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Histoire - Page 4

  • Visé : Les travaux d'aménagement de la Place Reine Astrid débuteront le 16 août

     

    Voici à quoi ressemblera la future place.
     
     

    C’est en 2008, déjà, que les autorités visétoises décident qu’il faut rénover et réaménager la place Reine Astrid. Place centrale de la ville, elle manque effectivement de cachet et de convivialité. Si des manifestations s’y déroulent régulièrement, elle sert essentiellement de parking. Et si des emplacements de parking seront maintenus dans le périmètre, il a été décidé de faire de la place en elle-même une esplanade piétonne arborée.

    Après quatorze ans d’études, de concertations et de démarches administratives, cette fois ça y est, ce projet va enfin devenir réalité. Ce 16 août, les premiers travaux vont en effet être entrepris. « On va effectivement commencer par réaliser des essais de sol », confirme Xavier Malmendier, échevin en charge de l’Aménagement du territoire. « Le gros du travail démarrera vraiment à la fin septembre par tout ce qui est impétrants. »

    Après les essais de sol réalisés du 16 au 18 août, le chantier sera mis en pause pour ainsi permettre de clôturer la belle saison en toute sérénité. Dès le 27 septembre, les premiers vrais travaux démarreront donc par les impétrants avant de se poursuivre par le réaménagement en lui-même de la place. Au total, les travaux doivent durer 300 jours ouvrables. Ils devraient donc se terminer à la fin 2023. « Pendant toute la durée des travaux, à part peut-être de manière très ponctuelle, les voiries ne seront pas fermées. Nous voulons en effet garantir l’accès aux rues commerçantes de la ville pour ne pas que Visé connaisse le même syndrome que la ville de Liège. »

    Zone de détente, gradins…

    Pour le moment, la place Reine Astrid a un dénivelé d’un mètre. À l’issue des travaux, elle sera plane pour se retrouver au niveau du café « Chez Lehaen ». Un quart de la place sera arboré avec du mobilier urbain. Face à la Poste, une zone de détente sera aménagée avec des gradins en bois et une fontaine. Celle-ci se trouvera sous un auvent en métal et miroirs qui permettront de refléter l’eau. La place disposera également d’un éclairage LED évolutif qui permettra de changer les ambiances en fonction des événements qui s’y déroulent ou simplement suivant la présence ou non de personnes. La friterie, qui appartient à la Ville, disparaîtra également. Quant au triangle qui se trouve en face, il sera lui aussi refait avec notamment la construction d’un kiosque où s’installera la Maison du Tourisme en été.

    Au total, 19 places de parking seront aménagées autour de ces deux lieux contre 60 actuellement. Quant à la circulation, rien ne changera. Des plots automatiques seront néanmoins installés en face de « Chez Lehaen ». Ils pourront ainsi être relevés lors de certaines manifestations. Le réaménagement de la place est estimé à 5,5 millions d’euros dont une part communale de 2,2 millions d’euros.

    L'abri anti-aérien civil situé sous la place sera démoli.

    Construit dans l'entre deux guerres, cet abri de 278 m2 était destiné à accueillir la population civile en cas d'attaque aérienne. Il disposait de trois accès : un escalier situé sous une trape place Reine Astrid et deux autres pouvant également servir d'issue de secours. Dans cet abri, on y trouve de nombreuses pièces dont des douches, des toilettes, des lavabos, des pièces de séjour, un système d'aération, un autre de chauffage. La visite virtuelle de cet abri est disponible sur Youtube 

    ABRI PLACE REINE ASTRID VISE

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    Images de Marc Wagelmans

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    Le réaménagement de la place implique la démolition de la friterie (et du local pensionné) ainsi que celle de l'abri qui n'aurait guère de valeur historique paraît-il...

    (P. Neufcour)

  • Le M.A.H.Vi se sépare des doubles de nombreux livres et revues à très bas prix? Profitez-en !

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    Quoi de mieux pour partir en vacances ou se détendre chez soi qu'un bon bouquin ? 

    La Société royale Archéo-Historique de Visé et sa région (SRAHV) vous propose, outre ses nombreuses publications (« L’histoire des rues », « Les Nouvelles Notices Visétoises, « Les Rendez-vous de l’Histoire », « Les Cahiers de la généalogie », « Les Repros de l’histoire »,…)  que vous retrouverez sur leur site internet (https://www.mahvi.be/les-publications/) de nombreux livres et revues, qu’ils possèdent en double ou qui ne correspondent pas à leurs objets de recherche et d'étude. 

