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  • La police recherche des témoignages dans le cadre du meurtre de Jean-Pierre François dur l'île Monsin

    Meurtre de Jean Pierre FRANÇOIS à Liège
     
    Meurtre de Jean Pierre FRANÇOIS à Liège
    Diffusé à la demande de Madame la Juge d’instruction Joliet à Liège
    Lieu
    Liège - Île Monsin
    Date

    Dans la nuit du jeudi 30 au vendredi 31 décembre 2021 vers 01h00, le corps sans vie de Jean Pierre FRANÇOIS, un homme âgé de 69 ans, a été retrouvé à Liège, sur l’île Monsin - lieu propice aux rencontres.

    Meurtre de Jean Pierre FRANÇOIS à Liège

    Les enquêteurs demandent aux personnes qui auraient rencontré la victime le jeudi 30 décembre 2021 dans la soirée de se manifester.

    Il est aussi demandé aux personnes qui auraient été témoin de ce fait ou qui auraient des informations sur celui-ci de prendre contact avec les services de police.

    La discrétion est assurée.

  • Les projets du Conseil Consultatif des Ainés

     

    Conseil des Ainés

     

    Cette année, les membres du Conseil Consultatif des Ainés de Visé se sont investis dans différents projets :

    - Présentation et discussions avec les échevins des problématiques relatives aux travaux sur notre commune.

    - Call-Center afin de prendre des nouvelles de nos aînés durant cette période difficile et être à leur écoute.

    - Mise à jour des balades pédestres dans les différents villages de notre commune.

    - Organisation d'une conférence sur la Gestion du Deuil.

     

    Nous souhaitons à tous les Visétois de très bonnes fêtes de fin d'année.

     

    Les membres du Conseil Consultatif des Ainés de Visé

     
     
  • Une vie, deux vies, des vies, des années

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    L'auteur de ce texte poétique est un ami. Toutes les années il me fait parvenir sa dernière "création". Voici celle de 2022 que je ne puis m'empêcher de partager avec vous.

     

    Le vent l’avait emmené là.

    Il avait poussé à cet endroit, les pieds arrosés par la pluie mais le corps protégé par un manteau d’écorce qui au fil des ans se durcissait avant, telles des rides, de se creuser et de former des sillons témoins du temps qui passe.

    Non loin, une autre semence l’avait rejoint. Longtemps il ne l’avait pas vue, trop occupé à grandir, à vivre sa propre métamorphose. A, lentement, devenir.

    Elle aussi traçait sa route sans savoir qu’un jour viendrait où un alizé les rapprocherait.

    Puis ils avaient fusionné leurs destins.

    Le hasard fait bien les choses, d’ailleurs existe-t-il seulement ?

    Est-il le prétexte de la destinée ?

    Le hasard, la chance, le destin.

    Et si ce n’était que le vent ?

    .

    Ils entrelacèrent leurs branches et l’union des troncs se fit. Naturellement.

    Ils étaient deux, ne faisant plus qu’un.

    Il y avait déjà plus de quarante ans de ça...

    Quelques branches avaient craqué, des feuilles tombées tapissaient le sol des projets inachevés et des malheurs partagés, mais c’était là la sève de nouveaux départs, de demains verdoyants, de nouvelles forces et de futurs communs.

    Cette rencontre lui avait permis d’être, de garder ses doutes en se nourrissant de confiance, de trouver force en acceptant ses faiblesses, de vivre émotion et raison, folie et sagesse, ombre et beauté. De progresser, d’avancer sur son chemin, comme elle sur le sien. Parallèlement. Côte à côte. Ensemble. Fusionnés.

    C’étaient l’automne dans leur vie mais ils contemplaient, à deux, les nouvelles pouces qui germaient près de leurs racines.

    Leurs rires n’étaient pas toujours les mêmes, leurs talents non plus comme les peurs différentes qu’ils échangeaient pour mieux avancer ou se rassurer. Leurs aspirations souvent semblables ils partageaient des visions de la vie et des valeurs, puis des sentiments colorés d’arc-en-ciel.

     

    Les hommes parlaient d’amour, la nature d’harmonie.

    Ils regardaient tous deux vers le soleil et vers le ciel.

     

    Leur porte s’ouvrait vers l’infini.

     

    Elfes et lutins chantaient et dansaient devant tant de félicité.

     

    Elle battit d’un rayon de soleil la clairière voisine, et ses cils clignèrent sur son visage.

     

    Faons et biches traversèrent la prairie sauvage. Était-ce des enfants et leurs mères ?

     

    Son regard se détacha de la forêt et laissa échapper, avant un tendre baiser, un doux « Bonne année ».

     

    Comment aurait-il pu en être autrement à ses côtés.

     

    L’intensité des regards, la flamme qui brûlait en leurs yeux, les coeurs battaient à l’unisson.

     

    Il répéta : « Bonne année ». Cela suffisait. Puis il posa lui aussi ses lèvres sur sa joue.

     

    Avant d’une voie commune pour la famille et les amis, de murmurer « Bonne année. On vous embrasse. »

     

    Ces paroles s’envolèrent.

     

    Un vol d’oiseaux fendit le ciel et une étoile filante l’univers.

     

     

    Le 29 novembre 2021

     

     

    Jean-Marie KREUSCH