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Police

  • Beau coup de filet de la police de la Basse-Meuse à Visé: une véritable caverne d’Ali Baba découverte avec de nombreux objets volés dans la région !

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    De nombreux objets volés durant les trois dernières semaines en région visétoise ont été découverts par la police de la zone Basse-Meuse et ses différents services. Trois personnes en séjour illégal ont été privées de liberté.

    Beau coup de filet de la zone de police de la Basse-Meuse, à Visé. «Après plusieurs jours de patrouilles intensives, surtout durant la nuit mais aussi durant la journée, les différents services ont été mobilisés et cela a porté ses fruits», se félicitent les responsables de la zone.

    Pour rappel, vendredi dernier, lorsqu’une patrouille de police est passée rue de Jupille, à Visé, elle a constaté le comportement suspect de deux personnes.

    Les policiers ont procédé aux contrôles de ces deux personnes qui étaient en possession de vêtements féminins de luxe, de bijoux, d’un ordinateur et d’un gsm. Il s’est avéré qu’il s’agissait d’objets appartenant à une dame de la rue de Jupille qui venait de se faire cambrioler.

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    Les policiers se sont rendus au point de chute des deux hommes en séjour illégal et y ont découvert un troisième homme en séjour illégal ainsi qu’une véritable caverne d’Ali Baba ! Les perquisitions ont permis de retrouver plusieurs objets volés lors des trois dernières semaines en région visétoise dans des commerces et dans des habitations privées, comme par exemple la caisse du magasin «I Love Burger», rue du Collège à Visé.

    Mis à l’instruction

    L’enquête se poursuit, notamment pour retrouver les propriétaires des objets volés. Les trois hommes en séjour illégal ont été déférés au parquet de Liège. le dossier a été mis à l’instruction avec demandes de mandats d’arrêt.

    Un article de Marc Gérardy journaliste à "La Meuse"

     

  • Du changement à la tête de la zone de Police Basse-Meuse

    Alain Lambert, le chef de la police de la Basse-Meuse part à la retraite: «Mon regret? Que le Fédéral n’ait pas adapté le financement des zones de police à l’évolution de la criminalité»

    Après 12 ans passés à la tête de la police de la Basse-Meuse, le commissaire-divisionnaire Alain Lambert partira à la retraite ce 31 juillet. Il tire avec nous le bilan de son mandat et nous parle de son futur et de son successeur.

    Commissaire, comment vous sentez-vous à un peu plus d’un mois de votre retraite ?

    Un sentiment mitigé. D’un côté, je suis content. J’ai fait mon temps. Mais d’un autre, il y a encore tellement à faire avec un certain nombre de difficultés qu’on sent venir. J’aurais aimé affronter ces défis.

     

    Lesquels ?

    D’abord budgétaires. Les finances de la zone sont saines et on va pouvoir continuer à investir et recruter, mais il faudra faire attention à ne pas jeter l’argent par les fenêtres. Ensuite, il y a l’adaptation à l’évolution sociétale. Le personnel doit se professionnaliser de plus en plus pour faire face à l’agressivité verbale et physique des gens. On doit aussi tenir compte de l’évolution de la mentalité par rapport à la valeur du travail. On ne peut plus faire l’économie de la qualité de vie recherchée par nos jeunes collaborateurs.

     

    Vos plus belles réalisations ?

    C’est bien évidemment au niveau des infrastructures où j’ai poursuivi le projet lancé par mon prédécesseur Jean-François Adam : le nouveau commissariat central, et bientôt un nouveau commissariat à Dalhem et un bâtiment rénové à Bassenge. On nous envie nos infrastructures. J’ai aussi essayé d’améliorer le bien-être au travail avec pas mal d’investissements au niveau de l’équipement, de l’armement… On investit aussi au niveau des nouvelles technologies pour permettre un travail de terrain de qualité. Et pour tout ça, je tiens à remercier tous les membres successifs du collège de police. J’ai eu la chance de travailler avec des gens de parole. Quand une décision est prise, on ne revient pas dessus et ça, c’est très soutenant. Et puis, il y a évidemment les différents partenaires (établissements pénitentiaires, parquet, police fédérale…) avec qui, je pense, la collaboration est très bonne.

    Vos plus grands regrets ?

    Que le Fédéral n’ait pas adapté le financement des zones à l’évolution de la criminalité et ne tienne pas compte non plus de l’évolution démographique de la zone.

     

    Chef de zone, c’est une fonction qui demande une grande disponibilité. Qu’allez-vous faire de tout ce temps récupéré ?

