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Littérature

  • Léon Paulus : "Et si la fin était une suite ? " aux Editions Le Lys Bleu

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    Léon Paulus, Visétois depuis toujours, a fréquenté, en tant que batteur, plusieurs groupes musicaux de la Basse-Meuse et ce, pendant de nombreuses années. Après avoir rangé ses baguettes, un temps de réflexion, il comprend l’importance de l’écriture et décide de privilégier le clavier.

    Léon avoue ne pas écrire pour l’art des mots mais pour l’univers des émotions donc nul besoin du dictionnaire, uniquement d’un cœur ouvert. Quant à ses récits, ils jonglent à la fois avec son imagination et les réalités de notre monde actuel.

    Après un premier roman « Silences et regards… d’amour ! », il nous présente « Et si la fin était une suite ? » édité par la maison d’édition française Le Lys Bleu.

    La belle, la mystérieuse Soraya et Paul l’écrivain que rien ne doit à priori rapprocher se découvrent, s’aiment. L’envoi d’un SMS important, une apparition plus que choquante, elle disparait tragiquement. Paul la retrouve mais ne peut l’aborder, lui parler. Soraya, après une lente et pénible guérison, contrainte, fuit emportant ses secrets : une question de vie ou de mort pour tous face au fantôme d’Hatem !

    Paul, resté dans l’ignorance totale, peut-il encore espérer une suite au côté de la jeune Amel pour ce qui semble être une fin ?

    Disponible dans toutes les bonnes librairies et sur les sites en ligne.

    Si vous désirez contacter l'auteur : leon.paulus@skynet.be

  • Une vie, deux vies, des vies, des années

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    L'auteur de ce texte poétique est un ami. Toutes les années il me fait parvenir sa dernière "création". Voici celle de 2022 que je ne puis m'empêcher de partager avec vous.

     

    Le vent l’avait emmené là.

    Il avait poussé à cet endroit, les pieds arrosés par la pluie mais le corps protégé par un manteau d’écorce qui au fil des ans se durcissait avant, telles des rides, de se creuser et de former des sillons témoins du temps qui passe.

    Non loin, une autre semence l’avait rejoint. Longtemps il ne l’avait pas vue, trop occupé à grandir, à vivre sa propre métamorphose. A, lentement, devenir.

    Elle aussi traçait sa route sans savoir qu’un jour viendrait où un alizé les rapprocherait.

    Puis ils avaient fusionné leurs destins.

    Le hasard fait bien les choses, d’ailleurs existe-t-il seulement ?

    Est-il le prétexte de la destinée ?

    Le hasard, la chance, le destin.

    Et si ce n’était que le vent ?

    .

    Ils entrelacèrent leurs branches et l’union des troncs se fit. Naturellement.

    Ils étaient deux, ne faisant plus qu’un.

    Il y avait déjà plus de quarante ans de ça...

    Quelques branches avaient craqué, des feuilles tombées tapissaient le sol des projets inachevés et des malheurs partagés, mais c’était là la sève de nouveaux départs, de demains verdoyants, de nouvelles forces et de futurs communs.

    Cette rencontre lui avait permis d’être, de garder ses doutes en se nourrissant de confiance, de trouver force en acceptant ses faiblesses, de vivre émotion et raison, folie et sagesse, ombre et beauté. De progresser, d’avancer sur son chemin, comme elle sur le sien. Parallèlement. Côte à côte. Ensemble. Fusionnés.

    C’étaient l’automne dans leur vie mais ils contemplaient, à deux, les nouvelles pouces qui germaient près de leurs racines.

    Leurs rires n’étaient pas toujours les mêmes, leurs talents non plus comme les peurs différentes qu’ils échangeaient pour mieux avancer ou se rassurer. Leurs aspirations souvent semblables ils partageaient des visions de la vie et des valeurs, puis des sentiments colorés d’arc-en-ciel.

     

    Les hommes parlaient d’amour, la nature d’harmonie.

    Ils regardaient tous deux vers le soleil et vers le ciel.

     

    Leur porte s’ouvrait vers l’infini.

     

    Elfes et lutins chantaient et dansaient devant tant de félicité.

     

    Elle battit d’un rayon de soleil la clairière voisine, et ses cils clignèrent sur son visage.

     

    Faons et biches traversèrent la prairie sauvage. Était-ce des enfants et leurs mères ?

     

    Son regard se détacha de la forêt et laissa échapper, avant un tendre baiser, un doux « Bonne année ».

     

    Comment aurait-il pu en être autrement à ses côtés.

     

    L’intensité des regards, la flamme qui brûlait en leurs yeux, les coeurs battaient à l’unisson.

     

    Il répéta : « Bonne année ». Cela suffisait. Puis il posa lui aussi ses lèvres sur sa joue.

     

    Avant d’une voie commune pour la famille et les amis, de murmurer « Bonne année. On vous embrasse. »

     

    Ces paroles s’envolèrent.

     

    Un vol d’oiseaux fendit le ciel et une étoile filante l’univers.

     

     

    Le 29 novembre 2021

     

     

    Jean-Marie KREUSCH

  • FAUT-IL ETRE REFUSE PAR DES EDITEURS POUR ETRE CELEBRE ?

