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Histoire

  • Conférence : « La destruction de Visé par les troupes de Charles le Téméraire (1467) »

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    A l’approche de Noël, jour après jour, les murailles des cités de Tongres, Saint-Trond et Visé, ainsi que de toutes les villes du comté de Looz, sont détruites et abattues. Voilà comment Adrien d’Oudenbosch, alors moine à l’abbaye de Saint-Laurent de Liège rend compte de ces événements, et pour ce qui concerne Visé, il ne s’agit pas seulement de la destruction des remparts, mais bien d’une mise à sac suivie d’un incendie !

    Les pillages, destructions de maisons et incendies sont le fait d’hommes d’armes du duc de Bourgogne Charles le Téméraire (1433-1477). De nombreux quartiers sont touchés, certains sont épargnés, mais il s’agit chaque fois de possessions ecclésiastiques : à Visé, il s’agit du quartier claustral comprenant la collégiale Saint-Hadelin et les maisons canoniales. La châsse et le buste de saint Hadelin ont heureusement été mis à l’abri. Ils sont ensuite revenus à Visé grâce à l’intervention de Gui de Brimeu, seigneur d’Humbercourt, gouverneur bourguignon du Pays de Liège.

    Comment et pourquoi un tel acharnement contre notre petite cité mosane ? C’est ce que le conférencier Guy Reggers va tenter de vous expliquer lors de cette conférence.

    Exceptionnellement, et grâce à M. Nihon que nous remercions, vous aurez l’occasion de découvrir des armes utilisées à cette époque, à savoir une arbalète et une couleuvrine. 

    Cette conférence, organisée par la Société royale Archéo-Historique de Visé, aura lieu le mercredi 24 avril à 20h00 à la salle polyvalente des Tréteaux, rue de la Chinstrée à Visé.

    Entrée : 3 € pour le membre et 6 € pour le non-membre.

    Réservation au 04 374 85 63 (pendant les heures de bureau) ou par mail : info@mahvi.be.

    Pour la SRAHV, 

    Marylène Zecchinon, conservatrice

  • Exposition à ne pas manquer !

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    Pour commémorer le centenaire (1924-2024) de l'ouverture de leur musée, les Arbalétriers visétois ont décidé de marquer l'événement par une saison exceptionnelle. Fin 2023, la conférence de Pierre Verjans (professeur à l'Université de Liège) sur le thème « Visé, Terre de Gildes », a rassemblé près de 150 personnes. 
    Le point d'orgue de cet anniversaire arrive à grand pas… il s'agit de l'organisation d'une exposition sur le thème : « L'histoire de l'arbalète et du musée des Arbalétriers ». Celle-ci se déroulera du 30 mars au 21 avril 2024 à la Chapelle des Sépulcrines, rue du Collège à Visé, en partenariat avec la Société royale Archéo-Historique de Visé qui exposera des panneaux relatifs à la reconstruction de Visé dans les années 1920. 
    L’exposition sera ouverte du mercredi au dimanche (+ exceptionnellement le lundi 1er avril), de 14h à 18h. 
    Entrée gratuite pour tous.
     Catalogue de l'expo : 3€. Visite guidée les samedis à 15h, sur réservation (au 0497/92.84.17 auprès de Xavier Hannecart). Prix de la visite guidée : 5€ (catalogue de l'expo offert).
     
    Marylène Zecchinon, conservatrice du musée régional de Visé
  • LES FAISEURS D’HISTOIRE OU COMMENT MANIPULER LES FAITS HISTORIQUES.

