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Littérature - Page 3

  • FAUT-IL ETRE REFUSE PAR DES EDITEURS POUR ETRE CELEBRE ?

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    Photo : D.R.

    A l’image de Mme J.K. Rowling, qui envoya son premier roman, l’histoire d’un certain Harry Potter à plusieurs éditeurs et qui trouva finalement un petit éditeur pour publier ce premier roman l’école des Sorciers à 1000 ex. et dont la saga atteint maintenant 500 millions d’exemplaires en 80 langues, il y eut il y a exactement 100 ans à l’automne 1920, qu’une certaine Agatha, Mary Clarissa Miller lança un premier roman policier et celui-ci fut refusé par six éditeurs avant d’en trouver un bon. C’était « La mystérieuse affaire de Styles » . Cette dame fêtait alors ses 30 ans étant née le 15 septembre 1890. Ce nom ne dira rien à la plupart des lecteurs mais quand j’ajouterai qu’elle est plus connue sous son nom de femme mariée , Agatha Christie, encore une auteure britannique. Même si son aviateur de mari quitta assez vite la jeune romancière pour sa secrétaire, celle-ci se consola quelque temps plus tard avec un archéologue féru de Mésopotamie, Mister Mallowan, dont elle aimait rappeler que comme tout bon archéologue , » plus je vieillis, plus il m’apprécie ».

    Autre subtilité de ce roman sorti en Angleterre il y a exactement 100 ans , suivi de beaucoup d’autres, elle fait entrer en scène un petit détective d’origine belge (son personnage, elle le fait naître à Spa en 1870 ou en 1850 ? et retraite en 1904), venu se réfugier en Angleterre à la suite de l’invasion de la Belgique en 1914. Son prénom n’est pas commun et est l’antithèse de sa corpulence (162 cm de haut) : Hercule. Puis un nom qu’on aurait pris pour un légume : Poirot. Ce n’est assurément pas un athlète mais il fonctionne avec ses petites cellules grises pour résoudre les crimes les plus énigmatiques. Un moment, pendant la 2e guerre, Agatha en avait tellement marre de la célébrité de son personnage fétiche qu’elle le fit mourir. L’éditeur refusa d’éditer ce roman en lui promettant de le sortir à sa toute fin de vie – en 1975 -( Hercule quitte la scène). Dans ce cas-là, ce changement de sortie se passa bien mais un autre de ses devanciers en matière criminelle, le romancier anglais Conan Doyle dût affronter la vindicte populaire et des manifestations de plusieurs milliers de personnes à Londres quand il fit mourir son personnage fétiche, Sherlock Holmes. Ne lui resta alors qu’une solution, le ressusciter !

    Agatha devenue commandeur de l’ordre de l’Empire britannique rendit son dernier soupir le 12 janvier 1976. On se souviendra de la meilleure prestation de cet Hercule par l’acteur David Suchet qui prit corps avec ce détective belge (et jamais français, précisait-il) réalisa une septantaine de téléfilms entre janvier 1989 et novembre 2013 et sa voix française fut reprise par Roger Carel. Terminons cet article par une actualité : le roman en français des Dix Petits Nègres s’est mué en un titre : Ils étaient dix, imposé par l’arrière petit fils de l’écrivaine mais fort critiqué par les puristes. Ce titre d’une comptine anglaise mise en pièce théâtrale obtient toujours son petit succès à Londres.

    (Jean-Pierre Lensen)

  • Rencontre avec Barbara Abel le 10 septembre à 20h00 à la salle des Tréteaux

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    La librairie "L'oiseau Lire" organise une rencontre avec Barbara Abel à 20h00 en la salle visétoise "Les Tréteaux". Réservation obligatoire par courriel ou par téléphone : loiseau-lire@hotmail.be ou 04/379.77.91

  • Papy était-il un nazi?

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    PARMI LES NOMBREUSES PUBLICATIONS SUR LA 2E GUERRE, DES NOUVEAUTÉS PEU ABORDÉES.

    La seconde guerre mondiale a généré de multiples publications : les batailles, la vie des prisonniers, la résistance ou encore la découverte des horribles camps de la mort. 

    Moins fréquent, les livres qui expliquent la collaboration ; ce livre au titre porteur "PAPY ÉTAIT-IL UN NAZI ?" Cinq chercheurs se sont penchés sur ces destins de personnes qui ont choisi de collaborer pour l’occupant nazi. Koen Aerts, Dirk Luyten, Bart Willems, Paul Drossens et Pieter Lagrou ont évoqué les différents aspects.

    Quand on sait, qu’il y eut 500.000 belges, tant flamands, que bruxellois, que wallons dont un membre de la famille qui fut "du mauvais côté". S’appuyant sur 405.493 dossiers d’accusés, environ 100.000 citoyens ont été condamnés à  des peines : de l’exécution à la privation de leurs droits en passant par l’emprisonnement (entre 50 et 70.000).

    Rappelons qu’à Visé, c’est dans la caserne des Cyclistes-Frontière que les « inciviques » dès septembre 1944 attendirent leur jugement. Des classements sans suites pour la plupart mais aussi des peines. Il faut savoir qu’après le retrait des troupes allemandes, la vindicte populaire s’attaqua aux « collaborateurs » et spécialement à des femmes dont le traitement consista à leur tondre les cheveux.

