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Industries - Page 3

  • UNE DERNIERE PUBLICATION DE LA COLLECTION COMTE DE DALHEM : PASSION CHARBONNAGE

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    Cette collection riche d’une trentaine d’ouvrages, certains épuisés vient d’accueillir les souvenirs détaillés de Louis Vandegar (né en 1946) : D’un charbonnage à l’autre, de José à Trembleur, parcours d’un ouvrier de surface. 90 p. et plus de 150 illustrations.

    Un charbonnage est au niveau du personnel un ensemble hétéroclite : les mineurs (de fond) et ceux qui travaillent à la surface (appelons-les ouvriers de surface), les employés et cadres, les ingénieurs, les géomètres…. bref, chaque membre du personnel est dépendant des autres. Blegny-Mine est connu pour ses visites dans les galeries réouvertes en 1983, mais moins pour les visites des installations de surface : c’est ainsi que la partie maintenue du triage-lavoir peut être maintenant visitée.

    Louis Vandegar, fils de mineur raconte sa vie. Né dans la cité de José (Battice) dépendante de la société Wérister, il est mis au travail à 14 ans et se retrouve à travailler au charbonnage dès l’âge de 15 ans et dans le lavoir. Comme dans le fond, des accidents mortels peuvent se passer à la surface. Louis va passer dans plusieurs ateliers, et se retrouver assez vite au charbonnage de Trembleur. L’intérêt du livre est d’expliquer toutes les fonctions des machines : l’encagement, la chaîne à raclettes, l’essoreuse à schlamm, les pompes Ensival, les vibrants, la paire à bois, et j’en passe. Louis raconte, comme si nous étions à côté de lui, ses journées de travail, ses relations avec les supérieurs, ses camarades de travail, les habitudes étonnantes de certains. Son travail de mécanicien le vit s’occuper du pompage des eaux. Très intéressant : Louis nous prend par la main et nous fait visiter les installations de surface de Blegny-Mine depuis l’entrée, jusqu’au terril en passant par les bains douches, la sous-station électrique ou le sommet de la belle-fleur. Si vous ne savez pas en quoi consiste un triage lavoir, vous lisez cette quinzaine de pages : les berlaines remontent avec non seulement du charbon mais aussi des pierres (schiste), de l’eau, des bois, du métal….il faut trier le tout. Comment séparer le charbon des pierres, on travaille sur les densités différentes de ces matériaux en utilisant de la magnétite, oxyde de fer très précieux et récupéré en circuit continu : le charbon flottait sur le liquide (eau et magnétiite) et la pierre restait au fond. Par différents cheminements, le schiste allait se retrouver sur le terril. Quant aux charbons, ils étaient subdivisés grâce à des tamis selon leurs dimensions (granulomètrie) différentes : de 6 à 80 mm. La matière plus petite (moins de 6 mm) constituera le poussier, matière qui peut être explosive si on n’y prend garde. Comme chapitre final, cet ouvrier de surface nous emmène dans le fond en s’intéressant aux galeries et aux pompes………..En partant de cet ouvrage, vous n’aurez plus qu’ à demander une visite avec un guide de Blegny-Mine………2 bonnes heures de découvertes vous attendent

    Ce livre très didactique peut être obtenu à l’accueil de Blegny-Mine au prix de 15 € et envoyé par la poste avec un supplément. Contact Domaine@blegnymine.be

    Jean-Pierre Lensen (du MAHVI, membre de PIWB)

  • Un pont pour relier Cheratte à Chertal ? 

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    (Photo Sudinfo)

    Visé et Oupeye vont plus loin en suggérant la création d’une passerelle entre Chertal et Vivegnis 

    L’avenir du site de Chertal se dessine tout doucement. Et à Visé et Oupeye on se penche déjà sur son accessibilité. Avec l’idée de construire un pont et une passerelle qui permettraient d’optimaliser aussi le futur arrêt du Réseau Express Liégeois.
     
    Explications.  

    Si rien de concret n’a encore été décidé, il y a une chose dont on est certain : Chertal sera prochainement réhabilité. Les 200 hectares disponibles devraient accueillir plusieurs entreprises et, peut-être, une extension du Trilogiport.

