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  • L’ancienne gendarmerie de Visé va être transformée en logements sociaux : le terrain autour du bâtiment pourrait également être urbanisé

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    Photo D.R.

    Située dans le tournant de l’avenue Albert 1er et de la rue de Berneau, l’ancienne gendarmerie de Visé, ou plutôt ses logements, sont inoccupés depuis des années. Le bâtiment va être exproprié pour y faire des logements sociaux, mais pas que. Explications.

    L’ancienne gendarmerie de Visé est située le long de la N608. Elle est en réalité scindée en deux bâtiments: un plus moderne, qui accueille toujours le poste local de Visé, et l’autre beaucoup plus ancien. Ce bâtiment est imposant, typique des anciennes gendarmeries, et, pendant des décennies, il a renfermé quatre logements de gendarmes. Avec la fusion des polices, ces logements ont encore été occupés durant quelques temps pour être désormais à l’abandon depuis de nombreuses années. L’endroit ressemble aujourd’hui à chancre, juste à l’entrée du centre-ville.

    La Régionale visétoise d’habitations le rachète

    Et s’il appartient toujours à la Régie des bâtiments, les choses devraient changer prochainement puisque le ministre wallon des Pouvoirs locaux vient d’autoriser l’expropriation de ce bien, pour cause d’utilité publique. Une expropriation qui se fait à la demande de la Régionale visétoise d’habitations.

    Le bâtiment en lui-même devrait accueillir 5 grands logements pour familles nombreuses ou 10 petits logements pour familles monoparentales.

    « Cela fait quelques années que nous discutons avec la Régie des bâtiments, qui n’avait aucun projet pour le bâtiment. Il a bien été question pendant un temps d’y transférer la Justice de paix, actuellement située à Cheratte. Mais la Ville avait émis un avis défavorable, l’entrée du site étant très mal située, en plein tournant », nous explique Gil Simon, président de la Régionale visétoise d’habitations. « Mais de notre côté, on trouve dommage qu’un tel site, qui a quelques potentialités et bénéficie d’une belle localisation, reste inoccupé. Alors que dans le même temps, nous manquons de logements publics. D’où notre volonté de le racheter. » Des négociations ont donc été entreprises avec la Régie des bâtiments et c’est finalement par une expropriation que les choses se terminent. « Mais il s’agit plus d’une expropriation technique parce que les choses se sont faites plus ou moins à l’amiable. »

    Du logement social et une résidence-service ?

    La RVH va donc prochainement devenir propriétaire du bien. Et si le bâtiment en lui-même devrait accueillir 5 grands logements pour familles nombreuses ou 10 petits logements pour familles monoparentales, le terrain inclus dans le bien pourrait quant à lui être également urbanisé. « Le site se trouve juste en face de la maison de repos Claire-Fontaine. Et Visé n’a pas encore de résidence-services. On pourrait donc imaginer y construire des logements de ce type. Et comme ce n’est pas le métier de la RVH, ça se fait bien évidemment en partenariat avec le CPAS, un privé ou un autre organisme. »

    Le prix d’achat de l’ensemble du site a été fixé à 642.000 euros. Les travaux de rénovation et énergétiques - rien que des anciens logements de gendarmes - sont évalués à 2 millions d’euros. (Aurélie Drion pour La Meuse)