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Le mot du Bourgmestre

_DSC0029.jpgA propos du Tronc commun 

De plus en plus de pédagogues et dans la foulée de responsables politiques préconisent le tronc commun dans l'enseignement secondaire. En communauté française, il serait appliqué dans les 3 premières années.
Ce principe part de l'idée que dans un souci d'égalité, tous les élèves doivent jusque 15 ans suivre le même parcours.
Cette conception me paraît totalement déraisonnable. Bien entendu je suis d'avis que tous les élèves doivent pouvoir avoir la meilleure formation possible. Mais tout qui a enseigné ou observé l'enseignement sait que les points forts et les points faibles sont différents chez chacun. Mon opinion est donc qu'il faut donner à chaque étudiant la possibilité de progresser particulièrement dans les matières qu'il apprécie.


Au début de l'enseignement secondaire, l’enthousiasme est présent chez la plupart des adolescents. Donnons-leur dès lors la possibilité de renforcer cet enthousiasme en leur offrant la faculté d'aller plus loin dans les matières qu'ils apprécient.
J'imagine que la réflexion des partisans du tronc commun a pour origine le fait qu'en communauté française, il y a dans l'esprit des parents une classification : en tête se situe l'enseignement général puis vient le technique et enfin le professionnel.
C'est une conception que j'ai toujours combattue et je n'ai fait qu'adhérer aux principes défendus par Pierre Hazette.
Toutes les options doivent être à égalité. C'est, reconnaissons-le, une idée difficile à faire admettre par tout le monde. En Allemagne, la plupart des ingénieurs sont issus de l'enseignement technique.


Il faut donc éviter que tant le technique que le professionnel soient des filières de relégation. Plus tard sera fixé le choix, plus ces filières apparaîtront comme des options de catégorie inférieure, ce qui est espérons-le, est contraire aux objectifs de ceux qui réfléchissent à l'enseignement. Mais de grâce ne nous trompons pas de méthode.

 

Marcel Neven,

Bourgmestre

 

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