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Entreprises

  • CBR Lixhe va se doter d’un nouveau broyeur de calcaire pour produire du ciment avec moins de CO2

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    L'usine CBR à Lixhe D.R

    Nouveau pas supplémentaire dans la production écologique de ciment chez CBR à Lixhe. La cimenterie va disposer d’un broyeur-sécheur pour le calcaire qui sera utilisé dans la production du ciment avec dès lors moins de CO2.

    La Cimenterie CBR à Lixhe souhaite installer, dans un hall existant, un nouveau broyeur-sécheur calcaire dans le but de produire un ciment qui émet moins de CO2 lors de sa conception. Un ciment plus pauvre en clinker

    La SA CBR a introduit une demande de permis d’environnement. Une enquête publique était organisée du 11 au 26 septembre dernier et elle n’a suscité aucune réclamation.

    «Ce nouveau broyeur vertical est en cours de montage. Ce nouveau broyeur est d’une capacité de «100.000 tonnes» par an. Beaucoup plus petit que nos broyeurs classiques à boulets ayant eux une capacité de 500 à 800.000 tonnes par an. Le nouveau broyeur calcaire est du type broyeur vertical et aura par ailleurs une plus grande efficacité énergétique. C’est un investissement de plusieurs millions d’euros. Et il va servir aussi pour d’autres centres de ciment en Belgique, voire du Benelux», se félicite Benoît Gastou, le directeur de CBR Lixhe,

    «Dans la fabrication du ciment, les cendres volantes ont disparu. Le laitier devient de plus en plus rare (l’activité sidérurgique liégeoise est en constante diminution). Une des alternatives est de remplacer le laitier par du calcaire moulu que nous allons fabriquer nous-mêmes. Nous le recevrons des sites de Sagrex en Belgique dont celui de Moha. Nous allons donc produire du ciment avec par exemple 20% de calcaire, ce qui diminuera les émissions de CO2 de 20%», explique Benoit Gastou.

    Diminuer l’empreinte écologique

    «Et par la suite, cet objectif de diminuer l’empreinte écologique sera développé avec aussi d’autres produits comme par exemple de l’argile calcinée. Il y a aussi la recarbonatation des déchets de construction pour remplacer le klinker dans la production du ciment. Nous allons d’ailleurs recevoir le mois prochain un «Award Platinium», la plus haute certification internationale de la CSC», ajoute Benoît Gastou.

    Le démarrage du nouveau broyeur-sécheur calcaire est prévu pour la fin de cette année chez CBR Lixhe.

  • Demande de permis de classe 1 de la SPRL KNAUF : questions et suggestions suite à la RIP du 13 décembre 2022

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    Chers lecteurs, vous trouverez ci-dessous copie du courrier que Monsieur Martial Mullenders (conseiller communal "Visons demain") a fait parvenir aux destinataires mentionnés ci-dessous.

    Au Collège communal,

    A la direction de KNAUF et au bureau ARCADIS,

     

    Mesdames,

    Messieurs,

     

    La Société KNAUF est amenée à demander un permis de classe 1 pour être autorisée à exploiter un Centre de regroupement et de traitement de déchets classés dangereux correspondant au code 17 06 03*, code recouvrant les  « Autres matériaux d'isolation à base de ou contenant des substances dangereuses ».

    L'objectif tel que présenté à la Réunion d'information préalable à l'étude des incidences (RIP) par l'entreprise est de pouvoir recycler les déchets de laine de verre provenant d'une partie de l'Allemagne alors que ces déchets sont classés par la législation allemande (antérieure à l'adoption du Code des déchets européen) comme déchets dangereux. Pour pouvoir importer ces déchets sur son site visétois, la société KNAUF doit pour respecter la législation allemande disposer d'un permis de classe 1 pour le regroupement et le traitement de déchets de matériaux d'isolation classés dangereux.

    La société explique qu'il s'agit là de développer l'économie circulaire et que les installations actuelles de recyclage ne feront l'objet d'aucune modification. Et elle assure qu’il s’agira des déchets de laine de verre de même composition que les déchets de laine de verre qui seront récupérés en Belgique, aux Pays-Bas ou en France et qu’en raison du process de l'usine et des exigences de qualité de la laine de verre qui y est produite, toute substance dangereuse devra être exclue.