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    A l’image de Mme J.K. Rowling, qui envoya son premier roman, l’histoire d’un certain Harry Potter à plusieurs éditeurs et qui trouva finalement un petit éditeur pour publier ce premier roman l’école des Sorciers à 1000 ex. et dont la saga atteint maintenant 500 millions d’exemplaires en 80 langues, il y eut il y a exactement 100 ans à l’automne 1920, qu’une certaine Agatha, Mary Clarissa Miller put faire éditer aux Etats-Unis un premier roman policier et celui-ci fut refusé par six éditeurs avant d’en trouver un bon. C’était « La mystérieuse affaire de Styles » , écrit en 1917. Cette dame fêtait alors ses 30 ans étant née le 15 septembre 1890. Ce nom ne dira rien à la plupart des lecteurs mais quand j’ajouterai qu’elle est plus connue sous son nom de femme mariée , Agatha Christie, encore une auteure britannique. Même si son aviateur de mari quitta assez vite la jeune romancière pour sa secrétaire, celle-ci se consola quelque temps plus tard avec un archéologue féru de Mésopotamie, Mister Mallowan, dont elle aimait rappeler que comme tout bon archéologue , » plus je vieillis, plus il m’apprécie ».

    Autre subtilité de ce roman sorti en Angleterre il y a exactement 100 ans – en 2020, suivi de beaucoup d’autres, elle fait entrer en scène un petit détective d’origine belge (son personnage, elle le fait naître à Spa en 1870 ou en 1850 ? et retraite en 1904), venu se réfugier en Angleterre à la suite de l’invasion de la Belgique en 1914. Son prénom n’est pas commun et est l’antithèse de sa corpulence (162 cm de haut) : Hercule. Puis un nom qu’on aurait pris pour un légume : Poirot. Ce n’est assurément pas un athlète mais il fonctionne avec ses petites cellules grises pour résoudre les crimes les plus énigmatiques. Un moment, pendant la 2e guerre, Agatha en avait tellement marre de la célébrité de son personnage fétiche qu’elle le fit mourir. L’éditeur refusa d’éditer ce roman en lui promettant de le sortir à sa toute fin de vie – en 1975 -( Hercule Poirot quitte la scène). Dans ce cas-là, ce changement de sortie se passa bien mais un autre de ses devanciers en matière criminelle, le romancier anglais Conan Doyle dût affronter la vindicte populaire et des manifestations de plusieurs milliers de personnes à Londres quand il fit mourir son personnage fétiche, Sherlock Holmes. Ne lui resta alors qu’une solution, le ressusciter !

    Agatha devenue commandeur de l’ordre de l’Empire britannique rendit son dernier soupir le 12 janvier 1976. On se souviendra de la meilleure prestation de cet Hercule par l’acteur David Suchet qui prit corps avec ce détective belge (et jamais français, précisait-il) et réalisa une septantaine de téléfilms entre janvier 1989 et novembre 2013 et sa voix française fut reprise par Roger Carel. Terminons cet article par une actualité : le roman en français des Dix Petits Nègres s’est mué en un titre : Ils étaient dix, imposé par l’arrière petit fils de l’écrivaine mais fort critiqué par les puristes. Ce titre d’une comptine anglaise mise en pièce théâtrale obtient toujours son petit succès à Londres.

    Tout récemment en décembre 2021 fut présenté avec des témoignages probants (des acteurs, des membres de la succession d’Agatha, des fans, des biographes) le top 10 de ses meilleurs romans, souvent mis en scène au théâtre, au cinéma ou à la télévision. 1. La mystérieuse affaires de Styles (1920) – 2. Le meurtre de Roger Ackroyd (1926) – 3. L’affaire Prothéro (1934) – 4. Le crime de l’Orient-Express (1934) – 5) Mort sur le Nil (1937) – 6) Ils étaient dix (alias les dix petits nègres- 1939) – 7) Cinq petits cochons (1942) – 8) un meurtre sera commis le...( 1952) – 9) Le cheval pâle (1961) – 10 Hercule Poirot quitte la scène (1975). Pour achever ces anniversaires, il y aura 70 ans (depuis 1952), qu’une de ses pièces « La Souricière » est jouée sans discontinuer à Londres. La pièce la plus jouée au monde !

    J.P. Lensen , fan d’Agatha C.

  • Séance de dédicaces à l'Oiseau-Lire : Monsieur Timoté

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    Le personnage de la célèbre comédie musicale Monsieur Timoté et l'illustratrice, Alice Fischer, viendront présenter et dédicacer leur tout nouveau livre-CD à la librairie. (Communiqué)
     
  • MARDI 9 NOVEMBRE 2021 À 20:00 Soirée 100 % auteurs régionaux L'Oiseau-lire Visé

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    Ils sont Visétois ou Liégeois.
    Leur premier ouvrage vient de paraître.
    Chacun dans leur style, ils nous font découvrir leur univers...
     
    Mathilde Maras est l'autrice d'un roman fantastique pour adolescents, "Villa Anima", paru en septembre aux éditions Gulfstream.
    Dans "Melon rouge", Alexandra Prijot nous raconte ses années d'expatriation au Cambodge.
    Cédric Torfs, lui, s'exprime en poésie dans le recueil "D'amour et d'eau croupie".
    Quant à François Wautelet, il a choisi la forme de la nouvelle pour raconter des histoires de vie dans "Bagages inconnus".
    Enfin, c'est le crayon à la main que Chris Damaskis a croqué Visé et ses alentours . "Visé en croquis" réunit ainsi dessins et anecdotes de notre ville.
    Pour en savoir davantage,
    nous vous invitons à venir les découvrir
    le mardi 9 novembre à 20 heures
    à la librairie !
    L'entrée est libre et la réservation bienvenue.  (Communiqué)