    Ma compagne Renata part à la retraite en même temps que moi. Nous allons donc voyager, et j’espère réaliser mon rêve d’aller aux États-Unis. Nous allons aussi nous mettre au golf. Et puis, je viens de rentrer au conseil d’administration du Pesant club liégeois dont mon frère Fernand est le président. Je vais lui donner un coup de main.

     

     

    Un dernier mot sur votre successeur Christian Dejace ?

    Je pense que c’est un bon choix. Compte tenu des défis à venir, la zone avait besoin d’un homme d’expérience et ça fait 15 ans qu’il est chef de zone. Je pense qu’il est donc suffisamment armé pour faire face à un certain nombre de difficultés. Et j’espère qu’il s’en tiendra à une politique de respect des valeurs humaines, politique qu’il mène déjà au sein de sa zone, et qu’il saura maintenir la zone Basse-Meuse dans une police de qualité par les moyens qu’on lui donnera et ce pour le bien-être de la population.

    Une haie d'honneur

    Vendredi dernier, la zone a mis les petits plats dans les grands pour souhaiter une bonne retraite à son chef de corps. Une réception était ainsi organisée à la caserne de Saive où Alain Lambert, escorté par les motards de sa police, a été accueilli, avec son épouse, par une haie d’honneur. Haie formée par des policiers mais aussi le personnel civil.

    Et c’est sous les applaudissements nourris que le couple a remonté la haie. Politiciens de la Basse-Meuse, mais aussi pratiquement tous les autres chefs de corps de l’arrondissement de Liège étaient présents à cette réception. S’en sont suivis toute une série de discours. Et parmi les plus touchants, on ne peut qu’épingler ceux de ses amis, mais surtout son frère Fernand et son fils Adrien. C’est Alain Lambert qui a pris la parole le dernier pour remercier, comme il se doit, l’ensemble de son équipe avant de souhaiter bonne route à son successeur.

  • Qui est Christian Dejace, le futur chef de zone de la police de la Basse-Meuse ?

    B9717368979Z.1_20181023191856_000+GT0C9M5CM.1-0.jpegLa police de la Basse-Meuse tient son nouveau patron: Christian Dejace a été officiellement désigné

    Christian Dejace sera le troisième chef de la zone de police de la Basse-Meuse. Réuni ce mercredi soir, le conseil de police a validé le choix qui a été fait à l’issue de la procédure de sélection. Il remplacera Alain Lambert.

    Alain Lambert, qui part à la retraite à la fin du mois prochain, avait lui même succédé à Jean-François Adam, qui était chef de zone depuis la fusion des polices.

    Pour rappel, seuls deux commissaires divisionnaires s’étaient portés candidats à la place de chef de zone : Christian Dejace, actuellement chef de la zone de police Beyne/Fléron/Soumagne, et Jean-Luc Lentz, chef de zone adjoint au sein de police de la Basse-Meuse. À la mi-avril, la commission de sélection a auditionné les deux candidats et les a classés. C’est Christian Dejace qui avait le plus convaincu, terminant donc premier. Restait alors à obtenir les avis du Procureur général, du gouverneur et du Collège de police pour valider ou non ce choix. Ce qui a donc été fait ce mercredi soir. Christian Dejace devrait prendre ses fonctions au sein de « Mosa » d’ici le mois d’octobre, le temps que sa nomination soit validée par le ministre de l’Intérieur et que l’arrêté royal soit publié au Moniteur.

    Entre-temps, puisqu’Alain Lambert part à la retraite ce 1er août, c’est Jean-Luc Lentz qui assurera l’intérim. Beau joueur, l’homme a souhaité faire preuve de loyauté envers sa zone de police. Notons que Jean-Luc Lentz pourrait quitter « Mosa » prochainement puisqu’il s’est également porté candidat à la place de chef de la zone de police Meuse-Hesbaye. La commission de sélection a lieu ce jeudi. Et s’il n’y était pas repris, il pourrait, pourquoi pas, se tourner vers la future ancienne zone de police de Christian Dejace qui va devoir rapidement lui trouver un remplaçant.

  • Trois cambrioleurs arrêtés à Visé: ils avaient visité deux maisons et une voiture

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    Vendredi matin, la police de la Basse-Meuse a mis la main sur trois personnes soupçonnées de plusieurs vols commis à Visé la nuit précédente. L’alerte avait été donnée un peu plus tôt par un habitant des hauteurs de la Cité de l’Oie. Réveillé par les aboiements de son chien, il avait vu sa porte d’entrée claquer brutalement lorsqu’il s’était levé pour voir de quoi il retournait.

