Une étude sur le commerce visétois
La presse tant écrite que télévisuelle a donné un large écho à l'étude commandée par l'échevin Stéphane Kariger sur la situation des commerces visétois.
Cette étude n'est pas la première et ses résultats ne sont pas surprenants pour ceux qui sont intéressés par la question, mais elle a l'avantage d'étayer par des chiffres ce qui pourrait n'être qu'une impression.
Cette étude confirme qu'il n'est pas toujours aisé d'être commerçant en ce début de 21ème siècle. Dans certains domaines, la concurrence des grandes surfaces est trop importante particulièrement en Belgique et encore plus en Wallonie et les achats par internet notamment à l'étranger sont loin d'être insignifiants.
Mais cette étude réaffirme que par rapport à d'autres villes et communes même très semblables à Visé, le commerce visétois reste attractif.
Il peut cependant faire encore mieux. Le nombre de magasins vides est plus élevé que naguère, mais le plus souvent ce n'est que provisoire.
Le parking reste comme dans toutes les villes animées un problème. Mais l'investissement de la ville sur les terrains du chemin de fer a apporté 202 places supplémentaires et bientôt plus de 260. Les travaux de la rue Albert 1er permettront la réalisation de 100 places ouvertes au public à la place des 65 existant préalablement mais qui auraient été amenées à disparaître sans l'initiative prise par la ville puisque la Justice de paix et les Finances étaient appelées à s'y installer.
Par ailleurs, l'étude met en évidence le côté positif des manifestations attachées au centre de la ville : commerce et manifestations se soutiennent l'un l'autre.
Facile le commerce à Visé ?
Pas du tout. Mais il convient de le soutenir et d'aider Visé à continuer à être une petite métropole commerciale parmi les plus actives de Wallonie.