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    Nicolas 1er

    Nous venons d’apprendre que la Russie aurait été à la base de la Belgique en 1830 ?. Un petit homme venu de l’Est aurait fait montre d’historien ! On sait qu’à la chute de Napoléon en 1814, des cosaques accompagnèrent cette chute et passèrent chez nous jusqu’à Paris non sans frapper la population locale. Ne mangeaient-ils pas à satiété les bougies de nos églises ! Le congrès de Vienne remodela l’Europe sous la conduite des monarchies victorieuses. Le royaume des Pays-Bas (le Bénélux avant la lettre) sous le roi Guillaume 1er n’était-il pas un état tampon face à la France, sait-on jamais ! Mais cette belle architecture s’écroula en 1830 avec quelques révolutions. Celle qui nous intéresse est celle commencée en septembre 1830 sur les pavés bruxellois. S’écroulait en effet ce jeu de carte européen décidé à Vienne. Comment réagir ? France et Angleterre allaient se satisfaire de cette situation. Le roi des Pays-Bas a bien essayé de récupérer cette région du sud qui s’était révoltée et l’on a vu notre nouveau roi, Léopold 1er prendre la tête de sa jeune et inexpérimentée armée et repousser une contre-attaque hollandaise (à Vilvorde e.a.). Et les troupes russes , qu’ont-elles donc fait pour aider à l’indépendance de la Belgique ?

    RIEN MAIS CELA AURAIT PU ÊTRE LE CONTRAIRE ? Oui, le tsar Nicolas 1er avait bien commandé à ses troupes, cosaques en tête, de mater la révolte des Belges mais une insurrection est survenue en novembre 1830 à Varsovie et en Pologne. Après la défaite polonaise, la Russie soumit la Pologne à une politique de répression et de russification. La Constitution, la Diète et l'armée polonaises furent abolies, les Polonais privés de leurs libertés individuelles. Les universités furent fermées, les étudiants envoyés en Russie, les catholiques persécutés. Dix mille Polonais furent obligés de s'exiler vers la Suisse, la Belgique et la France. Le musée régional de Visé a dans ses collections une médaille belge remerciant la Pologne de s’être sacrifiée et d’avoir ainsi permis à notre jeune nation de se développer. Les Pays-Bas acceptèrent cette nouvelle situation en …..1839. Donc a contrario, l’empire russe a aidé à l’indépendance de notre pays en n’intervenant pas !!!!

    Nous savions que les Etats-Unis avaient aidé grandement pendant la seconde guerre mondiale la Russie (à l’époque l’URSS) à se défendre face à l’avancée nazie allemande. Cet aspect est totalement biffé par l’histoire ou plutôt la propagande russe. Sans ces 400.000 jeeps, 14.000 avions, 13.000 chars et 8.000 tracteurs américains, l’armée soviétique aurait-elle pu vaincre ? Les chiffres des Russes tués tant civils que militaires sont par contre hallucinants : plus de 13% de la population (la Belgique a eu 1% de sa population touchée par la guerre et l’Allemagne 10%).Ce sont bien les Alliés de l’époque (GB,URSS, USA, France, les résistances ….) qui ont vaincu l’oppresseur nazi et non pas la seule Russie avec d’incommensurables pertes humaines.

    JPL 15/03/2024

  • Le M.A.H.Vi présente "Les Nouvelles Notices Visétoises" et "Les Rendez-Vous de l'Histoire"

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    Fin décembre a vu la sortie de deux nouvelles publications réalisées par la Société Archéo-Historique de Visé.

     1) Les « Nouvelles Notices Visétoises » n° 166, format A4, 64 pages pour un peu plus de 80 illustrations dont des vues anciennes et des articles de journaux de la fin du 19e siècle. Vous pourrez y découvrir le tout premier emplacement de la salle de cinéma « L’Excelsior », la suite de l’article sur les élections provinciales dans le canton de Dalhem de 1894 à 1914, ainsi qu’une personnalité visétoise méconnue, le négociant Jean Lambert-Dehousse qui fut bourgmestre de Visé de 1921 à 1926.  Cet ouvrage comporte également le programme des activités 2024, la reproduction de trois panneaux d’une précédente exposition, relatifs à la reconstruction à Visé en 1921, 1922 et 1923, ainsi qu’un compte-rendu de la réception des membres de la SRAHV à l’Hôtel de Ville en mars dernier et l’hommage annuel au pilote anglais Ernest Edouard Manison, mort et enterré à Lanaye en 1941.  Les membres de la SRAHV, en ordre de cotisation pour 2023, l’ont tous reçu. Si vous n’êtes pas membre et que vous souhaitez l’acquérir, il reste des exemplaires, disponibles au bureau du musée régional, 1er étage, 31 rue du Collège à Visé. Il est vendu au prix de 10€. 

