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Nature - Page 5

  • 35 moutons, 5 vaches et 2 taureaux assureront une partie de la biodiversité au Trilogiport

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    La plupart des moutons et, en arrière-plan, les vaches et taureaux qui vont entretenir le site du SPW. - A.D

    Ce samedi 10h, au fond de la rue Delwaide à Hermalle-sous-Argenteau. Entassés calmement dans une remorque, 35 moutons, des Shetland et des Mergelland, ne savent pas encore qu’ils vont bientôt prendre possession d’un nouvel espace de vie de 8,6 hectares.

     

    8,6 he sur 40 dédiés à l’éco-pâturage

     

    Sur les 40 hectares réservés à la biodiversité sur le site du Trilogiport, le SPW a décidé, voici quelques mois, de dédier ces 8,6 hectares à de l’éco-pâturage. Une décision qui fait suite à un épisode malheureux qui s’était produit à la fin du printemps 2020. Depuis son aménagement, ce site est connu pour accueillir de nombreuses espèces dont notamment des oiseaux qui nichent au sol. Et alors que la période de nidification n’était pas encore terminée, des tracteurs étaient passés pour faucher une large zone, massacrant au passage des centaines d’oiseaux. Mais cette histoire a servi de leçon et permis de trouver d’autres solutions pour entretenir et préserver cette biodiversité. Et la plus importante est la création d’un éco-pâturage de vaches et de moutons.

     

    Un choix avantageux : ces animaux déambulent partout, même sur des pentes abruptes, ce qui ne manque pas à cet endroit. Plusieurs zones, pour un total de 8,6 hectares, viennent donc d’être clôturées. Un consortium d’éleveurs, représenté par l’asbl Luscinia Nature, a été retenu. Et ce samedi, 5 vaches et 2 taureaux, des Highlands, mais surtout 35 moutons, ont donc été amenés sur place. « Ce sont des races rustiques, nous explique Francis Krauth de Rosa Canina, la coopérative qui élève les moutons. Les Shetland sont plus petits et ont une belle laine que nous valorisons. Quant aux Mergelland, ils sont plus hauts sur pattes ce qui leur permet de manger de la végétation plus en hauteur. » Quand aux vaches, elles s’attaquent à d’autres espèces végétales, ce qui offre une complémentarité.

    Bien guidés par Obiwan

     

    Un peu avant 11h, les moutons ont été amenés de la moutonnière à l’enclos qui se trouve le long du RAVeL. Et le spectacle valait le détour. À l’aide d’un sifflet, Francis a guidé son chien Obiwan pour qu’il amène les moutons à bon port. « Entretenir cette végétation est très important puisque, au fil des ans, une biodiversité s’y est développée, précise Patrick Letems, de Luscina. Si on ne fait rien, on va se retrouver avec une végétation fermée qui ne conviendra plus aux espèces présentes. La végétation n’ayant plus été fauchée depuis l’an dernier, elle est fort haute. Nous devrions donc devoir passer manuellement pour compléter le travail des animaux. Mais à terme, on espère ne plus avoir à trop le faire. »

     

     

    Retour au printemps

    Les animaux resteront sur place un mois avant de passer l’hiver au chaud avant de revenir au printemps. Ce qui ne devrait pas leur déplaire. Car ces nouveaux locataires n’ont pas mis longtemps pour apprécier la nouvelle végétation. À peine arrivés, ils ont déjà fait un festin de ronces et broussailles.

     

     

  • Visé : la Maison de la Montagne Saint Pierre, un lieu à (re)découvrir

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    Photo P. Neufcour

    La Maison de la Montagne Saint-Pierre, un lieu à découvrir !

     

    SAISON 2021

    Réouverture de la Maison de la Montagne Saint-Pierre, Place du Roi Albert à LANAYE

    Vous pourrez découvrir ou redécouvrir l’exposition permanente intitulée « Un bijou naturel dans un écrin millénaire » à partir du samedi 1er mai jusqu’au 31 octobre 2021.

    Le musée vous accueillera les week-ends et jours fériés de 14h à 18h, et en semaine sur demande et sur réservation par téléphone au 04/3748493.

