Photo : Sophie Kip
La salle Braham à Cheratte-Hauteurs
Il y a quelques années, la Ville de Visé prenait la décision d’acheter la salle Braham et son café. C’est une salle presque mythique. De nombreux événements culturels mais très variés s’y sont déroulés. Et il faut prendre le mot culturel dans un ses très large. Les domaines exploités allaient des représentations de chanteurs « vedettes » aux concerts de jazz en passant par les expositions de dessinateurs, les combats de boxe et même la cuniculiculture (il s’agit d’exposition de lapins).
On ne pouvait pas laisser disparaître une telle infrastructure : et ceux qui comme moi ont connu Abel Braham le comprendront encore mieux.
Après rachat, il a été tenté de relancer les animations avec, il est vrai, certaines difficultés. La salle avait un peu vieilli et tant les artistes que les spectateurs aspiraient à plus de confort.
Après un temps de réflexion, il fut décidé d’aller de l’avant, d’aller plus loin : un architecte fut désigné et une nouvelle proposition fut mise sur la table associant une salle de spectacle totalement rénovée, une école de devoirs (indispensable pour conserver les subsides) et les locaux de l’ONE (la maison où cette association permet d’accueillir les jeunes enfants sera revendue).
Une partie des subsides PIC (plan d’investissement communal) pourra être consacrée à cet investissement. Soulignons que ces subsides seraient perdus si l’adjudication n’était pas réalisée avant le mois de décembre. Il était donc nécessaire pour le Conseil communal de se prononcer rapidement. Les subsides perdus ne sont pas récupérables.
Nous sommes donc particulièrement heureux que la décision de concrétiser le projet ait pu être votée dans les temps (suite à une deuxième convocation du Conseil communal).
C’est un projet qui sera particulièrement positif pour Cheratte-Hauteurs qui rappelons-le compte 2 écoles primaires, une implantation de l’ONE, une école de devoirs dont les activités ne pourraient se dérouler dans des classes de l’un des 2 réseaux, un club de tennis et un club de football.
Comme je l’ai dit au Conseil communal, Abel Braham où il se trouve aujourd’hui doit être particulièrement heureux. Ses héritiers culturels ont poursuivi son œuvre.
Le 3 octobre 2018,
Marcel NEVEN - Bourgmestre