écologique

    «Et par la suite, cet objectif de diminuer l’empreinte écologique sera développé avec aussi d’autres produits comme par exemple de l’argile calcinée. Il y a aussi la recarbonatation des déchets de construction pour remplacer le klinker dans la production du ciment. Nous allons d’ailleurs recevoir le mois prochain un «Award Platinium», la plus haute certification internationale de la CSC», ajoute Benoît Gastou.

    Le démarrage du nouveau broyeur-sécheur calcaire est prévu pour la fin de cette année chez CBR Lixhe.

  • Le Gouvernement wallon confirme le permis reçu par Bee Green Wallonia pour la construction d’une centrale biomasse sur le site de CBR à Visé

    cbr_lixhe.jpeg

     

     

     

     

    Les feux sont on ne peut plus au vert pour la centrale biomasse qui doit être construite sur le site de la cimenterie CBR de Lixhe. En février, le Conseil d’État annulait la décision, prise sur recours, de refuser à Bee Green Wallonia son permis unique. Et le Gouvernement wallon ne s’y oppose plus.

    Il lui aura fallu trois ans, mais Bee Green Wallonia a enfin officiellement son permis. Spécialisée dans les énergies renouvelables, elle souhaitait construire une centrale biomasse sur le site de l’usine CBR de Lixhe. Une première demande de permis était déposée en 2020 et prévoyait de brûler, par an, 170.000 tonnes de bois dans un incinérateur ayant une puissance de 20 MW. Un premier projet jugé excessif qui a donc été revu à la baisse.

    En 2021, Bee Green revenait donc avec une nouvelle demande. Le volume de bois à brûler passait à 85.000 tonnes et l’incinérateur n’avait plus qu’une puissance de 10MW. L’incinération des bois doit permettre de produire de l’électricité qui doit alimenter la cimenterie. La chaleur produite par l’incinération doit quant à elle être utilisée pour sécher le laitier. En janvier 2022, Visé lui octroyait son permis unique.

    Recours, permis annulé et Conseil d’État

    Mais ce permis unique a fait l’objet de pas moins de 23 recours. Et en septembre dernier, les deux ministres wallons compétents, à savoir Willy Borsus (Aménagement du territoire) et Céline Tellier (Environnement) cassaient la décision prise en première instance et refusaient le permis. Les motifs évoqués faisaient notamment état de craintes quant à la provenance des bois brûlés, qui pourraient être des bois imprégnés. Les ministres déploraient également que l’étude d’incidences soit lacunaire sur les procédures de contrôles mises en place, ce qui ne permettait pas à l’autorité d’avoir des garanties quant à la qualité des déchets de bois incinérés.

    Un avis que n’a pas partagé le Conseil d’État, saisi par Bee Green Wallonia. Il estimait ainsi que l’Agence Wallonne de l’Air et du Climat avait rendu un avis favorable conditionnel en première instance, avis confirmé en recours. « Au vu de ces éléments, en particulier l’avis de l’instance spécialisée, et des conclusions évoquées ci-avant, l’autorité ne pouvait se limiter à affirmer que le respect des conditions d’exploitation en matière d’émissions atmosphériques fixées dans la décision de première instance n’est pas assuré. » En conséquence, le Conseil d’État a décidé d’annuler la décision prise sur recours.

    Retour chez les ministres

    On pensait donc le dossier clos et Bee Green Wallonia autorisé à mettre en œuvre son permis. Pas tout à fait. Une étape devait encore être franchie. Comme on nous l’a précisé au sein du cabinet de Céline Tellier : « Comme le Conseil d’État a annulé la décision de ministres, le dossier revient aux ministres qui doivent re-statuer. » Mais il n’y a pas eu d’accord entre les deux ministres et donc, pas de décision rendue dans les délais impartis.

    Et dans ce cas-là, c’est la décision prise en première instance qui est confirmée. Bee Green Wallonia a donc bien son permis. Reste que, comme tout n’est pas simple, la dernière (non) décision des ministres peut aussi faire l’objet d’un recours au Conseil d’État. Mais au vu du dossier et de ses antécédents, il y a peu de chance que les opposants obtiennent gain de cause.

    (Aurélie Drion pour La Meuse)

  • «Knauf Insulation» aura son éolienne de 150 mètres à Visé

    Visé (1)_0.png

    Photo Knauf

    Le gouvernement wallon ne s’est pas prononcé sur les recours introduits contre l’éolienne de « Knauf » dont le permis est confirmé.

    La société « Knauf Insulation » va disposer, sur son site de la rue de Maestricht à Visé, d’une éolienne d’une hauteur maximale de 150 mètres et d’une puissance de 4,2 MW. Cette éolienne devrait permettre de produire, chaque année, 4.400 MW/h, soit la consommation annuelle de 2.500 ménages. Elle évitera le rejet de 3.000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Mais seul un faible pourcentage de cette électricité sera envoyé dans le réseau car c’est « Knauf » qui utilisera en grande partie cette électricité.

    C’est Engie Electrabel qui est en charge du projet et qui a reçu son permis unique délivré par les fonctionnaires technique et délégué le 28 juillet dernier. Il s’agit d’une autorisation de construction et d’exploitation de l’éolienne sur le site de « Knauf Insulation ».

    Plusieurs recours administratifs ont été introduits à l’encontre de ce permis unique. Mais le gouvernement wallon n’a adopté aucune décision suite à ces recours dans le délai qui lui était imparti, lequel expirait le 11 janvier dernier. Le permis unique délivré par les fonctionnaires technique et délégué en juillet dernier est dès lors confirmé.

    Le texte intégral de ce permis unique et le dossier peuvent être consultés au service Environnement de la commune de Visé, rue de Mons 11, tous les jours ouvrables, de 9h à midi, et le samedi, de 8h30 à 11h30, sur rendez-vous uniquement à prendre au plus tard 24h à l’avance auprès de Mme Blaffart au 04/374.85.14. Un recours en annulation peut être introduit devant le Conseil d’État.

    (Marc Gérardy pour La Meuse)