    Un développement important qui amènera, inévitablement, du trafic supplémentaire puisqu’on peut s’attendre à plusieurs milliers de travailleurs.
    « D’après une étude réalisée en 2015 par la Foncière liégeoise, une fois que le site sera valorisé à plus de 50%, l’accès par le pont de Wandre sera insuffisant, explique Serge Fillot, bourgmestre d’Oupeye. Un problème que nous avons évoqué cette semaine avec Visé, lors d’une réunion commune entre nos deux collèges communaux. Car, mine de rien, même si Chertal se trouve en grande partie sur Oupeye et un peu sur Herstal, Visé est évidemment concerné par le redéploiement du site. »
     
    Relier Cheratte à Chertal
     
    Et une idée intéressante a été évoquée lors de cette réunion: relier Cheratte à Chertal par un nouveau pont. « Ce qui permettrait de valoriser Cheratte-bas et tout le projet de réhabilitation de l’ancien charbonnage. Mais surtout, ça permettrait de rentabiliser le futur point d’arrêt du Réseau Express Liégeois (R.E.L.). Le site de Chertal se trouve à 700 m à vol d’oiseau de Cheratte et du point d’arrêt. A pied, via le nouveau pont, on serait à un gros kilomètre. »
     
    On pourrait même imaginer la création d’une navette entre les deux points. Mais la réflexion de Serge Fillot va encore plus loin pour optimiser l’accès à Chertal et à l’arrêt R.E.L..
    « L’idée serait de faire une passerelle piétonne, au-dessus du canal Albert cette fois, entre Vivegnis et Chertal. Cela permettrait aux travailleurs de Chertal de se rendre facilement au complexe commercial de Basse-Campagne ou d’utiliser les lignes de bus qui relient Liège à Basse-Campagne.
    Pour les habitants de Vivegnis, l’avantage serait également énorme. Vivegnis serait relié à Cheratte. Et via la passerelle et puis le pont, les Vignerons pourraient rejoindre l’arrêt du R.E.L..
    C’est 1,5 km à vol d’oiseau. En terme de mobilité, ça n’aurait que des avantages. »
     
    Un avis partagé par Viviane Dessart, bourgmestre de Visé. « nous sommes tout à fait favorable à ces deux projets. Le redéploiement de Chertal est essentiel pour le développement de la Basse-Meuse. Créer un nouveau pont ne sera qu’un plus pour la mobilité. Cela permettrait d’inciter les travailleurs à utiliser le train et d’ainsi alléger la mobilité dans la région. »
    Visé compte bien soutenir Oupeye dans toutes les démarches qu’elle va entreprendre pour faire de cette idée, un projet bien réel. (Sudpresse - Aurélie Drion)
  • Knauf investit dans le durable et la formation à Visé

    1925936478.jpg© Archives P. Neufcour 

    Knauf Insulation célébrait l'aboutissement de trois projets aujourd'hui sur son site de Visé, où elle est présente depuis 40 ans. L'entreprise spécialisée dans la production de matériaux d'isolation a ainsi inauguré une installation de 6000 panneaux photovoltaïques, une installation d'éclairage industriel « LED » et son Centre d'Expérience destiné à la formation. 

    Crédit photo - Reno-Solutions

    Il suffit de prendre un peu de hauteur et vous avez sous vos yeux la deuxième plus grande installation wallonne de panneaux photovoltaïques sur toiture. A Visé, Knauf Insulation en partenariat avec la société Reno-Solutions a placé 6000 panneaux sur une surface de 11 000 m2, un investissement d'environ 2 millions d'euros.

    En matière d'éclairage, l'entreprise a également investi 600,000 euros en faveur d'une nouvelle installation LED, plus respectueuse de l'environnement. Plusieurs halles de production de l'entreprise spécialisée dans les matériaux à base de laine de verre ont été équipés en collaboration avec la société Engie Fabricom.

    Soucieuses de son personnel, Knauf Insulation l'est aussi à l'égard d'une bonne utilisation de ses produits d'isolation. C'est pourquoi à côté des projets énergétiques, un centre d'expérience vient d'être inauguré. Ce nouveau centre de formation est ouvert à tous les installateurs et autres acteurs en isolation. Sur place, des modules représentant différentes structure de bâtiments à échelle réelle sont à disposition pour mettre en pratique l'utilisation de la gamme de solutions techniques proposées par l'entreprise.

    L'année même de son 40e anniversaire, l'exploitation Knauf à Visé montre l'exemple en matière environnementale et professionnelle. Ces nouveaux atouts contribuent aussi à inscrire l'entreprise dans un futur encore plus durable.

     ( Source RTC)