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Le mot du Bourgmestre

 

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La nécessité de l’immersion

L’immersion consiste à prodiguer les cours en partie dans la langue maternelle et en partie dans une langue étrangère avec laquelle on veut familiariser les jeunes étudiants le plus tôt possible. Ils doivent être pratiquement bilingues à la fin des humanités ou même avant.

En Communauté Française, la langue à apprendre peut être soit le Néerlandais langue nationale avec le Français (et minoritairement l’Allemand).

Ce peut être bien entendu l’Anglais, langue pratiquée soit comme 1ère langue, soit comme 2ème langue dans une bonne partie du monde.

Dans pas mal de pays, l’Anglais est aussi connu que la langue maternelle (pays scandinaves, Pays-Bas…).

A proximité de l’Allemagne existe aussi l’immersion allemande.

A Visé, plusieurs écoles fondamentales se sont lancées dans l’expérience, des écoles secondaires ont aussi débuté une immersion plus tardive à partir de la 2ème année de ce cycle d’études.

De plus en plus d’étudiants sont amenés à faire une partie de leurs études à l’étranger ce qui rend ce type d’apprentissage de plus en plus intéressant. L’immersion ne doit pas être obligatoire et les pouvoirs organisateurs doivent veiller à maintenir le niveau d’études à un excellent niveau pour ceux qui n’auraient pas fait ce choix. C’est le cas pour les écoles dont j’ai la responsabilité parce que communales. Mais je suis convaincu que c’est le cas partout.

Notre enseignement doit rester à la pointe du progrès mais j’ai malheureusement l’impression qu’il n’y a pas assez d’efforts consentis par la Communauté Française (pouvoir subsidiant). On a l’impression qu’elle s’est contentée de courir derrière une volonté des parents qu’elle n’a jamais essayé d’accompagner, voire de précéder.

Après tout, il est fréquent que les réformes se produisent avant que ne le prévoient ceux qui détiennent le pouvoir de décision.

 

Le 26 septembre 2018,

 

Marcel NEVEN - Bourgmestre

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