Occupant la fonction de bourgmestre depuis le début de l‘année 1989, je sortirai de cette charge ce lundi 3 décembre 2018 après pratiquement 30 années au service de la Ville de Visé. J’ajoute que j’avais auparavant été échevin pendant 12 ans (depuis le 1er janvier 1977).
J’ai donc décidé de mettre un terme à ma vie politique. J’avais cependant décidé de jouer un rôle important lors des dernières élections parce qu’il me paraissait nécessaire d’assurer une continuité même si je ne souhaitais pas rester bourgmestre, l’âge étant là. De nombreux dossiers postulaient cette continuité : je pense à l’achèvement et à l’inauguration de la nouvelle salle de théâtre (Les Tréteaux), à l’achèvement du parking de l’avenue Albert 1er, à la transformation de la salle Braham, à la poursuite de l’immersion à l’école de Devant-le-Pont, au maintien d’une école de qualité dans chaque village de l’entité, à l’agrandissement de l’école de Richelle, à l’assainissement des anciens établissements Renson à Cheratte et à la réalisation à leur place d’un lotissement, à la réaffectation de l’ancien charbonnage de Cheratte-Bas, etc.
Notre parti restera au pouvoir :ce n’était pas le but essentiel mais bien l’intérêt des Visétois tout à travers les réalisations entamées ou projetées dont l’énumération que je viens de faire est évidemment partielle.
Je pense cependant que de nombreuses autres préoccupations devront être présentes dans l’esprit des futurs gestionnaires.
Dans la mesure où la Ville peut jouer un rôle, la défense de l’environnement sous toutes ses formes est devenue un enjeu essentiel.
Les Conseils communaux seront amenés à prendre leurs responsabilités.
L’aide aux plus démunis devra aussi être constamment un objectif. Même si la Ville de Visé depuis longtemps n’a pas été insensible au problème (pensons au parc immobilier social très important), il conviendra de poursuivre cette politique.
En ce qui me concerne, je jouerai encore un rôle non négligeable en m’occupant de la gestion des salles de théâtre. La politique culturelle dans une communauté française désargentée me paraît essentielle. Il faut permettre à tout le monde de pouvoir profiter d’activités culturelles à des conditions raisonnables. C’est une préoccupation à la fois culturelle et sociale.
Comme vous pourrez le constater, il reste beaucoup de pain sur la planche.
Le 29 novembre 2018,
Marcel NEVEN - Bourgmestre