Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nature

  • Visé, Oupeye et Bassenge s’associent dans l’ASBL VIALTA, du nom de la future passerelle piétonne de 200m au-dessus du Canal Albert

    26845791.jpeg

    Après déjà deux ans de collaboration pour la création de la future passerelle piétonne au-dessus du Canal Albert en 2025, les communes de Visé, Oupeye et Bassenge ont décidé de renforcer cette collaboration en créant l’ASBL VIALTA pour faciliter les démarches et pour d’autres dossiers d’écotourisme.

    Depuis le mois de septembre 2022, les communes de Visé, Bassenge et Oupeye collaborent pour le développement d’un projet unique en Région wallonne de passerelle piétonne de type himalayenne sur le Canal Albert, au-dessus de la tranchée de Caster, entre l’écluse de Lanaye et le village de Kanne (Riemst).

    Pour rappel, dans le cadre de son plan de relance, le gouvernement wallon a octroyé un budget de plus de deux millions d’euros afin de développer ce projet écotouristique d’envergure et exceptionnel sur le site de verdure de la Montagne Saint-Pierre, situé au carrefour des Pays-Bas, de la Flandre et de la Wallonie.

    26845896.jpeg

    « Depuis deux ans, nos administrations travaillent d’arrache-pied pour construire cette passerelle piétonne dans le meilleur environnement possible, tout en veillant à la plus grande préservation de la faune et de la flore des plateaux de Caster et d’Eben-Emael. Ce travail n’est possible que grâce à la collaboration avec des acteurs déjà présents et actifs sur la zone concernée, comme les associations naturalistes des trois régions (Natagora, Natuurpunt, Natuurmonumenten) mais aussi avec le Fort d’Eben-Emael, la Défense nationale, le Service Public de Wallonie (Mobilité-Infrastructures et DNF). Ce projet a également pu asseoir la collaboration avec les communes limitrophes de Riemst, Maastricht et Eijsden-Maargraten », précisent les communes de Visé, Oupeye et Bassenge.

    Aussi pour d’autres dossiers d’écotourisme

    Afin de faciliter les démarches, ces trois communes ont décidé de renforcer leur collaboration sur ce dossier, mais aussi, à l’avenir, sur d’autres dossiers d’écotourisme, en créant l’ASBL VIALTA. Cette ASBL pluricommunale porte donc le nom officiel de la future passerelle : « VIALTA ». Cette « voie haute », VIALTA, permettra de recréer l’ancien lien par les crêtes de la Montagne Saint-Pierre entre Maastricht et Liège en passant par nos plus beaux villages.

    Depuis le second semestre 2023, la phase de marché public pour la passerelle est en cours. Les trois communes partenaires, accompagnées de la société COSEP comme assistant à la maîtrise d’ouvrage, ont décidé de procéder via un marché de « Design and Build » pour ce projet ambitieux. Un marché attribué le 17 juin dernier avec une demande de permis déposée cette semaine auprès du fonctionnaire délégué de la Région wallonne.

    La passerelle devra être construite pour décembre 2025, délai imposé pour obtenir le subside du plan de relance pour la Wallonie.

  • Restauration de la nature et de la biodiversité : Projet « BiodiverCité 2023 »

    beautiful-blue-cornflowers-in-front-of-an-light-br-2023-11-27-04-53-38-utc-1.jpeg

     

    Regarnissage des paniers végétalisés de l’Île Robinson 

    Dans le cadre du projet BiodiverCité 2023 de la Région Wallonne et avec l’aide de la Maison Wallonne de la Pêche, le Service Environnement a restauré et regarni les fascines végétalisées présents en bordure de l’île Robinson.

    Pour rappel ces fascines végétalisées permettent de récréer le long des berges artificialisées de la Meuse tout un écosystème propice au développement des insectes, oiseaux aquatiques et alvins de poissons. 

    Les racines des plantes semi-aquatiques comme les joncs, phragmites et les iris peuvent s’étendre jusqu’à 1 mètre sous l’eau, et sont autant de support et d’abris pour les œufs de poissons. Les parties aériennes sont quant à elles des refuges appréciés des foulques (poules d’eau) et libellules.

    Grâce à ces paniers, toute une vie se développe dans l’eau mais aussi hors de l’eau.

    Une autre manière de recréer de la biodiversité mais … en ville !

  • L'escargot et les coquillages

    closeup-shot-small-brown-snail-soil.jpeg

    « Je vis sur 1 pied, j’ai les yeux au bout de tentacules, plus de 15.000 dents, je bave par le pied, je ponds par la tête, je bois par la peau, qui suis-je ? Un escargot ! Venez me rencontrer, ainsi que mes cousins marins les coquillages, si beaux et si variés. »

    Comme chaque année depuis 2017, les naturalistes passionnés de coquillages et d’escargots de la Société Royale Belge de Malacologie organisent, en collaboration avec Natagora Basse-Meuse et la Villa Castrum, la Journée de l’Escargot et du Coquillage le samedi 5 octobre 2024 de 10h à 17h au Centre Nature Villa Castrum à Visé. L’objectif de cet événement est de faire connaître ces animaux fascinants que l’on regroupe sous le nom de «mollusques», donc les coquillages marins et les escargots terrestres et d’eau douce.