    Cette liste est sans cesse en cours d'actualisation... et ils commencent à manquer de place pour les stocker !  Notez bien que la plupart d'entre eux ne sont disponibles qu'en un seul exemplaire.  La perle rare s'y trouve peut-être ! 

    Intéressé(e) ?  Les ouvrages, dont vous retrouverez la liste sur le site (http://www.museedevise.be/marche-du-livre-livres-doccasion/) sont vendus à un prix démocratique et disponibles toute l’année au bureau du musée régional, 31 rue du Collège à Visé (1er étage, dans la tour) où la jeune et dynamique équipe vous recevra bien volontiers. Pour tout achat de minimum 10 €, un livre vous sera offert.  Pour toute commande, merci de vous adresser, soit directement au bureau du musée régional, soit par téléphone au 04 374 85 63 ou 0492 16 66 89 (heures de bureau), soit par mail (museeregional@vise.be  ou  info@mahvi.be). Si envoi par la poste, quelques frais de port devront être ajouté à la somme totale. 

  • Le groupe "Découverte" vous propose

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    Activité: VOYAGE EN TRAIN - VISITE DE LA VILLE DE MALINES

    Savez-vous que la ville de Malines possède le plus grand nombre de bâtiments classés de Flandres ?  

    C’est la 6ème plus grande ville de la Région flamande, qui est traversée par la Dijle (Dyle), et située entre Bruxelles et Anvers.  

    C’est également le siège épiscopal du district (archidiocèse ou archevêché de) Malines-Bruxelles et de l'Eglise de Flandres.  

     

    Malines était déjà mentionnée en 980 dans un manuscrit comme étant la propriété de l’évêque de Liège.  

    Pendant une courte période, du 15 au 16ème siècle, les Pays-Bas étaient gouvernés depuis Malines.  

    Le 5 mai 1835 arrivait en gare de Malines le premier train continental reliant Bruxelles à Malines  

      

    Voici la balade que je propose à Malines.    Nous emprunterons le plus possible le Dijlepad qui est une construction en bois sur l’eau (voir photos). 

    - La gare : première ligne de chemin de fer + projet de réaménagement ;  

    - Basilique Notre dame de Hanswijck : vierge miraculeuse ;  

    - Moulin à foulon et Spuihuis : derniers témoins d’un complexe meunier ; 

    - Église Notre-Dame au-delà de la Dijle + statue des frères Verhaeghen martyrs ; 

    - maison de “sots cop” ; 

    - maisons "La balance" et "L’esturgeon" ; 

    - maison "au Grand Saumon" ; 

    - maison de Kivie;

     

    -pause au café Antwerpia ;

     

    -brasserie Lamot ; 

    - Maisons St. Joseph, les Diablotins, et le Paradis ; 

    - Pont de Grue + petit port ; 

    - Maison de la fleur dorée ; 

    - Porte du "hof de villers" ;  

    - Refuge de Cisterciens ; 

    - Melaan : petit ruisseau qui parcourt Malines, ensemble avec le Heerengracht ; 

    - Maison des artistes "de Cellekes" ; 

    - Cathédrale + tour + carillon St. Rombouts ; 

    - Grand place avec la Maison Communale, halle aux draps, maison des échevins (maintenant office du tourisme) ; 

    - statue du personnage "opsinjoorke" ;  

    - Cour de Savoie, où siégeait Marguerite d’Autriche ; 

    - Chapelle St. Julien ;    

    - CPAS ; 

    - Cour de Cambrai : logement de Marguerite d'York + son cousin Charles Quint ; 

    - Palais de Marguerite d'York ; 

    - Eglise St. Pierre et Paul ; 

    - Hof Van Busleyden + école internationale de carillonneurs ; 

    - Eglise St. Jean Baptiste + rue des Commères ; 

    - Petit béguinage ; 

    - Palais épiscopal + groen waterke + Refuge de St.Trond ; 

    - Grand Béguinage ; 

    Et pour terminer la brasserie "het Anker", toujours en fonction ! 

     

    La plupart des bâtiments s’observeront uniquement depuis l’extérieur, le but étant que les participants aient une vue générale de la ville !  

    Mais quand c’est ouvert, on entre pour 10 à 15 minutes !