    Prix d’entrée : 2,50 € pour les adultes, 1 € pour les moins de 18 ans, ainsi que les groupes, les étudiants, les retraités, les personnes handicapées.

     

    Quelques événements à retenir :

    L’exposition temporaire Archeolo-J, "du chantier au musée" sera visible à partir du samedi 1er mai !

     

    Les prochaines balades dans la réserve naturelle de la Montagne Saint-Pierre, avec un guide de Natagora (sur inscription par téléphone au 04/374.84.93), sous réserve des mesures sanitaires en vigueur :

    Dimanche 23 mai 2021

    Dimanche 6 juin 2021

    Dimanche 20 juin 2021

    Dimanche 25 juillet 2021

    Dimanche 8 août 2021

    Dimanche 29 août 2021

     

    Nombre de participants limités !

    N’hésitez pas à découvrir un musée près de chez vous et réalisé pour vous !

     

    Francis Theunissen

    Echevin des Travaux et des Plantations

     

    Xavier Malmendier

    Echevin de l’Environnement

  • Printemps Sans Pesticides

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    14ème édition du Printemps Sans Pesticides, la Wallonie et l’asbl Adalia 2.0 invitent tous les citoyens à relever un nouveau défi !
     
    Dans le cadre de la 14ème édition du Printemps Sans Pesticides, la Wallonie et l’asbl Adalia 2.0 invitent tous les citoyens à relever un nouveau défi : faire connaitre le nombre de m² qu’ils entretiennent sans produits chimiques, aussi bien dans leur jardin que sur leur terrasse ou leur trottoir. Avec à la clé, un kit offert pour les soutenir dans leur engagement pour une Wallonie sans pesticides !
    Au cours de cette grande action de sensibilisation, qui s’étale du 20 mars au 20 juin, tous les citoyens interpellés par la problématique des pesticides dans les espaces extérieurs sont invités à se mobiliser. Comment ? En indiquant, via un formulaire en ligne, la surface qu’ils s’engagent à garder sans pesticides. Qu’ils utilisent déjà des alternatives écologiques ou qu’ils aient besoin d’un coup de pouce pour en trouver, tous peuvent faire grimper le compteur du nombre de m2 entretenus naturellement.
     

    Mesurer ses m² et partager ses trucs & astuces !

    Pour participer, rien de plus simple : le formulaire d’inscription est disponible sur le site www.printempssanspesticides.be. Le citoyen qui gère déjà ses espaces extérieurs sans pesticides partage la ou les alternative(s) qu’il utilise pour arriver à ce résultat. Le citoyen qui a besoin d’un petit coup de main, mentionne le problème le plus fréquent pour lequel il doit encore utiliser un traitement chimique.
    Ils indiquent ensuite le nombre de m² entretenus sans pesticides ou qu’ils s’engagent à ne plus traiter : un jardin, un trottoir, une terrasse, une jardinière...
    Le nombre de m² mentionnés alimentera au fur et à mesure un compteur et une liste d’alternatives disponible sur le site internet, se verra enrichie en fonction des trucs et astuces partagés.
    Le p’tit coup de pouce : une alternative offerte
    En remerciement, et surtout pour aider ceux qui en ont besoin, chaque participant au challenge reçoit une box cadeau comprenant des conseils et des astuces pour jardiner naturellement et une alternative aux pesticides à choisir entre le couteau de désherbage, le piège à limace et le sachet de graines mellifères lors de son inscription.
     
    Un challenge organisé en parallèle à la campagne initiale
    Compte-tenu de la crise sanitaire, la Wallonie et l’asbl Adalia 2.0 ont imaginé un Plan B au Printemps Sans Pesticides. En effet, initialement cette campagne regroupe des centaines d’actions de terrain ayant pour thèmes le jardinage au naturel et la biodiversité. Vu les consignes Covid à respecter, ces activités sont susceptibles d’être moins nombreuses cette année encore. Mais notre volonté de sensibiliser sur les alternatives écologiques et favorables à la biodiversité est toujours là ! C’est pourquoi, cette année, tout le monde peut participer au Challenge même en restant chez soi !
    Nous comptons sur vous tout d'abord, pour participer et ensuite pour faire promouvoir ce challenge autour de vous!
    (Communiqué)
  • Natagora : Batraciens et volontaires de retour sur les routes

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    Photo : DR

    C’est de saison, grenouilles, crapauds et autres tritons entament doucement leur grande migration nuptiale. Et les volontaires de Natagora lancent dans la foulée leurs opérations de sauvetage des batraciens qui dureront quelques semaines. Automobilistes : levez le pied !

