Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • LES FILMS DE LA PASSERELLE ONT FAIT FORT : 3 FILMS SUR NOTRE REGION LIEGEOISE

    3serments2014.jpeg

    La première fois que j’entendis parler de ce producteur liégeois, » Les films de la Passerelle », ce fut lors du centenaire de la première guerre mondiale, guerre qui on le sait marqua fort la région liégeoise en août 1914 et spécialement la première ville martyre de Visé. Ce film « Les Trois serments » raconte les moments forts de la Première Guerre mondiale et de l’occupation par les Allemands, jusqu’en 1918, à travers le récit, d’un jeune soldat visétois de 22 ans en 1914 qui, par la force des événements, prête solennellement trois serments : celui du devoir, du cœur et celui de la mémoire. Le récit met le spectateur au cœur du conflit, lui permet de vivre de manière forte les quatre années de guerre. Mis en scène par le professeur Philippe Raxhon, réalisé par Jacques Donjean et documenté par Christine Donjean et Alain-Boudoin Simonis avec des archives de l’époque et des lieux de mémoire. Les interviews d’historiens de différentes nationalités donnèrent chacun leur lecture du conflit. Que valent les serments quand on est plus maître de sa destinée, quand sa petite patrie neutre et pacifique est envahie par la plus puissante armée du monde, quand son peuple est martyrisé, occupé, humilié, mais invaincu.

    TROIS ANS PLUS TARD, LES ENFANTS DU HASARD (2017-100 minutes) Ce film de Thierry

    flyers-EFDHweb2.jpeg

    Michel et Pascal Colson nous plonge dans l’ école communale de Cheratte-Bas, quartier marqué par la fermeture 40 ans auparavant du charbonnage du Hasard. Avec en personnage central une institutrice passionnée, Brigitte qui prend en charge des élèves de sixième primaire issus de l’immigration. Son enthousiasme bienveillant prépare ces écoliers à s’épanouir dans un monde en mutation. Quel étonnant parcours scolaire de ces petits-enfants de mineurs, majoritairement musulmans et la plupart d’origine turque !. Thierry Michel saisit leurs doutes et leurs réflexions lors des attentats terroristes et face au harcèlement sur les réseaux sociaux. Ode à la vie, narré par la voix des enfants, ce documentaire révèle surtout leurs espoirs et leur vision du futur. On peut y trouver spontanéité, plaisir de vivre mais aussi fin d’un temps d’insouciance avec ses fragilités. Le film tisse ainsi les liens entre passé, présent et futur avec à l’arrière-plan l’impressionnante tour « Malakoff » du charbonnage et la cité ouvrière.

    HUIT ANS PLUS TARD, L’ACIER A COULÉ DANS NOS VEINES SORTI LE 22/01/2025

    acier_affiche_a3--large-.jpeg

    Un peu d’histoire pour rappeler que la sidérurgie est séculaire, bien avant John Cockerill. Grande effervescence en 1959 avec des outils modernes, puis la crise apparait puis l’inexorable descente aux enfers avec Jean Gandois, le rachat par le français Usinor, la fusion avec Arcelor puis l’OPA de l’anglo-indien Mittal en 2006 et un espoir bien court avant la fin de la phase à chaud en Liège. Thierry Michel nous plonge dans l’univers des sidérurgistes liégeois, révélant une saga industrielle et humaine exceptionnelle. Ce documentaire captivant explore les destins forgés par le fer et le feu, à travers des témoignages personnels et des archives inédites sur 50 ans. Il met en lumière les luttes sociales et la résilience d’une communauté face aux défis économiques implacables. Plus qu’un simple retour sur le passé, ce film essentiel interroge notre présent et notre avenir, soulignant l’importance de la solidarité et de la mémoire collective. Témoignages puissants et poignants d’ouvriers sidérurgistes qui veulent conserver leur emploi avec des passages dramatiques à Seraing, Liège, Colonster, Bruxelles, Luxembourg et même Strasbourg. Vraiment la fin poignante d’une ère industrielle !

    Jean-Pierre Lensen 8/2/25

  • Un budget en équilibre à Visé qui prévoit, notamment, des travaux importants pour lutter contre les inondations

    33953835.jpegUn budget présenté en équilibre sans hausse de taxe (IPP et précompte immobilier inchangés) et qui prévoit notamment la lutte contre les inondations ainsi que la rénovation des voiries et trottoirs.

    Lors du dernier conseil communal de Visé, Louis Malmendier, le nouvel échevin des Finances, a présenté son premier budget adopté par la majorité MR-PS contre Opposition ICEO et Vers Demain.

    «Un budget communal conçu avec rigueur et transparence. Cette première expérience à mon poste est particulièrement enrichissante et exigeante : malgré mon expérience d’auditeur financier dans un bureau de réviseurs, j’ai pu constater combien la comptabilité communale diffère de celle d’une entreprise, tant dans ses contraintes que dans ses finalités», a précisé d’emblée Louis Malmendier.

    33953865.jpeg

                                            Louis Malmendier, Echevin des Finances

    «Le budget ordinaire à l’exercice propre ainsi qu’au global est à l’équilibre, pour un montant total au global de 37.556.374,09 euros, et la section extraordinaire l’est également, à hauteur de 16.091.928,8 euros. Les dépenses ordinaires n’augmentent que de 896.312,79 euros (soit 2,53 % par rapport à la seconde modification budgétaire du budget précédent), ce qui reste raisonnable et ce malgré l’augmentation de certains postes sur lesquels la commune a peu ou pas de marge de manœuvre, tels que la cotisation de solidarité de pension, le deuxième pilier de pension ou encore la dotation au CPAS. Dans le même temps, les recettes progressent de 827.288,94 euros (soit 2,33 % par rapport à la seconde modification budgétaire du budget précédent), reflétant une évolution budgétaire maîtrisée. De plus, les additionnels sur l’impôt des personnes physiques (IPP) et le précompte immobilier ne subissent aucune hausse de taux, ce qui nous permet de préserver le pouvoir d’achat des citoyens et de soutenir l’activité économique locale», a détaillé l’échevin..

    Cinq grands projets

    «Cette stabilité financière nous permet d’investir de manière équilibrée dans chaque entité de la commune, de Lanaye à Cheratte, et de couvrir un large éventail de domaines, de l’urbanisme à la culture, tout en passant par l’entretien des infrastructures et le soutien à diverses initiatives locales. Tous ces volets sont inclus dans notre budget, qui vise à améliorer le quotidien de nos concitoyens et à renforcer l’attractivité de notre territoire», ajoute-t-il.

    33953881.jpeg

    Sont prévus la lutte contre les inondations avec la réhabilitation de l’égouttage rues Porte de Lorette, Porte de Souvré et de la Croix Rouge (863.000€), la rénovation et l’entretien des voiries et trottoirs (790.000€), le renouvellement de l’éclairage avec du LED (670.000€), la rénovation de l’école de Richelle (650.000€) et la végétalisation des espaces publics dans le quartier de la Wade et les cours d’écoles (152.000€),

    «Nous restons néanmoins vigilants face à la situation des pouvoirs supérieurs, dont les difficultés économiques et financières pourraient avoir un impact sur notre commune à moyen et long terme. Dans ce contexte, nous redoublons de prudence et poursuivons une gestion rigoureuse, tout en cherchant en permanence à optimiser nos ressources. Notre ambition : préserver l’équilibre budgétaire pour garantir la poursuite de projets porteurs et contribuer durablement au bien-être de la population», a conclu Louis Malmendier.

    Un budget considéré comme «trop optimiste» selon l’opposition ICEO.

    (Marc Gérardy pour La Meuse)