     

    Durée de la visite : la journée 

     

    Degré de difficulté : aucune, parcours facile en milieu urbain sur terrain plat

     

    Recommandations : emportez avec vous votre pique-nique et équipez-vous de bonnes chaussures de marche 

     

    Regroupement : 8 h 40 (horaire au 31/05/2021), salle des Pas Perdus de la gare des GuiIllemins de Liège, précisément près de l’ascenseur situé devant la porte d’entrée des guichets (où l’on achète les tickets de train)

     

    Drink et repas : pique-nique à emporter avec vous

     

    P.A.F : 6 € par personne.   Cette somme correspond à la balade organisée par le Groupe Découvertes. Ce prix ne comprend ni le prix de vos voyages en train ou autre, ni vos repas et boissons. Je vous conseille de prendre votre Rail Pass ou de le partager avec les personnes présentes à cette activité ! 

     

    Guide : Christine Vanhoutte 

     

    Groupe Découvertes : Philippe Slootmans - 04 / 252.92.41 (si possible les vendredi et samedi de 19h00 à 20h30 et le dimanche de 10h00 à 12h00). Merci d'avance.

     

    Site : https://groupe-decouvertes.org/

     

    E-mail : Groupe-Decouvertes@hotmail.com

  • Les prochaines activités du M.A.H.Vi

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    SAMEDI 25 JUIN, LA SRAHV ORGANISE UNE JOURNEE A THIMISTER CLERMONT avec la VISITE GUIDEE du REMEMBER MUSEUM 39-45 et du JOLI VILLAGE de CLERMONT.
     
    A 10h00, Mathilde et Marcel Schmetz accueilleront notre groupe pour une visite guidée et détaillée de leur musée historique et didactique, le "Remember museum" situé Les Béolles, 4 à Thimister-Clermont. Dès votre arrivée au parking, vous apercevrez un char datant de la dernière guerre qui vous donnera un aperçu des nombreuses richesses de ce musée : plus de 105 mannequins, 18 dioramas, tank Sherman, véhicules et souvenirs personnels vous seront expliqués par les propriétaires M&Ms.  Ils nous avaient déjà fait l’honneur de nous « sponsoriser » lors de la journée de commémoration du 80e anniversaire de la mort d’Ernest Edward Manison, navigateur et second pilote d'un bombardier anglais inhumé au cimetière de la Lanaye. Vous aurez aussi l’occasion de voir de nombreuses maquettes d’avion, dont celle du bombardier de Manison.RDV sur place à 9h45. Participation à cette visite : 10 € par personne.Sur le temps de midi, possibilité de se sustenter au restaurant « Le Renouveau » près de l'église de Clermont (boulets, vol au vent ou salade - merci de nous préciser votre choix).L’après-midi sera consacrée à une visite guidée du charmant village de Clermont-sur-Berwinne.  Entre place et ruelles étroites, les habitations de différents styles architecturaux se concentrent autour de l’église Saint-Jacques le Majeur (édifice classé). Une des caractéristiques de Clermont est son Hôtel de Ville, « implanté à cheval sur l’espace public » et datant du 19e siècle.Participation à cette visite : 3 € membre et 5 € non membre SRAHV.Payement sur le compte BE89 1030 7312 0385 avec mention « 25 Juin Remember museum » si vous ne participez que le matin ou « 25 Juin journée » si vous comptez nous accompagner toute la journée.Co-voiturage possible. Infos et réservation de votre participation pour le 15 juin au 04 374 85 63 (bureau du musée) ou par mail : info@mahvi.be.Le week-end précédant, se tiendra dans les rues commerçantes de Visé la traditionnelle braderie des commerçants. A cette occasion, comme depuis de nombreuses années, nous tiendrons un stand rue du Collège, devant l'entrée du musée.SAMEDI 18 et DIMANCHE 19 JUIN : BRADERIE et MARCHE DU LIVRE à VISEDans le cadre de la braderie des commerçants visétois, la SRAHV tiendra un stand de livres durant ces deux jours, de 10 à 18h00. Vous pourrez y découvrir de nombreux ouvrages régionaux, nos publications les plus récentes mais aussi de nombreux « doubles » que nous vendons à prix réduit. Une nouvelle occasion de faire des bonnes affaires !  Mme Jacomin, habitant Visé depuis peu et artisane qui fabrique du papier et customise de vieux livres, nous fera une démonstration de la transformation de livres en objet de déco ! De plus, durant ce week-end, le musée régional sera accessible gratuitement.Au plaisir de se vous y retrouver,L'équipe du musée régional de Visé
     
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    Société royale Archéo-Historique de Visé et de sa région (S.R.A.H.V.)
    Musée régional d'Archéologie & d'Histoire de Visé
    31 rue du Collège 4600 Visé (musée et bureau : 1er étage)
    Bureau ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h00 et de 14h à 17h00
    Conservatrice : Marylène Zecchinon  / Secrétaire : Astou Sylla / Animateur polyvalent : Régis Beuken
    Tél. heures de bureau : 04/374.85.63  ou  0492/16.66.89
    Musée ouvert : du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h (sauf animation extérieure), le samedi de 14 à 17h et le 1er dimanche du mois (gratuit) de 14 à 17h
    Site web : www.museedevise.be
     
