C’est ce dimanche 7 mai que le Maasmarathon de Visé se tiendra. Et Le Tabuchet, un Service d’Accueil de Jour pour Adultes (SAJA), sera de la partie.
Pour sa 24ᵉ édition, le marathon de la Meuse – devenu Schneider Electric Maasmarathon – comptera parmi ses participants sept personnes à mobilité réduite et une cinquantaine de personnes travaillant au sein du groupe CHC.
Philippe Franquinet, éducateur au sein de l’association du Tabuchet, nous explique ce choix d’inclure des gens porteuses de handicap : « Depuis quelques années, nous avons décidé de réaliser une opération d’inclusion. Nous permettons à des personnes à mobilité réduite d’être au contact direct du monde extérieur et favoriser les rencontres à travers le sport. »
Il est en effet plus facile d’inclure des personnes handicapées grâce à une discipline comme la course à pied. « Oui, le sport est le meilleur moyen de rendre tout cela possible. Depuis 2016, nous courons ainsi avec des personnes à mobilité réduite sur plusieurs joggings de la région. »
Avec 50 employés du réseau CHC
Et cette année, pour les vingt ans du Tabuchet, qui fait partie du centre CHC, il a été décidé de mettre un maximum de monde en valeur.
« Nous avons ouvert un appel aux candidatures et proposer à tous les employés du groupe de venir courir sur ce Maasmarathon avec des personnes porteuses de handicap. Au final, nous avons eu une cinquantaine de personnes qui se sont montrées intéressées. En plus de cela, nous avons trouvé sept chaises spécialement conçues pour la course à pied que l’on nomme hippocampe », explique encore Philippe Franquinet.
De quoi permettre à tout le monde de prendre un maximum de plaisir : « Ce dimanche, deux personnes à mobilité réduite s’aligneront sur le 20 km, tandis que cinq autres participeront aux 10 km. Le départ et l’arrivée se tiendront au pied de l’île Robinson, le départ du 20 km est prévu à 9h et celui du 10 km à 9h30. »
L’éducateur du Tabuchet est également revenu sur la préparation de ces deux courses : « Les gens qui encadrent celles qui sont porteuses d’un handicap se sont bien évidemment entraînées pour cet événement, mais les personnes sur les chaises n’ont aucun d’effort physique à accomplir, elles se font pousser. »
Un merveilleux moment de complicité en perspective !
(Lorena Huertas pour La Meuse)