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Expositions - Page 3

  • EXPOSITION : "LES DERNIERES RESTAURATIONS ET ACQUISITIONS DES MUSEES DE VERVIERS" A DECOUVRIR A VISE 

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    DU 10 AU 27 MARS, DE 14H A 17H DANS LA CHAPELLE DES SEPULCRINES, RUE DU COLLEGE, 31. 

    VERNISSAGE LE MERCREDI 9 MARS A 18H. INVITATION CORDIALE A TOUTES ET A TOUS. 

    Depuis les inondations du 15 juillet 2021, les musées de Verviers sont fermés au public. Les collections de céramique, le théâtre de marionnettes du Bethléem verviétois, le premier violon de Vieuxtemps et le mobilier ancien du 17e et du 18e siècle ont été sinistrés. Malgré tout, le travail continue autour des autres collections : les restaurations de tableaux et les nouvelles acquisitions n’ont pas cessé. 

    L’exposition présentée en mars, en collaboration avec la Société royale Archéo-Historique de Visé et son musée régional, permet au public de découvrir pour la première fois des dons récents comme l’autoportrait du peintre et industriel verviétois Fernand Houget ou le portrait d’un autre industriel theutois, Robert Mignot de Chentinnes, par Isidoor Opsomer ; ces deux tableaux étaient toujours conservés par des descendants de leur famille. D’autres dons sont aussi venus enrichir les collections de céramique : une série d’assiettes en faïence fine de Ferrière-la-Petite et d’Onnaing, ainsi qu’un service à thé qui servait de jouet au début du siècle passé, fabriqué par la Société Céramique de Maestricht. La fondation Roi Baudouin a également déposé quelques pièces exceptionnelles en porcelaine tendre du 18e siècle de Tournai, de Mennecy et de la manufacture royale de Sèvres. 

    Les restaurations ont continué grâce au soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles : de très beaux portraits hollandais du 17e siècle, comme ceux d’un homme et de son épouse signés Johann Spilberg, des paysages comme celui, dans la veine impressionniste, de Jean Beauduin, peintre verviétois installé à Paris, ou la très belle vue de Stavelot sous la neige par William Degouve de Nuncques, et d’autres encore…  

    Tout cela est à découvrir en avant-première à la chapelle des Sépulcrines du 10 au 27 mars de 14 à 17h, du mardi au dimanche, fermé le lundi. 

    Entrée libre. 

    Marylène Zecchinon, conservatrice

  • Aux cimaises de la chapelle des Sepulchrines jusqu'au 16 février

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    JUSQU’AU MERCREDI 16 FEVRIER , VENEZ DECOUVRIR LES BIJOUX DE SULEVIA ET LES PEINTURES DE PIERROT LENSEN A LA CHAPELLE DES SEPULCRINES, RUE DU COLLEGE, 31 A VISE

    Cette exposition va être unique en son genre. La synthèse de deux vies d'artistes au grand coeur qui propose de découvrir le résultat de longues années de travail au service de leurs arts respectifs. Les tableaux de Pierre Lensen sont empreints d'une maîtrise picturale et graphique signe des grands peintres et les œuvres de son épouse Sylviane Godé Sulevia sont des trésors de finesse et d'élégance hors du temps laissant une aura de magie planer sur l'Expo à voir à tout prix ne fusse que pour le plaisir des yeux. Il y en a pour toutes les bourses, difficile d'être indifférent à ces deux phénomènes de polyvalence artistique.

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    Pierrot Lensen, un dynamique octogénaire a une intéressante carrière à son actif. Après des études à l’Institut Saint-Luc de Liège, il fit carrière au Grand Bazar de Liège et à la Sabena avant de se mettre à son compte puis dans une firme de publicité, créant de nombreux stands pour des foires, des privés, des administrations publiques ou encore des musées. Sa dernière grande expérience fut de participer à la décoration tant extérieure (la signalisation) qu’intérieure (comme l’ancien baleinier Mersus Emergo) du parc Pairi Daiza. Revenu à Visé avec son épouse, il a peint différentes salles des Anciens Arquebusiers et a participé à la mise en valeur du musée régional de Visé. Quant à son épouse, Sylviane Godé, alias Sulévia, elle a diversifié ses atouts : non seulement des bijoux mais aussi des tissus, des décorations textiles et un goût inné pour la poésie que son mari aime illustrer. Une centaine d’œuvres peintes représentant Visé, sa région, des coins de France et de notre pays, des compositions surréalistes ou encore abstraites. Et le plus curieux, ce sont les représentations d’animaux (Chats, Chiens, Singes, Lémuriens, Eléphants) d’un réalisme saisissant.

