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La série HOW I PICTURE THE MUSIC est l’association, toute personnelle, d’une image pour un titre de musique.
A la faveur d’un déménagement de la Belgique natale aux States, je me suis replongé dans trente années d’écoute musicale. Une cinquantaine de chansons fétiches ont émergé. Cette (play)liste établie, j’ai ensuite exploré mes 20 dernières années de créations photographiques et laissé la magie opérer. Pour chaque titre, une image s’est naturellement imposée comme une proposition visuelle que je pourrais imaginer en couverture d’album. De Pale Grey à Led Zeppelin, de Ghinzu à Metronomy, en passant par Gaël Faye et les Girls in Hawaï.
« La photographie n’est-ce pas littéralement écrire avec de la lumière? Il me plait d’écrire la complexité de la vie. Derrière chaque image, en apparence simple et évidente, se dévoilent les strates de nos mondes. Cette complexité, elle peut être accueillie et montrée, sans écraser. A la fin, ce qui domine, la grande image, c’est la beauté. » Cédric Ballarati a étudié l’architecture et la photographie à Liège. Il vit et travaille actuellement à Louisville, USA.
www.cedricballarati.com et instagram : https://www.instagram.com/cedricballarati/

Les riverains de la vallée de la Berwinne se souviendront de la nuit du vendredi 17 et samedi 18 mai 2024. De nombreuses maisons ont été inondées ainsi que des ateliers.
Le centre culturel de Berneau Al Vile Cinse a connu comme le reste de la rue des Trixhes de sensibles dégâts. Grâce à l’aide de membres du club de rugby et de la confrérie Jean de Berneau, les locaux ont été vidés et nettoyés et face au 50 cm de haut de la déferlante de l’eau, il fallut tout mettre en hauteur ; C’est ainsi que toutes les réserves du musée gallo-romain – espace Jean Polmans ont pu être mises en hauteur mais avec beaucoup de résidus boueux dans ces boites plastiques.

Les deux semaines suivantes, le conservateur Jean-Pierre Lensen, aidé par Jean Pierre Heynen, Fabrice Paulus, Arnaud van Roosendael et Madame Sayon Keyta ont pu ranger ces quarantaines de Boites de rangements, remis en place vitrine, pierre et restes du puits. De nouvelles étiquettes ont été mises au point et ce travail quelque peu avancé ne subira ainsi pas beaucoup de retard. De plus, la demande d’une publication faite auprès de l’agence wallonne du Patrimoine a été acceptée et une publication sur le patrimoine archéologique et bâti de Berneau est annoncée dans les 6 mois.
Un grand merci à cette dynamique équipe et au bon suivi de cette aventure patrimoniale et archéologique.
LE STAFF DU MUSEE GALLO-ROMAIN


En une dizaine de panneaux didactiques relatant la construction de la Maison de Ville de Visé par l’architecte Mathieu Dossin au 17e siècle, son rôle, les caractéristiques du style mosan, la tragédie du 15 août 1914 qui le vit partir en fumée puis sa reconstruction par l’architecte liégeois Paul Jaspar, la pose de la première pierre en octobre 1923 et ses diverses restaurations au 20e siècle, vous découvrirez toute l’histoire et les péripéties subies par ce majestueux Hôtel de Ville, classé en 1935. La maquette conservée au musée régional de Visé, ainsi que des peintures et gravures vous seront également présentées.
Exposition accessible de 14h à 17h, au 1er étage de l’Hôtel de Ville (salle des mariages), accessible aux PMR. Entrée libre. Visites guidées pour groupes scolaires et grand public sur demande au 04 374 85 63 ou par mail à info@mahvi.be. Possibilité d’acquérir pour 2 € le Rendez-Vous de l’Histoire n° 7 consacré à l’Hôtel de Ville (sorti en 1993), ainsi que le dernier-né de la SRAHV, le Rendez-Vous de l’Histoire n° 43 consacré au centenaire de la rénovation de cet l’Hôtel de Ville, vendu au prix de 5 €. Pour réaliser ce nouveau numéro de 36 pages, près de 300 documents (plans) de la Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles (CRMSF) ont été étudiés, ainsi que le « Fonds Jaspar », sans oublier la consultation de l’ouvrage « Paul Jaspar. Architecte 1859-1945 » (2009) et les ouvrages locaux, e.a. édités par la SRAHV. Appelé au chevet de cet édifice au début du 20e siècle, Paul Jaspar est confronté à un délabrement complet. La Première Guerre mondiale arrêtera net ses travaux de restauration et la ruine s’écroulera en 1920. L’édifice se voit menacé car il sera question de construire un autre hôtel de ville, ainsi qu’une nouvelle Ecole moyenne juste à côté. Finalement, l’édifice, agrandi dans sa partie nord, prendra place à son emplacement originel. Grâce à Jaspar, l’Hôtel de Ville de Visé sera classé en 1935… avant de connaître une menace de « déclassement » en 1994… Cette publication est vendue 5 € au bureau du musée régional de Visé, 31 rue du Collège. Vous pouvez aussi l’obtenir en versant la somme de 7 € (frais de port compris) sur le compte de la SRAHV : BE89 1030 7312 0385 (mention « RVH 43 »).
Pour la SRAHV, Marylène Zecchinon, conservatrice