    Au programme :

    • exposition «Coquillages du monde entier» et «40 espèces d’escargots de nos régions» en visite libre ou en visite guidée par des spécialistes (entrée gratuite),
    • quizludique portant sur les mollusques (les réponses seront disséminées dans la salle d’exposition J ),
    • stand malacologie(= l’étude des mollusques) : guides escargots, posters coquillages,
    • dégustation d’assiettes d’escargots et de boissons au comptoir de Villa Castrum,
    • courses d’escargots pour les enfants (à 11h15, 14h et 16h15),
    • «safari escargot» : balade pédestre facile juste à côté de la Villa Castrum (massif de la Montagne St Pierre) à la recherche des escargots, à 15h, avec guides malacologues expérimentés.
    • visite libre de l’exposition permanente « Life Pays Mosan » et de la maquette du château et de la ferme de Caster

    Samedi 5 octobre 2024 de 10:00 – 17:00
    Rue de Caster 1, 4600 Visé, Belgique

  • Nouvelle attaque de loup en région liégeoise : deux moutons tués à Lanaye (Visé), « l’important est de ne pas s’affoler »

    18117410.jpeg

    Le Réseau Loup de Wallonie est intervenu fin avril à Lanaye. Il a confirmé la présence d’un jeune loup de passage sur le territoire visétois.

    Le 22 avril dernier, deux moutons morts ont été retrouvés dans la montagne Saint-Pierre à proximité du village de Lanaye, vraisemblablement victime d’un prédateur. Alertés par un promeneur, les experts du « Réseau loup » ont prélevé des échantillons d’ADN qui confirment aujourd’hui qu’il s’agit bien d’une attaque de loup.

    Ce type d’évènement soulève naturellement de nombreuses questions, mais comme l’explique le service Environnement de la Ville de Visé : « Tout d’abord, il n’y a pas lieu de s’inquiéter car le loup n’est absolument pas dangereux pour l’homme ! Lors d’une rencontre, apeuré ou étonné, le loup va soit prendre la fuite, soit observer l’homme quelques instants, curieux, avant de passer son chemin. »

    Le loup a été pourchassé dans toute l’Europe au cours du siècle dernier et a disparu de Belgique voici plus de 100 ans. Malgré cette chasse effrénée il a réussi à subsister dans quelques régions montagneuses ibériques, italiennes et de l’est de l’Europe. Légalement protégée depuis 1979, l’espèce s’est peu à peu déployée à partir de ces foyers pour reconquérir son ancienne aire de distribution. Prise en tenaille entre les populations de l’est (germano-polonaises) et du sud (italo-alpine), la Wallonie est l’une des dernières régions d’Europe à être recolonisée par le loup. Il s’agit d’un phénomène naturel.

    « C’est donc un loup de passage qui n’a nullement l’intention de s’établir à proximité de notre commune puisque l’environnement n’y est pas du tout propice »
    Ville de Visé

    Dans le cas présent à Lanaye, l’animal est un individu dit « dispersant » c’est-à-dire qu’il s’agit d’un jeune loup qui a quitté sa meute d’origine à la recherche d’un nouveau territoire potentiellement favorable à son développement. « C’est donc un loup de passage qui n’a nullement l’intention de s’établir à proximité de notre commune puisque l’environnement n’y est pas du tout propice. Un loup dispersant peut parcourir jusqu’à 50km par jour. »

    Dans nos paysages fortement urbanisés et morcelés, les rencontres avec un loup ne sont donc pas impossibles. « L’important est de ne pas s’affoler, de maintenir une certaine distance avec l’animal, de rester en position debout, de faire face à l’animal ».

    Toute image de la rencontre (prise avec un smartphone, par ex.) est d’ailleurs utile pour vérifier l’identité de l’espèce.

  • À la découverte du vivant au cœur de la montagne Saint-Pierre

     

    722h8xwYakSnKB3Z.jpeg

    Sur un très beau site d’une grande richesse biologique au sous-sol unique, en arpentant les chemins d’un bon pas (parcours de 3-4 km), nous explorons mille et une manières d’être vivant. Les observations s’accompagnent de récits de vulgarisation scientifique, de quiz, de partages, d’activités ludiques, méditatives ou d’expériences sensorielles. Nous ferons une halte à la Villa Castrum, un nouveau centre nature en plein déploiement. Visite accessible sans connaissance préalable à tout adulte ou adolescent. Minimum 5 personnes, maximum 15. Chaussures de marche ou bottines requises.

    RDV à 14h à hauteur de la rue Collinet (entre numéros 41 et 45), 4600 Visé-Lanaye.
    Fin de l’excursion avant 17h.

    Inscription obligatoire par e-mail à info@villacastrum.be.
    Prix : 7€/personne (5€ pour les membres de Natagora, Natuurpunt ou Natuurmonumenten).

    Guide Nature : Hugues Latteur, Natagora.