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Expositions - Page 6

  • Actuellement aux cimaises des Sépulcrines : Isabelle Euben, Claudy Mwamba et Claire Bertrand

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    De g. à d. : Isabelle Euben, Claudy Mwamba, Mathieu Ulrici (Echevin de la Culture) et Claire Berttrand

    Trois femmes, trois regards, trois techniques... Trois artistes.

    Isabelle Euben, c'est toute une histoire...de cheveux. Il y a quelques mois, elle se découvre un amour et un talent pour la décoration d'intérieurs. "Tous les objets dont je me sers proviennent de la récupération précise-t-elle, je leur donne une autre vie". Toutes ses réalisations peuvent être réalisées par le commun des mortels, mais nous n'avons pas tous une âme créatrice. Et en admirant ses oeuvres, on se dit "qu'il fallait y penser!"

    Isabelle est l'initiatrice de cette exposition, elle a convaincu sa maman Claire Bertrand et son amie Claudy Mwamba de l'accompagner danx cette aventure que constitue toujours une première exposition. Et ma foi, nous, les Visétois, avons de la chance : c'est le cadre de la chapelle des Sépulcrines qu'elles ont choisi.

    Claire Bertrand est donc la maman d'Isabelle. Infirmière "au long cours" retraitée, elle a pas mal bourlingué dans sa vie professionnelle : établissement hospitaliers, bénévole à l'étranger au profit d'ONG, infirmière libérale... La retraite arrivée, le temps libre lui permet d'exaucer un de ses souhaits les plus chers : se mettre à la peinture. Après quelques cours suivis il y a environ un an et demi, elle se lance en véritable autodidacte. Après un début en aquarelle, elle s'est tournée vers l'acrylique qui lui offre d'autres perspectives de création, plus personnelles dans l'art abstrait.

    Si Isabelle et Claire sont visétoises, Claudy Mwamba habite Boirs. "Je suis une amie de longue date d'Isabelle nous confie-t-elle, c'est elle qui m'a convaincue de participer à une première exposition en sa compagnie et celle de sa maman".

    Peintre et sculptrice, Claudy travaille à plein temps en qualité de conseillère en luminaires. En 1995, elle obtient un graduat en arts graphiques à Saint-Luc puis enchaîne avec un second graduat en peinture sur chevalet à l'Académie des Beaux Arts de Liège, qu'elle obtient en 1999. En véritable passionnée de tout ce qui touche à la création artistique, elle s'impose souvent des challenges pour tenter de satisfaire sa soif impérieuse de nouvelles techniques. De l'acrylique sur toile de coton à celle sur des objets divers préalablement choisis avec un usage détourné ou non. 

    Ses sculptures, Claudy les réalise entièrement à partir d'objets récupérés. Ses personnages sculptés en sont un magnifique exemple. Elle crée également des lampes à poser "cucurbitacées". Son art est devenu son exutoire, une manière pour elle de se détendre. Son travail manuel devient alors pour elle un sport cérébral. Elle qui n'avait jamais travaillé en trois dimensions a essayé une fois, celà lui a plu et elle a continué. Et avec quels résultats!

    L'exposition est ouverte de 13h à 18h à partir de cet après-midi et jusqu'au 16 février à la chapelle des Sépucrines (Centre culturel) à Visé.

    La centaine d'oeuvres exposées sont en vente - à des prix plus qu'abordables- et l'entrée est libre. A ne manquer sous aucun prétexte.

    Un pêle-mêle de photos réalisées lors du vernissage est photos est disponible en marge droite)

    (© Texte et photos P. Neufcour)

     

  • Le Musée régional et la SRAHV vous proposent une visite de Bruxelles

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    DIMANCHE 9 FEVRIER DES 8H : Déplacement en train (journée) vers Bruxelles : découverte de la plus belle place du monde et d’expositions

    Comme d’habitude, nous vous donnons rendez-vous à la gare de Visé à 8h15 pour prendre le train à 8h33 pour une arrivée à Bruxelles peu après 10h.

    Une grand et une petite exposition et la découverte de la plus belle place du monde.

    Comme plat de résistance, nous découvrirons Monet, l’expérience en immersion, présentée à la Galerie Horta, rue Marché-aux Herbes. Une nouvelle tendance des expositions : point d’originaux mais nous rentrerons pleinement dans les tableaux de ce génial peintre impressionniste (1840-1926).

