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  • 150 ANS APRÈS SA NAISSANCE, HERSTAL REND HOMMAGE À SON PEINTRE RICHARD HEINTZ

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    C’est à l’espace Marexhe, rue Hayeneux, 51 que le musée de Herstal (la ville de Herstal et les amis du musée de la ville de Herstal-) qu’une soixantaine d’œuvres (95% de peintures à l’huile) ont été présentées et mises en valeur par le staff du musée de Herstal. C’est Jacques Goijen, qui en est le commissaire. Il a pu rassembler indépendamment de quelques œuvres (7) appartenant au musée de Herstal, près de 50 œuvres appartenant à des collectionneurs privés.

    QUI ETES VOUS RICHARD HEINTZ ? Je suis né le 25 octobre 1871 au 37, de la rue Hayeneux. A l’âge de 3 ans, ma famille a déménagé à Liège. Je tombai très jeune amoureux de la nature. Je fus envoyé dans une famille d’artistes à Gand et par ces encouragements je parvins aussi à suivre des cours à l’Académie des Beaux-Arts de Liège. Malgré quelques rares portraits et natures mortes, je fus qualifié de « maître de Sy », ce hameau près de Bomal, dans l’entité de Ferrières. Vous avez compris, c’est l’Ardenne, rarement illustrée par des peintres, qui fut mon cheval de bataille. L’Ardenne, j’en suis le découvreur. Ce qui me boosta ce fut véritablement mon voyage en Italie (de 1906 à 1912) qui me fit comprendre que la couleur est le grand génie de la nature. Mes nombreuses œuvres font de moi le paysagiste liégeois le plus célèbre, le plus complet et aussi le plus coté. C’est le 26 mai 1929, à 57 ans que je meurs subitement au pied d’un de ces rochers de Sy, au bord de l’Ourthe, que j’avais tant illustré. Analysé et étudié par une dizaine de critiques et historiens de l’art, j’ai aussi laissé des lettres et des écrits significatifs sur ma production.

    SON REPERTOIRE Vous verrez rarement un être humain dans ses paysages (la tine par ex. )(contrairement aux frères Cambresier) qui sont souvent des natures (forêts, bois, rivières) mais aussi des éléments majeurs du patrimoine comme une ferme, une chapelle, un moulin, un pont, une rivière. Richard aime aussi les rochers dans leurs blancheurs originales, des arbres qui résistent au vent, des rivières entravées par des rochers qui se glissent dans leur lit. Il glorifie aussi les saisons : le printemps et le soleil qui revient, l’hiver et ses neiges qui durent (à l’époque).

    UNE PETITE MONOGRAPHIE de 20 p. (3,5 €) explicite les œuvres présentées, donne une rapide biographie et original, le récit de Renée Cabolet, mémoire d’une habitante de Pontisse, illustré par 38 peintures de Richard Heintz, qui s’adaptent bien malgré une localisation différente. Mme Cabolet passe en revue son cadre de vie, modifié regrette-t-elle par les infrastructures actuelles. Les saisons se déclinent dans un village sympathique et inondé de nature verdoyante : printemps, été, automne, hiver, dans leur singularité étonnante.

    L’entrée de l’exposition est libre. Ouvert jusqu’au 14 novembre 2021 de 14 h. à 18 h. mais fermé les lundi mais aussi les 1,2,11 et 12 novembre.

    J.P.Lensen, vice-président des amis du musée herstalien