On entre dans la dernière ligne droite pour l’aménagement de la place Reine Astrid à Visé. Un dossier vieux de plus de dix ans ! Une enquête publique a eu lieu durant un mois fin 2020.
L’échevin de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et des Grands Travaux, Xavier Malmendier, a présenté le projet à l’assemblée générale des commerçants visétois. Une cinquantaine de commerçants étaient présents.
« Le dossier a été attribué fin avril dernier avec l’accord de tous les intervenants, à savoir la Région wallonne pour les voiries, Resa, la CILE, la SPGE pour l’égouttage, Proximus, VOO et la Ville de Visé qui est la coordinatrice du chantier. Le dossier est parti à la tutelle qui se prononcera au plus tard à la mi-juin », indique Xavier Malmendier.
Début des travaux à l’automne
« Le chantier de 300 jours ouvrables devrait débuter à l’automne en plusieurs phases. J’ai insisté auprès des commerçants qui avaient de nombreuses craintes que la circulation serait maintenue pendant le chantier et que bien entendu les commerces resteront accessibles. À noter aussi que les commerçants désigneront un représentant qui participera aux réunions de chantier avec le responsable technique, Sergio Modica-Amore, chef du service technique de la Ville », détaille l’échevin.
Pour rappel, il est prévu sur cette nouvelle place de Visé la plantation d’arbres, un grand banc, une zone de détente avec des gradins en bois et une fontaine d’eau sous un immense auvent en métal avec des miroirs (comme à Marseille). Une place plate avec des pierres bleues de différentes tailles pour créer un dessin de vague. Il y aura un éclairage LED spécifique et des pylônes d’éclairage intelligents avec des caméras, de la musique et du wifi.
Un budget total qui avait été évalué à 4,320 millions € avec un subside de revitalisation urbaine de la Région wallonne de 687.000€ et un subside du PIC, plan d’investissement communal, de 794.000 €. « Il y a eu en décembre dernier une réévaluation du budget total qui est désormais de 5,540 millions d’euros dont une part communale de 2,230 millions d’euros +TVA. Chaque autre intervenant (Resa, SPGE…) paiera sa part », conclut Xavier Malmendier.
Un article de Marc Gérardy pour La Meuse