    A 14h, un guide de la renommée association de guides ARKADIA nous fera découvrir tous les secrets de la plus belle place du monde, soit la grand place de Bruxelles, ses façades, sa longue histoire, ses particularités.

    Vers 16 h, le choix sera laissé aux participants, se promener dans la ville ou aller admirer l’exposition « Breughel n’est pas celui que vous croyez » dans l’espace de la Bibliothèque royale de Belgique On connaît Pieter Bruegel comme l’un des plus grands peintres mais saviez-vous qu’à son époque, il était surtout connu pour ses gravures ? A l’occasion des 450 ans de la mort du peintre, la Bibliothèque Royale expose la collection complète de ses gravures à sa disposition. Au 16e siècle, la Flandre était un haut-lieu de la gravure. Pieter Bruegel l’Ancien et son éditeur Hieronymus Cock ont joué un rôle clé dans cette période. Leur maîtrise artisanale et leur sens des affaires sont au cœur de l’exposition (entrée 9 €).

    Nous quitterons notre capitale à 18h pour être de retour à 19h30 à Visé.

    PAF de 46 € pour le membre et de 50 € pour le grand public. Ceux qui auraient leur billet de transport ne paieront que 32 € comme membre ou 36 € comme non membre. Payable au compte BE77340027587242 avant le 4 février avec mention « Bruxelles Monet ». Minimum de 12 participants. Tél. après le 04/02 au 0492/16.66.89 ou en soirée au 0495-496391. Organisation du musée régional et de la SRAHV.

    (Photo : lesoir.be)

  • Visé : Pol LOHAY et Michel GIACOMELLI exposent à la chapelle des Sépulcrines

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    La chapelle des Sépulcrines accueille jusqu'au 8 décembre les oeuvres de Pol Lohay, le potier, et Michel Giacomelli, le tourneur sur bois.

    Pol Lohay est un passionné qui travaille l'argile depuis plus de 30 ans, et dans le cadre de cette exposition, il a rencontré un autre artisan passionné, Michel Giacomelli, tourneur de bois.

    Savoir faire abouti et maîtrise de leur art sont les maîtres mots de ces artistes, tant les techniques très particulières sont utilisées. Il s'agit en effet de cuire les grandes pièces dans un four à bois et les plus petites dans un four à gaz. L'artiste crée ses propres émaux tout en cherchant un résultat précis car les rouges de cuivre nécessitent de hautes températures (1.300 degrés) durant plus de 10 heures.

    Nos deux artistes ont en commun le fait qu'ils veulent se faire plaisir en sortant des pièces uniques et en partageant leur passion avec les visiteurs, tout en leur faisant comprendre leur passion.

    Ils ne sont pas avares d'explications, toujours prêts à expliquer les techniques et moyens utilisés. La preuve en est les petites notes explicatives affichées à proximité des oeuvres exposées.

    Toutes les oeuvres exposées sont mises en vente à un prix, soulignons le, ce n'est pas si fréquent, plus que raisonnable. Bonne visite à tous et il est probable que vous trouviez là de quoi offrir un splendide cadeau lors des fêtes de fin d'année qui approchent à grands pas.

    Visé, chapelle des Sépulcrines rue du Collège (Centre Culturel) tous les jours de 13h à 18h jusqu'au 8 décembre.

    Un pêle-mêle de photos prises lors du vernissage est disponible en marge de droite

    (Pierre Neufcour)

  • "Récits d'hier, enluminures d'aujourd'hui" d'Aurélie Vetro à la chapelle des Sépulcrines de Visé

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    L'enluminure est apparue aux 4ème et 5ème siècle. Il s'agit d'une peinture ou d'un dessin exécuté à la main et qui décore ou illustre un texte, généralement un manuscrit. L'enluminure, c'est l'art de la miniature, d'un travail très fin et précis qui a pour but de faire ressortir et mettre en lumière une partie importante du texte.

    Mais les techniques de gravure et d'imprimerie ont failli faire disparaître cet art. Nous vivons à une époque où l'on redécouvre certaines valeurs et certains métiers d'art du Moyen Âge.

    De nombreux ateliers se créent (Belgique, France) pour redécouvrir et remettre en lumière ces techniques ancestrales. 

