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Le mot du Bourgmestre

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A PROPOS DU CEB

La plupart d’entre vous ont entendu parler du CEB, le certificat d’enseignement de base qui a pris la place des examens cantonaux et diocésains il y a quelques années. Facultatif à l’origine, il est devenu obligatoire.
Sa difficulté n’est pas très lourde ; le pourcentage de réussite est élevé. Il n’empêche, il a pris une importance très élevée chez les enseignants, les élèves et les parents.
Plus que la réussite pratiquement acquise d’office dans la majorité des cas, c’est fondamentalement le pourcentage obtenu qui est le plus révélateur.
Un des intérêts majeurs est évidemment de contrôler l’assimilation des matières vues à l’école tant du point de vue de l’élève qui, soit est satisfait, soit sait qu’il doit s’améliorer, que de l’école qui peut se rendre compte qu’il y a des lacunes à combler.

Malheureusement, certains journaux ont cru pouvoir se saisir de la question et publient des questions préparatoires qui vident le CEB de sa substance. Il s’agit dès lors d’un bachotage comme on le connaît en France, ne reflétant plus la valeur réelle des élèves.

En Belgique, on n’a jamais voulu du bac conscient que l’on était, de son côté artificiel. C’est ce qui menace le CEB.
Certes, la presse est libre chez nous. Encore ne faudrait-il pas que l’on utilise cette liberté négativement.


Marcel NEVEN
Bourgmestre

(NDLR : ce texte n'engage que la responsabilité de son auteur)

 

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