    Cependant, cette distorsion entre la législation allemande et wallonne concernant le classement des déchets de laine de verre - dangereux en Allemagne, non dangereux en Wallonie - entraîne un grand écart entre l'objet et l'objectif du permis de classe demandé. Celui-ci doit, en effet, pour satisfaire la législation allemande, autoriser le traitement de déchets dangereux du code 17 06 03* tout en garantissant aux autorités et aux citoyens qu'aucun déchet contenant des substances dangereuses ne sera traité à Visé ni aujourd'hui, ni demain ou après-demain, même après une éventuelle modification du process de traitement et de production de l'usine.

    A mon sens, il est donc essentiel que le bureau d'étude des incidences :

    1. vérifie que les éléments synthétisés ci-dessus - en particulier les contraintes de la législation allemande et la nécessité d'exclure toute substance dangereuse en raison du  process et des exigences de qualité de la production de laine de verre - sont exacts,
    2. propose une formulation du permis de classe 1 pour répondre à ce grand écart en étant extrêmement précis sur le type de déchet autorisé via le code code 17 06 03* à savoir déchets de laine de verre provenant exclusivement d'Allemagne où ils sont classés dangereux  pour autant qu'ils  ne contiennent que des déchets de laine de verre sans contaminant dangereux qui, s'ils avaient été produits en Wallonie, auraient été classés au code "17 06 04 Matériaux d'isolation autres que ceux visés aux rubriques 17 06 01 et 17 06 03".
    3. définisse en outre des modalités de contrôle à la source et à l'arrivée - à inclure dans le permis - qui garantiront que ces déchets seront conformes aux stipulations ci-dessus et donc ne seront contaminés par aucune substance dangereuse, quelle qu'elle soit. Chaque camion devra faire l'objet de plusieurs contrôles et prélèvements pour analyses établissant l'absence de substances dangereuses dans la mesure où il s'agira d'importer des déchets de construction et de déconstruction,

    Par ailleurs, le bureau d'étude des incidences devrait aussi :

    • vérifier la sécurité du tank LPG et prescrire les mesures nécessaires,
    • proposer des solutions
      • pour réduire le fonds sonore élevé lié au bourdonnement des installations de l'usine,
      • pour réduire la pollution lumineuse liée à l'importance de l'éclairage du site,
      • pour maîtriser les odeurs qui à certains moments gênent les riverains,
    • étudier la perturbation de la dispersion des polluants émis aux cheminées découlant de l'effet de sillage de l'éolienne qui devrait bientôt fonctionner sur le site,
    • évaluer l'accroissement des impacts de l'unité de recyclage "Resulation" lié à la montée en puissance des installations qui débouchera sur un fonctionnement 24/24 h.

     

    En vous remerciant de veiller à inclure ces points dans l'étude d'incidences et dans la demande de permis, je vous prie d'agréer l'assurance de ma haute considération.

    Martial MullendersHabitant et conseiller communal de ViséAllée des Templiers, 274600 Visé

    Pour rappel : Les citoyens peuvent encore transmettre leurs questions et suggestions jusqu’au 28 décembre à la Commune, notamment via e-mai en y indiquant leurs nom et adresse à laurence.blaffart@vise.be avec copie au Responsable HSE de KNAUF bertrand.kevelaer@knaufinsulation.com

     

    Voici la réponse de la Ville :

    Bonjour Monsieur Mullenders,
     
    Nous vous remercions d'avoir attiré notre attention sur ce petit oubli qui est déjà corrigé sur le site de la Ville. Toutefois il ne faut pas confondre RIP et enquête publique. Dans le cadre d'une RIP, il n'y a en effet aucune obligation d'affichage sur le site internet de la commune concernée même si, à Visé, nous en avons pris l'habitude. La procédure officielle n'est donc nullement affectée dans le cas présent.
    Cela dit, en accord avec les responsables de Knauf, nous accepterons les remarques et observations des riverains jusqu'au 6 janvier ainsi que stipulé sur le site internet. Nous vous rappelons en outre que ceux-ci seront encore amenés a formuler leurs réclamations dans le cadre de l'enquête publique.
     
    Nous allons également évaluer en interne avec les services de l'environnement et de la communication comment procéder afin que l'affichage des RIP sur le site internet soit systématique.
     
     
    Recevez, Monsieur Mullenders, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
     
    NDLR : le délai est prolongé de,15 jours.
     
