Jean Gilson n’a pas attendu le jour de Noël pour faire ses adieux. Le chef de l’Harmonie royale «Le Progrès» à Souverain Wandre est décédé à l’hôpital ce dimanche à 85 ans
Le monde liégeois de la musique est en deuil. Jean Gilson, le chef de l’Harmonie royale «Le Progrès» à Souverain Wandre est décédé ce dimanche à 8h du matin à l’âge de 85 ans.
«Jean était soudeur à la FN Herstal et a été prépensionné à l’âge de 50 ans pour rester avec moi», précise son épouse Josiane après 44 ans de mariage et 49 ans de vie commune.
La musique était sa vie
«Jean a commencé à jouer du saxophone à l’âge de 11 ans. Il a joué dans toute la Belgique et même en France. Il jouait tous les week-ends dans des groupes, des Bandas, ... Il était très attaché à son village de Souverain Wandre et jouait dans toutes les aubades, les processions, ... Il jouait aussi au Marché de Noël à Liège et était présent fin novembre dernier à l’ouverture du Marché et du Village de Noël de Liège. Il dirigeait l’Harmonie royale ‘Le Progrès’ depuis 1996 après avoir été le sous-chef. La musique, c’était toute sa vie ! C’était d’abord la musique, puis le reste après ! Son fils, Pascal (49 ans, joue du trombone depuis l’âge de 4 ans et joue également dans l’Harmonie ‘Le Progrès’. Jean adorait aussi sa petite-fille Anaïs», indique encore son épouse Josiane.
Jean Gilson a fêté ses 85 ans le 5 décembre dernier. Il était hospitalisé et il est décédé ce dimanche après trois jours de coma. «Jean était d’une grande bonté, d’une générosité sans nom, d’une grande simplicité mais aussi une vraie tête, un vrai caractère», rappelle Marc Gillis, conseiller communal à Liège et domicilié aussi à Souverain Wandre.
Une bâche avec la photo de Jean Gilson a été fixée sur l’église Saint-Roch de Souverain Wandre pour lui rendre hommage. Les visites se feront ces 30 décembre, 2 et 3 janvier de 17h à 19h au funérarium Hauben Nihant à Wandre (place de la gare). L’enterrement aura lieu le jeudi 4 janvier à 10h à l’église de Souverain Wandre. Rendez-vous à 9h30 pour la levée du corps et pour l’accompagner en musique comme il le souhaitait.
(Marc Gérardy pour la Meuse)
Jean était un homme bon, simple, généreux, mais il avait parfois les "tchvès fwert près del tièsse. Il m'est arrivé plusieurs fois de le rencontrer lors de festivités, à la fête à Dalhem où j'intégrais occasionnellement l'harmonie comme "renfort trompette" à l'occasion où les rouges et les bleus s'affrontaient au son de "Quéne daye, quéne daye po les rodges, po les rodges" et de "Pauf' pitit bleu tot pétiveux là so l'pavèye". En mon nom et en celui de Visé Infos, je présente mes condoléances les plus sincères à sa famille, spécialement à son fils Pascal, trombone dans de nombreuses harmonies où son papa jouait. Au r'voir chef....P. Neufcour