    A voir tous les jours de 11 h. à 18 h. jusqu’au mercredi 16 février 2022.

    J.P.Lensen

  • Les photos du World Press à la Cité Miroir à Liège

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    LES PHOTOS DE WORLD PRESS : IMAGES INQUIETANTES MAIS AUSSI QUELQUEFOIS PLEINES D’ESPOIR A VOIR SANS FAUTE A LA CITE MIROIR DE LIEGE AVANT LE 30 JANVIER.

    A la Cité Miroir, place Xavier Neujean à Liège (ancienne piscine de la Sauvenière ou la gare des bus pour les anciens), des expositions animent la culture liégeoise. Nous avons pu découvrir les livres de l’Université de Liège, l’œuvre de Giacometti ou encore les peintures réprouvées des Nazis sans oublier Goulag, l’enfer communiste. Pour l’instant et prolongée jusqu’au 30 janvier 2022, l’exposition WORLD PRESS PHOTO occupe l’ancienne piscine au 3e étage. En effet depuis 1957, un prix est attribué (dans plusieurs catégories et parmi elles une photo majeure). Pour 1957, début de ce prix mondial, la photo de la première étudiante afro-américaine admise dans une école supérieure américaine. On peut se poser la question : qu’est ce qui prime dans ces photos, le cliché sensationnel ou le secours à apporter à la victime comme cet enfant coincé dans un puits, comme cette jeune vietnamienne brûlée au Napalm se sauvant ou biffé par la dictature communiste, le cliché de l’étudiant face aux chars sur la place Tien-An-Men à Pekin. Le panneau d’accueil montre toutes ces photos « virales » dont celle de 2020 (l’affiche de l’expo) présente la joie d’une rencontre danoise de guérison COVID ; L’exposition présente 65 documents, exposés en différents thèmes. Donnons un avis personnel car toutes ces photos de 2020 traitent de l’actualité brûlante.

    Domaine nature et environnement : ce cétacé poursuivant dans l’océan un masque anti-covid, ces girafes déplacées dans une autre réserve, les dégâts d’un volcan aux Philippines et le plus poignant un homme désespéré face à une invasion de criquets au Kenya ou les incendies de forêts au Brésil. D’un pays qui fait la une pour sa dictature, la Birmanie, on montre une écrasante carrière de jade, principal produit d’exportation entourant un temple bouddhiste.

    Dans l’actualité, les photos poignantes de manifestants au Pérou, les suites de l’explosion du nitrate dans le port de Beyrouth, les oppositions entre Arméniens et Azéris avec l’image tragique de l’enlèvement de ses aïeux dans leur tombe et la destruction de leur maison ! A méditer aussi les émeutes des afro-américains aux USA et à côté les horreurs et les exactions de l’Etat Islamique. Il y a aussi des photos d’espoir comme ces malades COVID transportés en TGV vers un nouvel hôpital en France…..

    Dans les portraits, la photo de la médecin mexicaine à la fin d’une journée anti-covid – voir photo- , ce papa russe et sa fille autiste jouant avec un avion, les débrouillardises des sans-papiers, l’inquiétude des transgenres, les migrants en Grêce et leur débrouillardise ou encore ces bébés REBORN, révolution sociologique. On sera ému avec cette thérapie qui vise à faire rencontrer dans leur chambre à des malades un cheval !

    Anecdotiques mais représentatifs de la vie du monde, les photos de sport et de loisirs avec ces joueurs de bridge, ce lanceur de flèchettes, l’équipe de basket, l’escalade de buches à défaut d’entrainement d’escalade en salle, et ce sportif de Parkoun.

    Un tour du monde dans sa complexité et un respect pour ces photographes « humanistes » de presse qui mettent l’accent sur les dérives de nos civilisations, parfois au péril de leur vie ou qui présentent aussi parfois des solutions.

