Un sourire
La Toussaint, le jour des morts, le 11 novembre, l’automne : le temps est au souvenir, à la tristesse, à la morosité et nous savons tous que les dépressifs souffrent plus à cette période.
Mais nous pouvons lutter contre cette morosité ambiante. Le souvenir ne doit pas être obligatoirement triste. Bien sûr, nous avons le devoir de mémoire mais quand nous pensons à nos chers défunts, nous pouvons nous remémorer les bons moments que nous avons passés ensemble, les blagues qu’il ou elle racontait, et à nos larmes, viendra s’adjoindre un sourire.
Le sourire a un pouvoir immense. Faites l’expérience : si vous marchez dans la rue en souriant, soit parce que vous êtes de bonne humeur, soit parce que vous venez de vous souvenir de quelque chose de comique, vous verrez les autres personnes sourire à leur tour et même plus : à Visé, ville conviviale, des personnes vous adresseront un petit mot, reconnaissantes de ce moment de détente.
Il ne s’agit pas de simplisme : le sourire ne supprime pas toutes les souffrances. La personne qui ne peut pas joindre les deux bouts, n’en sera pas plus riche en argent, mais oubliera ses soucis quelques secondes. Le malade ne sera pas guéri mais se sentira mieux un instant.
Le sourire doit accompagner les mots magiques qu’on apprend aux enfants : « bonjour, s’il-vous-plait, merci ». On obtient mieux ce qu’on désire en accompagnant sa requête d’un sourire.
Osez vous sourire dans la glace : pour aimer les autres, il faut s’aimer soi-même !
J’espère que ce petit mot vous fera sourire et que vous vous sentirez mieux !
C.Dethioux, vice-présidente de Culture et Action Laïque de la Basse-Meuse