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Deux candidats sont en lice pour devenir le nouveau chef de zone de police de la Basse-Meuse

Dans sept mois, l’actuel chef de la zone de police de la Basse-Meuse partira à la pension. La procédure pour son remplacement est en cours. Et surprise, il n’y a que deux candidats. Le choix devrait se faire en mars ou avril prochain.

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Le 1er août prochain marquera la fin de l’ère « Alain Lambert ». Après dix années passées à la tête de la zone de police de la Basse-Meuse, l’homme partira à la pension.

Début novembre, la procédure pour lui trouver un remplaçant était lancée avec un appel à candidature. Les commissaires divisionnaires intéressés – c’est le grade requis pour pouvoir postuler – avaient jusqu’au début décembre pour rentrer leur candidature.

Cet appel terminé, on connaît donc aujourd’hui les candidats. Et ils ne sont que deux. Une nouvelle quelque peu surprenante. La zone de police a en effet très bonne réputation, elle dispose d’infrastructures qui lui sont enviées et de finances très saines. De plus, c’est une zone de défis, voisine de deux pays avec la criminalité trans-frontalière qui peut en découler.

Elle s’étend également entre ville et campagne (Bassenge, Blegny, Dalhem, Juprelle, Oupeye et Visé), avec les problématiques spécifiques qui vont avec. Le président de la zone de police, Serge Fillot, s’attendait donc à avoir quatre, cinq voire six candidatures. Il n’en est donc rien puisqu’ils ne sont finalement que deux.

Lentz Vs Dejace

 

Et le premier d’entre-eux n’est absolument pas une surprise puisqu’il s’agit de Jean-Luc Lentz. Il travaille au sein de la zone de police de la Basse-Meuse depuis près de cinq ans. Il occupe la fonction de chef de zone adjoint après avoir été directeur de la proximité. Et si sa candidature n’est pas une surprise, c’est notamment parce qu’il vient tout récemment d’obtenir son brevet de direction, et donc de devenir commissaire divisionnaire. L’homme ne s’était jamais non plus caché qu’il était candidat au poste d’Alain Lambert.

 

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                                                                 Christian Dejace (SP)

Le second et dernier candidat est une demi-surprise. Il s’agit de Christian Dejace, chef de la zone de police Beyne/Fléron/Soumagne depuis 2008. Demi-surprise parce que, en octobre dernier, son nom circulait déjà comme candidat potentiel. Lorsque nous l’avions interrogé, il laissait néanmoins planer un certain doute sur ses intentions : « Une rumeur reste une rumeur. J’en suis à mon 3e mandat ici à Beyne/Fléron Soumagne et je vais devoir demander un renouvellement début de l’année prochaine car je n’ai pas l’envie de partir. Néanmoins, il ne faut jamais fermer de porte. »

La suite ?

Les deux candidats connus, la procédure de sélection va encore connaître quelques étapes. « La commission se réunira une première fois en janvier, précise Serge Fillot, également bourgmestre d’Oupeye. Nous analyserons les candidatures et notamment les titres et mérites. Nous déciderons ensuite des étapes suivantes. »

Le président de la zone n’a pas souhaité faire d’autres commentaires, préférant rester prudent. On se souvient en effet que depuis la fusion des polices, la zone de police de la Basse-Meuse a connu plusieurs couacs de procédures pour désigner ses deux chefs de zone précédents. Des procédures qui ont entraîné de nombreux recours au Conseil d’État. Pour y mettre fin, un accord financier était trouvé avec le candidat malheureux. Il avait touché 250.000 € pour arrêter tout recours. Un scénario que la zone ne veut pas réitérer.

(Aurélie Drion pour La Meuse)

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