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L’entrepôt qui a brûlé à Visé abritait à un laboratoire clandestin de drogues 

 

 
 
Des fûts de 200 litres de produits entrant dans l’élaboration de drogues synthétiques ont été découverts dans l’entrepôt qui a brûlé, dans la nuit de vendredi à samedi dernier, dans le zoning de Visé. 
Samedi dernier, vers 5 heures, un violent incendie s’était déclaré dans un hall situé rue d’Artagnan, dans le zoning de Visé. Les pompiers et les policiers de la Basse-Meuse étaient très vite arrivés sur les lieux.
Alain Lambert, le chef de corps de la police de la Basse-Meuse, avait confirmé l’information. « En effet, c’est un incendie d’usine. Le labo de la police judiciaire fédérale (PJF) de Liège est sur place. Une enquête est en cours pour déterminer l’origine du sinistre car on suspecte la présence d’un laboratoire clandestin de produits stupéfiants synthétiques. Il n’y a pas de victime à déplorer. »
Au moment où l’incendie s’est déclaré, plusieurs personnes ont quitté le hall industriel dans une certaine précipitation. Ils ont embarqué dans un camion et ils ont défoncé une barrière afin de disparaître au plus vite.
Une fois le sinistre maîtrisé, au moins deux fûts de 200 litres remplis d’un produit destiné à la confection de drogues de synthèse ont été découverts dans l’entrepôt. « Des produits qui, à eux seuls, valent plus de 100.000 € », détaille une source proche du dossier.
D’autres indices collectés sur les lieux par la PJF de Liège indiquent, clairement, qu’un laboratoire clandestin de fabrication de drogues synthétiques avait pris ses quartiers à Visé. Si les premières constatations ont été réalisées par les équipes d’intervention de la police de la Basse-Meuse, l’enquête a, quant à elle, été prise en charge par la section « stupéfiants » de la police judiciaire fédérale de Liège.
Surveillances policières
Durant plusieurs jours, le site industriel a été placé sous haute surveillance policière au cas où quelqu’un aurait eu l’idée et l’envie de récupérer les fûts. Mais rien de tel ne s’est produit.
Le propriétaire du hall a été entendu par les enquêteurs. Il a expliqué qu’il n’avait pas établi de contrat de location avec l’occupant des lieux. Un fameux caillou dans sa chaussure au vu des moyens déployés lors de l’incendie mais également de la découverte du laboratoire clandestin et du coût de l’évacuation des produits et de la remise en état du site.
L’addition se chiffre, d’ores et déjà, à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Sans l’existence de ce fameux contrat de location, il s’agira, pour le propriétaire des lieux, de démontrer qu’il n’a rien à voir dans cette histoire. Ajoutons qu’à l’heure actuelle, rien ne semble indiquer qu’il est impliqué dans ce dossier.
Vendredi, en fin de journée, personne n’avait encore été identifié ou interpellé.
(Arnaud Bisschop pour La Meuse)

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