    J.P.Lensen (SRAHV)

  • VOUS NE SAVEZ PAS QUOI ALLER VOIR EN CETTE FIN D’ANNEE, LES TAPISSERIES DE SAUMUR VOUS INVITENT AU TRESOR DE LA CATHEDRALE DE LIEGE

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    A côté du village de Noël, place de la Cathédrale, vous poussez la porte (une œuvre d’art) de cet édifice récemment restauré, la Cathédrale Saint-Paul. Dans la nef latérale droite, on se dirige vers le cloître. Le trésor de la Cathédrale s’ouvre à vous. Pour l’instant, une éblouissante exposition (une première fois reportée à cause de la Covid) présente depuis le 8 décembre 2021, du mardi au samedi de 10 h. à 17 h. et ce jusqu’au 6 mars 2022. Trente tapisseries de différentes dimensions. Ce n’est pas fini car 6 autres tapisseries sont présentées à l’Archéoforum de Liège, place saint-Lambert (le ticket d’entrée est commun).

    Vous avez dit TAPISSERIES ? Ces parures de fêtes proviennent de SAUMUR (en Val de Loire). Ce patrimoine mondial de l’Unesco conserve ces parures commandées au 16e et 17e s. pour des églises et des abbayes par des particuliers, donc des pièces uniques. A côté de ces tapisseries ecclésiastiques, s’ajoutent d’autres chefs d’œuvre des 15e et 18e s. Ces productions sont rarement locales et proviennent d’ateliers parisiens, des Flandres (Malines, Bruxelles) ou des Marches. Au total, 58 tapisseries qui tournent régulièrement dans des expositions internationales. 36 sont donc visibles à Liège. Une monographie-catalogue fastueuse (336 p.) est à saisir. On y découvre aussi la manière d’avoir restauré une partie de ces documents et la technique bien particulière des tapisseries européennes (pour les distinguer des tapisseries sarrazines) : une série de corps de métier travaille à sa réalisation depuis le carton jusqu’aux listels à parachever. Nous avons été éblouis par certaines d’entre elles car à y regarder de près, les costumes, les attitudes, les décors intriguent : les Sauvages et leur combat contre les chevaliers, l’imbroglio de la vengeance de Notre-Seigneur avec le siège d’une ville. L’histoire sainte n’est pas en reste comme les anges porteurs des instruments de la Passion dans les tons rouges et bleus ou la Nativité de Jésus provenant de l’église de Nantilly. Huit événements de la vie de Marie, la mère de Jésus sont présentés de manière plus aérée (1670).

    Autre saga, qu’il faut suivre en 8 pièces, celle de la vie de Saint Florian (Florent), provenant des ateliers de Paris en 1524. Ce saint ainsi biographié vécut à l’époque de St Martin. Ces bandes dessinées textiles comprennent des commentaires, des décors fleuris parfois exubérants, des personnages aux costumes actualisés. La plus récente est la tapisserie d’Aubusson (1959) due à Jean Lurçat et présentant une jungle. Bref, une magnificence qui vaut le détour.

    J.P.Lensen (SRAHV-Musée Régional)

  • Exposition à la chapelle des Sépulcrines : Lumière sur le folklore estudiantin

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    Nous vous invitons à découvrir les dessous du folklore estudiantin grâce à l'exposition du Musée Belge des Traditions Estudiantines en collaboration avec le Musée d'Archéologie et d'Histoire de Visé.
    Les baptêmes et les associations étudiantes ont toujours fait polémique. Cette exposition vous permet de découvrir les facettes de ce folklore qui ne peut être connu sans y être initié.
    Sans en dire trop, le but de cette exposition est de vous faire comprendre les origines, l’organisation et les codes qu’utilisent ces étudiants.
    Visé est riche de son folklore, vous verrez que les étudiants y ont également pris part.
    Tous les jours (sauf le lundi) du 13 au 24 juillet.
    P.A.F.: gratuit pour les étudiants (secondaires et supérieurs)
    3€ pour les autres.
    lieu: Chapelle des Sépulcrines, 31, rue du Collège, 4600 Visé
    Pour info ou réservation de visites de groupes (visites guidées par un membre du MBTE): 04/374.85.63 (aux heures de bureau) ou regis.beuken@mahvi.be
    Vendredi 23 juillet: conférence de Michel Péters:
    event fb: https://fb.me/e/VVtqf4nB 

    Une organisation du MAHVi