Le 18 décembre sera la Journée Internationale de la Solidarité Humaine.
La solidarité : quel beau principe ! Il fait partie des instincts primaires (on s’entraide entre individus de même espèce) mais il est opposé à un autre instinct : il faut être le plus fort pour survivre.
Pour que la solidarité soit plus forte, il faut que les parents inculquent ce principe à leurs enfants dès le plus jeune âge et il est primordial qu’ils montrent l’exemple.
La solidarité doit exister à tous les niveaux, au niveau international, national et local.
La solidarité n’existe pas qu’à travers des dons. Mais il est vrai que le mot « solidarité » est utilisé chaque fois que des organisations font appel à notre argent, que ce soit au niveau mondial pour intervenir dans les catastrophes, pour lutter contre la faim dans le monde, pour aider les victimes des guerres, etc... ou lors de grandes opérations locales contre certaines maladies, par exemple.
Beaucoup de gens se méfient (parfois avec raison) car ils se demandent si leur argent sera bien utilisé et ils en profitent pour ne rien donner du tout et l’excuse est facile. Pour beaucoup de nos concitoyens, perdre quelques petits sous n’est pas dramatique et s’ils sont méfiants, ils feraient mieux de choisir les organisations les plus fiables.
Mais être solidaire ce n’est pas que donner de l’argent.
La solidarité humaine c’est aussi bien consommer pour ne pas polluer toute la planète, c’est respecter les autres usagers de la route et c’est aussi s’occuper de ses proches : de ses parents, amis et voisins.
Prendre des nouvelles de son voisin malade, rendre visite à une tante esseulée, dégager la neige du trottoir du vieux couple d’en face, c’est ça aussi la Solidarité Humaine !
C.Dethioux, vice-présidente de Culture et Action Laïque de la Basse-Meuse