    Contacts : museeregional@vise.be  ou  info@mahvi.be
    Compte bancaire SRAHV : BE89 1030 7312 0385
  • DES GOULAGS BELGES, un livre de Walter Franssen, ancien mineur Herstalien

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    « DES GOULAGS BELGES » ou des travailleurs détenus travaillant dans nos charbonnages belges dont Cheratte, de 1942 à 1950. Un livre vous en dit tout.

    Dans une collaboration inédite entre Blegny-Mines et le musée de la ville de Herstal est sorti ce livre écrit par un ancien mineur herstalien Walter Franssen. En ce qui concerne Cheratte, on lui doit d’avoir récupéré petit à petit une masse de papiers provenant des bureaux du charbonnage du Hasard ouvert à tous les vents et nous avions pu en disposer pour des exposition du musée de Visé sur ce charbonnage (1997 et 2007). Ils sont conservés maintenant au CLADIC à Blegny-Mines.

    L’auteur a mis en avant cette période entre 1942 et 1950 qui a vu dans nos charbonnages (surtout ceux du Limbourg, mais aussi Cheratte, Herstal,Vottem, Ans, Fléron, Tilleur et Seraing) trois types de travailleurs forcés. Sous l’occupation allemande, des prisonniers russes (près de 20.000) tant prisonniers de guerre que civils furent obligés de travailler dans nos mines. L’auteur a étudié tous les aspects de la vie de ces mineurs forcés : leur travail, leur logement, leur vie de tous les jours, leur rémunération, leurs relations avec la population locale. Certains s’évadèrent et firent même partie de la Résistance. (17 pages avec des notes très nombreuses).

    Un deuxième groupe de mineurs forcés fut celui des prisonniers de guerre allemands et ce dès notre libération jusqu’en 1947. 52.000 Allemands puisés dans les 7 millions de prisonniers des Alliés furent utilisés dans les charbonnages, dans le but de lancer la bataille du charbon indispensable pour la relève économique de notre pays. Ils furent tous des manœuvres de fond. Comme pour les Russes, il y eut des évasions et des morts. Après, ceux qui restèrent devinrent des ouvriers libres et les autres revinrent dans leur pays. Dans ce chapitre riche de 35 pages, l’auteur ne manque pas de signaler leur quotidien avec la nourriture, le courrier, leur solde, les gardes, la population et les relations avec leur compagnons de travail.

    Le troisième groupe est moins connu. Celui des inciviques belges (ceux qui collaborèrent avec l’armée allemande) qui furent mis au travail forcé dans les mines entre 1946 et 1950. Dans ce cas précis, il y eut 4000 inciviques parmi les 50.000 condamnés ; dire qu’ils acceptèrent ce travail forcé avec enthousiasme serait erroné. Ils logèrent comme les autres dans les baraquements faits de panneaux de bois, construits la plupart par l’armée allemande dès 1942. Van Acker aux commandes de notre pays à la Libération proposa des actions mais les charbonnages disposèrent de cette main d’œuvre à leur manière. (17 pages). N’oublions pas qu’en ces années de nombreux jeunes italiens participèrent dans cet accord Etat Belge- Etat italien à la bataille du sarbon, pardon du charbon. *

    Un 4e chapitre plus personnalisé fut l’édition du mémoire du prisonnier de guerre allemand, Alexander Schreiber qui évoque sa vie entre 1945 et 1947, tant les derniers jours avant son emprisonnement le 29 avril 1945 par les troupes américaines jusqu’aux lettres écrites à sa femme Else le 20 août 1947. Son fils publie aussi les remarques pertinentes de son père sur sa vie de prisonnier de guerre.

    Ce livre de 139 pages vendu au prix de 15 € peut -être obtenu tant à Blegny-Mines (043874333) qu’au musée de Herstal (042568790) qu’au dépôt de ce livre au musée régional de Visé ; Je le recommande à ceux qui cherchent à mieux comprendre cette décennie de 1940 à 1950, période cruciale pour la vie dans les charbonnages.

    J-P Lensen

    * N.D.L.R Achille van Acker était Brugeois de naissance, il avait donc un léger accent en s'exprimant en français. C'est ainsi qu'en Wallonie, il est resté connu sous le pseudo de "Asille et le sarbon"