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     2) La collection des « Rendez-vous de l’Histoire » vient de s’enrichir d’un nouveau numéro (le 44e) consacré à l’une des voies d’eau principales de notre pays : le canal Albert. Ce bel ouvrage, de 64 pages en format A5, compte plus de 100 illustrations, la plupart en couleurs. Le premier chapitre est consacré au pittoresque canal Liège-Maestricht, creusé fin des années 1840 et en service de 1850 à 1930. Vite devenu trop étroit et trop peu profond, le gouvernement décida de le remplacer et surtout de l’élargir. Le canal Albert fut inauguré en grandes pompes en 1939, il y a donc déjà 85 ans ! Après ce deuxième chapitre consacré à la section Liège-Lanaye du canal, nous abordons les écluses de Lanaye, dont la construction de la 4e (2011-2015) fut considérée comme le plus grand projet de génie civil de la décennie réalisé en Wallonie !  Celle-ci a notamment permis de faire définitivement « sauter le bouchon de Lanaye ».  Cet ouvrage mérite incontestablement de figurer en bonne place dans votre bibliothèque. Il est également disponible, au prix de 6€, au bureau du musée régional, 1er étage, 31 rue du Collège à Visé.  Infos au 04 374 85 63 ou par mail à : info@mahvi.be.

    Pour la SRAHV, Marylène Zecchinon, conservatrice 

     

  • Le Japon durant la seconde guerre mondiale : guerre d'Asie ou guerre du Pacifique ?

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    Le mardi 21 novembre 2023 à 20h, Alain Colignon (ULg 1981, licencié-agrégé en Histoire), chercheur attaché au CEGES (Centre d'Etudes « Guerres et Sociétés contemporaines ») de Bruxelles depuis une bonne trentaine d'années, donnera une conférence à Visé sur le thème « Guerre d'Asie ou guerre du Pacifique ? Le Japon impérial joue à ’’quitte ou double’’ de 1937 à 1945... ».    

    Cette conférence aura lieu à la salle polyvalente des Tréteaux, rue de la Chinstrée à Visé. Prix membre : 3 € et prix non membre : 6 €.  Merci de réserver au 04 374 85 63 ou par mail à : info@mahvi.be 

    Résumé : Au début de l'entre-deux-guerres, le Japon impérial semblait s'acheminer vers un régime de démocratie parlementaire et libérale, après avoir figuré parmi les puissances victorieuses de la Grande-Guerre et avoir hérité de colonies allemandes du Pacifique. Mais ses grandes espérances pour faire de l'immense Chine une sorte de colonie économique avaient été réduites à néant suite à l'intervention des puissances anglo-saxonnes. L'armée japonaise en ressentit une grande humiliation. L'arrivée au pouvoir d'un nouvel empereur à la fin des années '20 ne changea pas ces dispositions d'esprit et la Grande Dépression de 1929-1933 aggrava la situation en persuadant les cadres dirigeants de l'Empire qu'il fallait absolument trouver de nouveaux espaces d'expansion économique. La Chine, divisée par la guerre civile entre nationalistes et communistes, semblait constituer une proie facile. A partir de 1931-1933, l'armée japonaise entreprit de conquérir la Chine du nord, pilotant la mise en place d'un nouvel « Empire mandchou », tandis que de jeunes officiers conspiraient contre le pouvoir civil. Dès 1937, les militaires entreprirent de s'attaquer au régime nationaliste. Cela se transforma en une guerre impitoyable vu la surprenante résistance chinoise. Le régime militaire se durcit et le Japon commença à se rapprocher de l'Allemagne nazie, tandis qu’à partir de 1940, il se heurta de plus en plus directement aux intérêts des Etats-Unis. Plutôt que de se ressaisir, le gouvernement nippon opta pour la fuite en avant. De manière suicidaire, il se risqua à une confrontation directe avec les Etats-Unis... ce fut le 7 décembre 1941, Pearl Harbor. La « guerre d'Asie » devenait la « guerre du Pacifique ».