L’enquête ouverte suite au décès du petit Sandro Gryson (5 ans, de Visé) avance. Le garçon, en vacances en Sardaigne avec sa maman et son petit frère, est mort par noyade samedi après-midi. Les résultats de l’autopsie sont connus, la mère a été entendue plusieurs heures par la police. L’enquête devra notamment déterminer si les secours n’ont pas été trop lents.
Ce vendredi 26 août, Sandro Gryson a atterri en Sardaigne avec sa maman et son petit frère. Une semaine de vacances qui s’annonçait idyllique, mais qui a rapidement tourné au cauchemar…
Le lendemain, Sandro, sa mère et son petit frère rejoignent une plage située à un jet de pierre de Porto Ainu, dans le Nord-Est de la Sardaigne. Peu avant 16h, le petit Visétois de 5ans s’approche du rivage. Selon les premiers témoignages, il pourrait avoir été pris d’un malaise, et aurait ainsi chuté dans l’eau.
Le corps du petit aurait dérivé et aurait été aperçu par un baigneur, quelques minutes plus tard. Ce dernier a alors ramené Sandro sur la plage avant de sommer les badauds d’appeler les secours. Ceux-ci utiliseront notamment un défibrillateur pendant une heure. En vain. Le décès de Sandro est prononcé. Prévenu par la famille de son ex-épouse, le papa monte dans le premier avion. Le calvaire commence alors.
La mère a été entendue
Quelques jours après le drame, l’enquête avance. L’autopsie, demandée par le substitut du Procureur Tommaso Giovannetti, confirme que la noyade est bien la cause de son décès. Une information révélée par « La Nuova Sardaigna », un quotidien local.
Le journal nous apprend aussi que dans la foulée, la mère a été entendue plusieurs heures par les « carabinieri ». À l’heure actuelle, elle n’a pas été inculpée et a pu rentrer en Belgique auprès des siens. Elle avait, dans un premier temps, dû être hospitalisée sur place. Les policiers ont estimé qu’elle n’avait pas fait preuve de négligence.
L’enquête reste néanmoins ouverte, et devra déterminer le rôle éventuel des secours. Il semblerait, selon le journal, qui relaye les propos d’une source proche de l’enquête, que ceux-ci soient arrivés un peu en retard. C’est en tout cas l’information qui prédomine après que les policiers ont entendu tous les témoins de la scène.
Le défibrillateur a notamment été saisi par la justice pour analyse. Cela permettra de déterminer si le cœur de Sandro battait encore quand les secours sont arrivés, et quand ils ont commencé les premières manœuvres de réanimation.
Hier encore, le papa de Sandro se trouvait sur place. La dépouille du petit a été rapatriée vers la Belgique. La date des funérailles n’est pas encore arrêtée.