En collaboration avec l'AMO, l'école communale de Cheratte-Bas s'intéresse au passé et à l'avenir du charbonnage du hasard.

Il y a plus de 35 ans que le charbonnage de Cheratte a terminé ses activités.
Nombreux sont les étrangers venus y travailler dans des conditions particulièrement difficiles.
Beaucoup contractèrent la maladie des mineurs (silicose). Ils venaient de nombreux pays: Polonais, Italiens, Espagnols, Grecs, Marocains et Turcs furent les plus nombreux.

Après la fermeture, pendant de nombreuses années, le charbonnage fut à l'abandon, essentiellement suite à son achat par un ferrailleur privé.

Aujourd'hui, grâce à l'aide de la SPI et de la Région Wallonne, les choses bougent enfin.
L'école communale de Cheratte-Bas, suite à une suggestion de l'AMO, a organisé, il y a déjà 3 semaines, une exposition consacrée à ce sujet. Elle était accomgnée de textes particulièrement évocateurs, où on nous expliquait notamment la vie pénible des mineurs, jeunes mariés qui abandonnaient leur épouse dans leur pays d'origine et ne les voyaient que durant un mois par an. 

Pour moi, cet aspect de leur vie était particulièrement parlant. Lors d'un de mes voyages en Turquie (1970), j'avais été chaleureusement reçu par des ouvriers travaillant, l'un en Belgique, l'autre au Pays-Bas et qui vivaient cette situation.
Cette exposition à laquelle toutes les institutrices de l'école collaborèrent activement fut une grande réussite et je me permets de suggérer qu'elle soit réorganisée au centre culturel et visitée par les différentes écoles de Visé.

Le 25 février 2015

Marcel NEVEN,

bourgmestre.