    Depuis des temps immémoriaux, quand s’approche les douceurs printanières, le même rituel se répète à travers les campagnes. Les batraciens sortent discrètement de leur torpeur hivernale pour entreprendre un périlleux voyage. L’objectif du périple est simple : donner la vie ! Mais pour y parvenir, il faudra franchir bien des obstacles, dont certains coûteront la vie aux moins chanceux.

    Grenouilles, crapauds, tritons et salamandres sont autant d’amphibiens qui parcourent nos campagnes, habitent nos mares et sillonnent nos forêts. Leurs noms sont bien connus, et sans doute sommes-nous tous capables d’en reconnaître l’un ou l’autre, mais leurs mœurs demeurent un mystère pour beaucoup d’entre nous. Pourtant, ils méritent notre attention. D’autant qu’ils constituent de très bons indicateurs de l’état de santé de notre environnement. Ils sont en effet parmi les premiers à subir les impacts des activités humaines polluantes et destructrices d’habitats.

    Les migrations prénuptiales sont une période charnière durant laquelle ces animaux sont particulièrement exposés. En effet, quand les températures nocturnes atteignent 7 °C, les batraciens (mâles et femelles) quittent leurs quartiers d’hiver pour rejoindre leurs sites de reproduction (mares ou étangs). Ils effectuent cette migration plus ou moins intensément en fonction des conditions météo ; la pluie notamment est un bon signal de départ. Ils peuvent la poursuivre jusque début avril.

    Malheureusement, leurs trajectoires croisent alors des axes routiers plus ou moins fréquentés. Nombre d’entre eux risquent de se faire écraser. Armés de seaux, de gilets de sécurité et de lampes torches, les volontaires Natagora se rendent chaque soir sur les lieux de migration pour aider les animaux à traverser les routes. Voilà pourquoi l’association incite les automobilistes à lever le pied et à redoubler de prudence en présence de panneaux d’avertissement ou de volontaires actifs.

    En présence de batraciens ou de volontaires en action, limitez votre vitesse à 30km/h : au-delà, les animaux sont aspirés par la voiture et peuvent en mourir. Cette année, afin d’assurer le respect des mesures gouvernementales en vigueur, l’inscription au sauvetage est rendue obligatoire. Toutes les infos sur www.natagora.be/sauvetage-des-batraciens

  • Celle-là, je la dédie à un copain de Devant-le-Pont...

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    ©  Benoît Huc

    Voici une linotte mélodieuse. (Voir en grand) C'est un des oiseaux que je croise le plus souvent dans ma région agricole. Je n'ai par contre jamais vu ce granivore à la mangeoire. Lors de chaque sortie à travers les champs de Hesbaye, j'en observe de grands groupes (régulièrement plusieurs centaines d'individus) qui se nourrissent surtout dans des zones où des agriculteurs ont laissé des plantes en graines sur pied durant toute la saison froide. (Cela se fait le plus souvent dans le cadre de programmes environnementaux subsidiés et particulièrement efficaces).

    On observe alors les "boules" de linottes mélodieuses se déplaçant, se posant et décollant sans cesse en parfait synchronisme. Ce n'est qu'à partir de la mi-avril que les linottes entreront en période de reproduction. D'ici là, les mâles vont se parer de couleur rouge vif au niveau de la poitrine, du ventre et du front ce qui les rendra particulièrement beaux et faciles à reconnaître.

    Durant cette période de reproduction, les couples unis pour toute la saison ne vont plus se quitter. L'année passée, j'ai observé longuement des femelles qui construisaient leur nid dans les ronces. Dans leur quête de matériaux de construction, chacune était systématiquement accompagnée par son mâle mais celui-ci ne transportait rien du tout. Il se contentait de chanter à proximité de Madame qui boulotait... J'étais d'ailleurs un peu outré de constater un tel machisme 
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