Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nous avons accompagné Mélanie au marché de Port Louis

 

DSC_0082.jpg

Elle s’appelle Mélanie. Mélanie Bonhomme. Belge, elle est née à Haccourt, elle est installée à l’île Maurice, à Sainte-Croix. Nous l’y avons rencontrée et accompagnée au marché de Port Louis, la capitale.

Au décès de son papa, elle retourne à Maurice d’où sa maman est originaire

Elle nous raconte sa vie, tant dans la Basse-Meuse, qu’à Port Louis où elle vit.

«Mon papa, Jean-Louis Bonhomme, est décédé il y a plus de quinze ans. Après son décès, ma maman, Marie-Claude, qui est d’origine mauricienne, a décidé de rentrer dans son pays. Quelques mois plus tard, comme je m’y ennuyais et que j’aurais bien voulu rentrer en Belgique pour y terminer mes études, j’ai contacté des amies.»

Hébergée par la famille Thiry

C’est ainsi que la jeune fille reprend contact avec Céline Thiry, la fille de Guy, et Géraldine, la fille de Luc Jamin. La famille Thiry accepte de l’héberger durant la fin de ses études. Mélanie y restera six ans. Elle connaît de très nombreux Visétois, ayant travaillé comme étudiante à «La Cervoise» notamment. Son oncle, Carl, et sa marraine habitent toujours Visé.  Puis c’est le retour au pays. Peu de temps plus tard, lors d’une réception, elle rencontre Mickaël Lyndon, qui deviendra son mari et avec qui elle aura 4 jolies petites filles : Mégane (7 ans), Maryne et Madison (5 ans) et Mélodie (3 ans).

 Son beau-père a composé un tube de Maxime Leforestier

«Lorsque j’ai rencontré Mickaël, précise Mélanie, je ne savais rien de sa famille. C’est seulement quelques temps après que j’ai su que mon futur beau-père n’était autre que Claudio Veeraragoo, le chanteur de Séga (le style de musique particulier à Maurice) le plus connu de l’océan indien, et également auteur-compositeur de «Ambalaba», le célèbre tube de Maxime Leforestier» 

 

DSC_0100.JPG

 

 A son arrivée à Maurice, Mélanie se lance dans le commerce de vêtements. «J’importe des vêtements provenant de l’Océan indien et je les place en dépôt dans les boutiques des hôtels, puis à la fin du mois, ils me payent ce qu’ils ont vendu». Comme son mari est  producteur de Cds, Dvds et organise des évènements festifs, la jeune femme l’assiste dans son travail. C’est ainsi qu’elle participe régulièrement à des émissions de radio. «Notre studio est le plus performant de tout l’océan indien nous dit-elle fièrement. C’est moi qui ai organisé la venue de Maxime Leforestier en septembre dernier à Maurice, ajoute-t-elle. Il est venu en concert à l’occasion des 50 ans de carrière de Claudio, le papa de mon mari»

 

DSC_0111.jpg

Doublage en français des films de Bollywood

«Afin de diversifier nos activités, le studio d’enregistrement a pris de nombreux contacts avec des producteurs et réalisateurs de «Bollywood». Nous avons réalisé des castings afin de trouver des «voix» qui passaient bien en français, et nous allons débuter dans les jours qui suivent le doublage de films et de séries indiens. Enfin, nous dit encore modestement Mélanie,c’est surtout mon mari, moi je n’ai pas les compétences techniques nécessaires»

La Belgique lui manque-t-elle? «Non, mes amies me manquent, je voudrais pouvoir revenir de temps en temps à Visé, mais franchement, avec le climat ici, le froid et la pluie ne me manquent pas» termine-t-elle avec un charmant sourire.

 

DSC_0120.JPG

 

(Pierre Neufcour)

Lien permanent Catégories : Portrait

Les commentaires sont fermés.