  • Cocorico ! La brasserie SPONK de Sarolay remporte le premier prix dans sa catégorie au concours des meilleures bières de la Province

     

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    Ce mercredi 6 juillet, la Province de Liège a mis les petits plats dans les grands pour accueillir les 20 brasseries qui ont participé à la 4e édition du Concours des bières de la Province de Liège.

    Moins d’une semaine auparavant, le jury, composé de professionnels du secteur, s’était rassemblé dans les bureaux des Services agricoles de la Province de Liège pour sélectionner les meilleurs bières Pale Ale, Double et Stout de notre territoire; 49 échantillons ont été dégustés et évalués sur base des critères suivants :

     l’apparence : couleur de la mousse, couleur de la robe, pétillance ;

     les arômes du nez : fleurs, fruits, épices, lactique, levures ;

     la bouche et le corps : arrière bouche, arrière-goût, erreurs ;

     les qualités techniques : absence de défauts, équilibre, plaisir.

     

    Les brasseurs ont dû patienter jusqu’aujourd’hui de connaître les résultats de cette dégustation. En effet, la Province de Liège souhaitait mettre en lumière leur savoir-faire dans un lieu symbolique. La proclamation du nom des lauréats et la remise des prix se sont par conséquent déroulées au Palais provincial, symbole emblématique de notre province.

    A 11h00, les brasseurs, entourés de leur famille, des organisateurs du concours, de quelques journalistes et d’André DENIS, Député provincial en charge notamment de l’Agriculture et de la Ruralité, ont ainsi découvert les 6 bières sélectionnées dans chaque catégorie !

    - CATÉGORIE PALE ALE (fermentation haute, bière refermentée en bouteille, coloration 6-30 EBC, teneur en alcool < 7 % vol.)

    1. Brasserie Coopérative Liégeoise (Alleur) – « Badjawe Festive Bio »

    2. Microbrasserie Flosch (Sprimont) – « Flosch semper »

    3. Brasserie de la Lienne (Lierneux) – « Grandgousier »

    4. Brasserie Coopérative Liégeoise (Alleur) – « Badjawe Ambrée »

    5. Les Brasseries de Liège (Liège) – « Légia IPA Classics »

    6. La Cahute Microbrasserie (Dolhain) – « Vulpus »

     

    - CATÉGORIE DOUBLE (fermentation haute, bière refermentée en bouteille, coloration < 15-50 EBC, teneur en alcool 6,5-9 % vol.)

    1. Brasserie Coopérative Liégeoise (Alleur) – « Badjawe brune Bio »

    2. Belgium Peak Beer (Sourbrodt) – « Peak IPA »

    3. Brasserie Artisa’Malt (Waremme) – « Artisa’Malt Ambrée »

    4. Brasserie Grain d’Orge (Hombourg) – « Joup »

    5. Brasserie Loustic (Pousset) – « Loustic Ambrée »

    6. Microbrasserie Flosch (Sprimont) – « Flosch »

     

    - CATÉGORIE STOUT (fermentation haute, bière refermentée en bouteille, coloration 35-100 EBC, teneur en alcool 4-7 % vol.)

    1. Brasserie Sponk (Sarolay) – « Black Sponk »

    2. Microbrasserie Flosch (Sprimont) – « Black Bis’cuit »

    3. Les Brasseries de Liège (Liège) – « Me gustas stout »

    4. La Cahute Microbrasserie (Dolhain) – « La Frileuse »

    5. BrewLab (Verviers) – « Nitro Mech »

    6. Brasserie Artisanale La Fabrique (Cerexhe-Heuseux) – « Boca Brune »

    Les 12 brasseries liégeoises sélectionnées concourront face au 12 brasseries hennuyères – présélectionnées, elles, le 17 juin – lors de la finale inter-provinciale qui se déroulera début septembre dans le cadre de la Foire agricole de Battice !

    Bravo pour cet excellent résultat !

     

  • Le groupe Knauf touché par une cyber-attaque: le site de Visé concerné

    Le groupe Knauf a été la cible d’une cyberattaque mercredi et son système informatique mondial est à l’arrêt, indique-t-il jeudi sur son site internet, confirmant une information du site L-Post. Les sites belges de Visé et Engis sont également touchés mais les lignes de production continuent à travailler.

    Le fabricant de matériaux de construction explique que son système de cybersécurité a réagi immédiatement et que l’équipe informatique a réussi à isoler l’incident. Certains services ont alors été mis à l’arrêt à titre préventif et des analyses complémentaires sont en cours.