    Trois juges ont réagi : le secteur privé (qui fit le nettoyage parmi ses membres), la rue (la population se fait justice tant à la Libération qu’au retour des déportés au printemps 1945) et l’Etat qui va juger cette collaboration sur 4 articles du code pénal :

    - l’art. 113 : la collaboration militaire dont les gardes ou les légions wallonnes,

    - l’art. 115 : la collaboration économique,

    - l’art 118bis : la collaboration politique et

    - l’art. 121 bis pour ceux qui ont dénoncé. Le principal Magistrat fut Ganshof van der Meersch. Ce furent les Cantons de l’Est qui subirent la répression la plus dure (2,4% de la population) alors que le reste de la Province de Liège comptait 0,6%.

    La Flandre compta surtout une forte collaboration politique. En Belgique francophone, ce furent surtout les groupes qui s’opposèrent  violemment à la Résistance et les dénonciateurs qui furent jugés les plus nombreux.

    Le livre développe tous les aspects de la recherche sur ce domaine : les centres de recherche, les différents types de « juges »: la justice militaire, la police judiciaire, les certificats de civisme, les commissions consultatives, les communes, les prisons, les cours d’appel…………sans oublier l’épuration interne de certains services publics. 

    Ne sont pas oubliés les enfants mineurs impactés dans cette collaboration. Dans les condamnations, il y eut un travail dans les mines mais aussi des séquestres sur le patrimoine des condamnés…..Une chronologie très pointue et des annexes terminent ce livre de 272 pages. Oui, c’est un aspect qu’on ne doit pas oublier. Plusieurs activités organisées par la Société Archéo-Historique de Visé sur le 2e conflit mondial sont prévues en avril et mai (pas de date sûre en fonction de ce que vous vivez tous depuis le 13 mars 2020).

    Le livre a été édité par les Editions Racines « PAPY ÉTAIT-IL UN NAZI ? Sur les traces d’un passé de guerre (2017).

  • La Basse-Meuse dans la guerre 40 - 45 : le nouvel ouvrage que le MAHVi vient de sortir

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    UN MAGNIFIQUE OUVRAGE VIENT DE SORTIR DE PRESSE : LA BASSE-MEUSE DANS LA GUERRE 40-45

    C’est plus qu’une réédition d’un ouvrage édité en 1990 et qui avait obtenu un énorme succès (1200 exemplaires vendus en 2 éditions et en 50 jours). C’est carrément un nouveau livre avec 5 fois plus d’illustrations (382 illustrations au lieu de 75 dans la première édition).

    Les articles ont tous été réécrits, parfois adaptés et des articles nouveaux ont été créés: la chute d’un avion du côté de Lanaye. Dans les 2 premières éditions, un strict ordre chronologique avait été suivi et regroupait des articles sur des faits s’étant passés à Bassenge, Blegny, Dalhem, Fouron, Herstal, Oupeye et Visé. Dans cette nouvelle édition, 5 grands chapitres ont été définis :

    Les récits de l’invasion et la campagne des 18 jours en 12 articles, 62 pages et 55 photos : la campagne des 18 jours, les C.R.A.B., la résistance des forts de notre région (Aubin, Barchon, Eben-Emael, Pontisse).

    Les récits d’occupation et de résistance de 1940 à 1944 en 16 articles, 97 pages et 79 illustrations plus 62 photos de résistants morts pour la Patrie. Vous pourrez lire : la résistance des cheminots, les bombardements alliés, les bombes volantes V1, les administrations communales et la vie des différentes communes, la résistance en Basse-Meuse dont le réseau Clarence et la liste des résistants morts durant la guerre.

    Les récits de captivité en 4 articles, 19 pages et 19 illustrations : la vie à Buchenwald, les prisonniers de guerre des sections de Visé et d’Herstal.

    Les récits de guerre 1940-1944 en 4 articles, 16 pages et 20 illustrations : le débarquement, la campagne de France, les volontaires de guerre et l’avion abattu près de Lanaye.

    Les récits de la Libération 1944 en 7 articles, 49 pages et 88 illustrations. Vous pourrez lire aussi bien la bataille des Ardennes, la libération de Visé, l’unité américaine qui nous a libéré, la 30e division et d’autres anecdotes.

    Pour terminer ce travail réalisé par Cécile Lensen, une des deux conservatrices du musée aidée par l’animateur Régis Beuken chargé des illustrations, toute la chronique des faits de guerre et de vie quotidienne écrite par le R.P.O’Kelly de Galway, jésuite professeur au Collège Saint-Servais de Liège (92 pages).

    Nous avons décidé de garder le prix de souscription comme prix actuel : 30 € mais attention l’édition est limitée. Le n° de compte est le BE77 3400 2758 7242 avec mention « 40-45 ».

    Ce livre met en exergue les manifestations organisées en 2020 sur le thème de la fin de la deuxième guerre dans notre région.

    La société archéo-historique de Visé et de sa région.

    (Communiqué de Jean-Pierre Lensen)

  • Vendredi 29 mars à 20 h à la librairie "L'Oiseau Lire", rencontre avec l'auteur américain DAVID VANN

     

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    Évocation de l'ensemble de l'œuvre de David Vann, et de son nouveau roman "Un poisson sur la lune". 

    Avez-vous lu Sukkwan Island (Prix Médicis étranger 2010), Goat Mountain, Désolations, Impurs, Derniers jours sur terre, Aquarium ou L'obscure clarté de l'air ? Si non, nous ne pouvons que vous recommander de découvrir l'œuvre de l'auteur américain David Vann, qui nous fera l'honneur de venir à Visé le vendredi 29 mars à 20 heures.

    L'entrée est libre et la réservation bienvenue. 

    Téléphone : 04/379.77.91 
    Courriel : loiseau-lire@hotmail.be

    Adresse : Rue du Collège 10 à 4600 Visé

    Cette rencontre est organisée avec le soutien de la Promotion des lettres de la Fédération Wallonie-Bruxelles. (Source : Ville de Visé)