    C'est en 2013 que l'enluminure a pris une place prépondérante dans les activités d'Aurélie Vetro, une restauratrice d'oeuvres d'art. Après la copie et l'étude de manuscrits anciens, elle se lance dans la création d'enluminures contemporaines et elle nous présente aujourd'hui une cinquantaine de ses créations, inspirées de contes du moyen âge : deux contes italiens, "l'Âne cacador" et "La femme myrte" ainsi qu'un conte du moyen âge "La colline des amoureux".

    Aurélie travaille en collaboration avec la conteuse professionnelle Kristyn Vesteralen pour qui l'art du conte est porteur d'imaginaire venant de toutes les cultures et de toutes les époques. Elle écrit notamment "Dans ce monde de plus en plus rationnel, lire un conte c'est s'autoriser à ouvrir son horizon à d'autres mondes, d'autres cultures, d'autres formes de langage".

    L'enluminure ne se laisse pas dompter facilement. Ainsi, pour les plus petites oeuvres exposées, l'artiste y a consacré environ 25 heures de travail, pour les plus grande, elle compte une quarantaine d'heures de travail. Les peintures sont toutes réalisées par Aurélie, qui, partant d'une base neutre y ajoute divers pigments natures. Ainsi, le rouge, par exemple, est réalisé à partir de poudre de cochenille.

    L'exposition est ouverte du jeudi 31 au dimanche 10 de 14h à 18h. L'entrée est libre et toutes les oeuvres exposées sont mises en vente.

    (Quelques photos prises lors du vernissage sont reprises dans un pêle-mêle en marge de droite).

  • "L'enfance" : les sujet de l'exposition organisée par le M.A.H à la chapelle des Sépulcrines

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    Du 5 au 27 octobre la chapelle des Sépulcrines abrite une exposition relatant la vie des enfants et petits enfants au siècle dernier.

    Divers thèmes sont abordés : la petite enfance, les soins de santé, l'éducation tant parentale sue scolaire, les loisirs, jeux et jouets, jeux d'extérieur, les fêtes (communions et fêtes laïques) ...

    L'exposition est centrée sur ce que fut l'enfance au XXe siècle, donc, sur ce que vécurent nos grands-parents, nos parents, notre génération, et pour certains, nos enfants. C'est donc principalement aux plus jeunes générations qu'est destinée cette exposition.

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    L'enfant doit être considéré dans le contexte de la vie en famille. "En ce temps-là", l'enfance avait une durée beaucoup plus courte qu'à notre époque puisque certains étaient mis au travail vers 10 - 12 ans! La période retenue par Marylène Zecchinon, Commissaire de l'exposition, est celle prend cours quelques mois avant la naissance et se termine vers 12 - 13 ans, après la "grande communion" ou la fête laïque, quand on quitte sa petite école de village. L'obligation scolaire en 1914, l'arrivée de l'Oeuvre nationale de l'enfance cinq ans plus tard, puis en 1936 la révolution des congés payés...

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    De nombreux panneaux didactiques reprennent et expliquent ce qu'était la vie des enfant le siècle dernier, mais les jeux et jouets exposés nous ramènent (pour moi) 65 ans en arrière... Meccano, trains électriques Gils (fabriqués artisanalement à Jupille), les châteaux forts, les fermes pour les garçons; poupées avec des assortiments de vêtements, petits meubles, jeux de société - lotto avec les cartes et les "pastilles" de bois etc.. Ne passons pas sous silence les chaises d'enfant en bois, les chaises pas les enfants pour les esprits chagrins (j'ai cru reconnaître la même que celle où j'avais commencé à "manger tout seul, comme un grand), les parcs...

    Une salle est réservée à la vente de petits souvenirs.

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    L'exposition est accessible du samedi au dimanche de 14h à 17h. PAF de 3 € pour les plus de 18 ans. Les visites scolaires sont gratuites.

    Quels souvenirs pour les visiteurs de ma génération! Je me suis revu gamin, avec les vis et écrous du Meccano, en train d'emboiter les rails du train (St-Nicolas m'en avait apporté un, un Gils aussi, mais pas de la même couleur)...

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    Bravo  à l'équipe et particulièrement à Marylène pour l'excellence du travail fourni et la qualité du matériel exposé)

    En marge droite, un pêle-mêle de photos prises lors du vernissage.

    ©Pierre Neufcour