    L’entreprise explique tout mettre en oeuvre pour atténuer l’impact sur ses clients et partenaires, ainsi que pour planifier une reprise sûre. « Pour l’instant, le système informatique est bloqué pour éviter que le problème ne se propage », explique à l’agence Belga Olivier Douxchamps, manager du site de Knauf Insulation à Visé. « On ne sait pas combien de temps ça va durer et on va donc passer en mode papier. »

    Le groupe prévoit de reprendre les livraisons aux clients d’ici la fin de semaine mais souligne que la production n’a pas été interrompue.

    Knauf emploie plus de 40.000 personnes dans le monde, réparties dans plus de 300 usines et plus de 90 pays. La société s’est implantée en Belgique en 1974.

    (La Meuse)

  • Knauf Insulation investit 50 millions pour s’étendre à Visé

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    L’usine de production de laine de verre, Knauf Insulation, n’en finit plus de grandir. Après la première unité de recyclage de laine de verre installée en Belgique, elle souhaite agrandir sa zone de stockage et créer une route de contournement. 
    L’entreprise Knauf Isolation, située rue de Maastricht à Visé, poursuit son ascension et son extension.
    « Nous consacrons un investissement de 50 millions d’euros cette année », indique Olivier Douxchamps, le directeur du site de Visé. Pour rappel, Knauf Isolation vient d’inaugurer sa première unité de recyclage de laine de verre. Dans une stratégie de développement durable ‘For a Better World’, elle a investi 15 millions d’euros pour devenir une usine pilote. Elle est pionnière en la matière puisque recycler la laine de verre est une première en Belgique.
    « En plus de ces 15 millions, il y a 36 autres millions d’euros investis dont quatre pour cette nouvelle demande de permis unique pour l’agrandissement de la zone de stockage et la réalisation d’une route de contournement », précise encore Olivier Douxchamps.
    « En huit ans, nous avons doublé la production de palettes de laine de verre (pour isoler les bâtiments). Tous les dix ans, nous reconstruisons les fours de verre. Nous en avons arrêté un lundi dernier pour un chantier estimé à six semaines, puis le nouveau four pourra redémarrer pour dix ans. Et depuis trois ou quatre ans, nous avons engagé une centaine de travailleurs dont de nombreux jeunes. Après la production et l’emploi, place donc aux infrastructures », annonce Olivier Douxchamps.
     
    Enquête publique
     
    Une enquête publique a débuté mercredi dernier et se tient jusqu’au 26 mai prochain. Cette demande concerne le remplacement d’une station LPG avec citerne de 7.000 litres par une nouvelle d’une capacité de 9.800 litres enterrée à un nouvel endroit.
    « Nous avons décidé de prendre soin des chauffeurs qui passent des journées entières dans leurs camions. Ils bénéficieront d’un bâtiment d’accueil, à l’entrée droite du site, avec de nouveaux sanitaires, des douches ainsi qu’un parking d’attente de 6.167 m² avec réalisation en dessous d’un bassin d’orage infiltrant de 300 m³ et un bureau pour nos chauffeurs de clarks. Nous accueillons une centaine de camions par jour », détaille le directeur visétois. « Nous allons aussi agrandir notre zone de stockage de 5.350 m² », ajoute-t-il.
    Un système de climatisation sur toiture pour le chauffage du nouveau bâtiment est également prévu ainsi que la réalisation d’une installation d’épuration individuelle de 75 EH. Sans oublier un parking de remorques vides, une nouvelle entrée vers le site pour les camions, les réalisations d’un auvent qui recouvrira le parking réservé aux élévateurs sur 234 m², d’un bâtiment pour le puits et d’un second bassin d’orage infiltrant de 1.500 m³, à cheval sur les régions wallonne et flamande avec rejet dans la Meuse en Flandre.
     
    En pratique
     
    Le dossier peut être consulté chaque jour ouvrable pendant les heures de service et le samedi matin de 8h30 à 11h30 au service Environnement rue de Mons, 11 à Visé, mais il faut prendre rendez-vous 24 heures à l’avance pour le samedi auprès de Madame Blaffart du Service Environnement au 04/374.85.14.
    Les observations écrites peuvent être adressées au collège communal rue des Récollets, 1 à 4600 Visé. Le dossier peut également être consulté par voie informatique sur demande, à l’adresse laurence.blaffart@vise.be.
    (Un article de Marc Gérardy pour La Meuse)