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Nouvelle attaque de loup en région liégeoise : deux moutons tués à Lanaye (Visé), « l’important est de ne pas s’affoler »

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Le Réseau Loup de Wallonie est intervenu fin avril à Lanaye. Il a confirmé la présence d’un jeune loup de passage sur le territoire visétois.

Le 22 avril dernier, deux moutons morts ont été retrouvés dans la montagne Saint-Pierre à proximité du village de Lanaye, vraisemblablement victime d’un prédateur. Alertés par un promeneur, les experts du « Réseau loup » ont prélevé des échantillons d’ADN qui confirment aujourd’hui qu’il s’agit bien d’une attaque de loup.

Ce type d’évènement soulève naturellement de nombreuses questions, mais comme l’explique le service Environnement de la Ville de Visé : « Tout d’abord, il n’y a pas lieu de s’inquiéter car le loup n’est absolument pas dangereux pour l’homme ! Lors d’une rencontre, apeuré ou étonné, le loup va soit prendre la fuite, soit observer l’homme quelques instants, curieux, avant de passer son chemin. »

Le loup a été pourchassé dans toute l’Europe au cours du siècle dernier et a disparu de Belgique voici plus de 100 ans. Malgré cette chasse effrénée il a réussi à subsister dans quelques régions montagneuses ibériques, italiennes et de l’est de l’Europe. Légalement protégée depuis 1979, l’espèce s’est peu à peu déployée à partir de ces foyers pour reconquérir son ancienne aire de distribution. Prise en tenaille entre les populations de l’est (germano-polonaises) et du sud (italo-alpine), la Wallonie est l’une des dernières régions d’Europe à être recolonisée par le loup. Il s’agit d’un phénomène naturel.

« C’est donc un loup de passage qui n’a nullement l’intention de s’établir à proximité de notre commune puisque l’environnement n’y est pas du tout propice »
Ville de Visé

Dans le cas présent à Lanaye, l’animal est un individu dit « dispersant » c’est-à-dire qu’il s’agit d’un jeune loup qui a quitté sa meute d’origine à la recherche d’un nouveau territoire potentiellement favorable à son développement. « C’est donc un loup de passage qui n’a nullement l’intention de s’établir à proximité de notre commune puisque l’environnement n’y est pas du tout propice. Un loup dispersant peut parcourir jusqu’à 50km par jour. »

Dans nos paysages fortement urbanisés et morcelés, les rencontres avec un loup ne sont donc pas impossibles. « L’important est de ne pas s’affoler, de maintenir une certaine distance avec l’animal, de rester en position debout, de faire face à l’animal ».

Toute image de la rencontre (prise avec un smartphone, par ex.) est d’ailleurs utile pour vérifier l’identité de l’espèce.

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