    Comprenant qu’il venait de mettre des voleurs en fuite, il avait immédiatement formé le 101 pour signaler les faits. Plusieurs équipes de la police de la Basse-Meuse se sont alors mises en chasse. Et l’une d’entre elles a eu la main heureuse en gare de Visé, où trois individus à l’allure suspecte ont été repérés. Leur contrôle a confirmé les soupçons des limiers bassimosans : le butin du dernier cambriolage a en effet été retrouvé en leur possession.

    Ce samedi, ils ont été déférés au parquet de Liège, où le magistrat de garde a requis un mandat d’arrêt à leur encontre. Ces trois personnes, en séjour illégal, sont en effet soupçonnées au total de trois faits, commis dans les rues de Berneau, de Maastricht et de la Wade : un vol dans une habitation, une tentative de vol dans une autre maison ainsi qu’un vol dans une voiture. Ces trois faits auraient tous été commis dans la nuit de jeudi à vendredi.

    Apparemment originaires de Maastricht, les trois voleurs ont donc été cueillis alors qu’ils se préparaient à rentrer aux Pays-Bas avec leur butin.

    Par Geoffrey Wolff

    Journaliste à La Meuse

  • Basse-Meuse : Christian Dejace en tête pour devenir le chef de corps de la zone de police  

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    Ce mercredi matin, Christian Dejace et Jean-Luc Lentz ont exposé leur vision pour la zone de police de la Basse-Meuse devant un parterre de choix. Ce dernier a dû trancher : Christian Dejace est en première place pour prendre la tête de la zone.  
    Le 1 er août, Alain Lambert quittera la police de la Basse-Meuse pour prendre une retraite bien méritée. Le Collège de police avait fait montre d’une belle anticipation pour lui trouver un remplaçant, puisque le poste a été ouvert en novembre 2022. Les commissaires-divisionnaires intéressés avaient alors jusqu’au mois de décembre pour postuler.
    Deux candidats avaient déclaré un intérêt pour la fonction :
    Le premier était Jean-Luc Lentz. Il travaille au sein de la zone de police de la Basse-Meuse depuis près de cinq ans et occupe la fonction de chef de zone adjoint, après avoir été directeur de la proximité. Et si sa candidature n’était pas une surprise, c’est notamment parce qu’il a récemment obtenu son brevet de direction. Il a donc le grade de commissaire-divisionnaire, sésame indispensable pour postuler. De plus, l’homme n’avait jamais caché son envie de prendre la succession d’Alain Lambert.
    Le second faisait plutôt figure de surprise. Il s’agit de Christian Dejace, chef de la zone de police Beyne/Fléron/Soumagne depuis 2008. En octobre dernier, son nom circulait déjà. « Une rumeur reste une rumeur », avait-il déclaré dans nos colonnes. « J’en suis à mon troisième mandat, ici, à Beyne/Fléron Soumagne et je vais devoir demander un renouvellement début de l’année prochaine, car je n’ai pas l’envie de partir. Néanmoins, il ne faut jamais fermer de porte. »
    Ce mercredi
    La commission de sélection s’est réunie ce mercredi matin. Les deux candidats ont été soumis au feu nourri des questions du Procureur du Roi de Liège, du président de la zone de police, d’un intervenant externe et d’un autre chef de corps. À l’issue de cette commission, un classement a été proposé. À bonne source, nous avons appris que c’est Christian Dejace qui arrive en tête de celui-ci. Jean-Luc Lentz est donc second.
    « Vu le contexte serein mais complexe dans le cadre du renouvellement d’un chef de corps, je m’abstiendrai de tout commentaire jusqu’à la désignation officielle qui doit intervenir le 21 juin », déclare Serge Fillot, bourgmestre d’Oupeye.
    Le 21 juin prochain, en effet, le Conseil de police devra se prononcer sur ce classement, sur base du rapport de la Commission locale de sélection, de l’avis du Procureur général, du gouverneur et du Collège de police. Généralement, le classement est suivi, mais on n’est jamais à l’abri d’une surprise. Le candidat retenu devra encore faire l’objet d’un arrêté, soumis à la signature du ministre de l’Intérieur. Une fois que cet arrêté sera publié au Moniteur, le chef de corps pourra entrer en fonction.
    La zone de police de la Basse-Meuse a plutôt une bonne réputation. Elle dispose d’infrastructures plutôt récentes et offre de nombreux défis. À charge du futur chef de corps de les relever.
    Allison Mazzoccato pour La Meuse