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Saisie des 2,5 Kg d'héroïne : les faits

 

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 Basse-Meuse : ce n’était pas du sucre candy


Dans notre édition "papier" de vendredi, nous vous relations une importante saisie de drogue effectuée par une équipe de la police de la Basse-Meuse. Voici les principales informations de cet article.


Lundi vers 00h50, une équipe du service intervention de la zone de police Basse-Meuse est en surveillance. La pause de nuit n’en est pas encore arrivée à sa moitié. Les inspecteurs Destordeur et Cambresy sont cette fois accompagnés de deux jeunes aspirants, Arnaud Lucasse et Olivier Viola, des élèves policiers en formation qui effectuent un stage pratique. 

Après un contrôle d'un véhicule suspect, le combi emprunte l’E25 à partir de la bretelle Visé nord, en direction de Cheratte. Soudain, l’attention des limiers visétois est attirée par la présence d’un véhicule immatriculé en France et qui circule à une allure anormalement réduite sur cet axe rapide. L’équipe décide de procéder au contrôle.

Le conducteur est invité à quitter l’autoroute à la sortie d’Argenteau et la Golf est immobilisée sur le pont. Spontanément, le conducteur remet aux policiers un petit sachet contenant 6 g de poudre brune. Habitués, les inspecteurs reconnaissent immédiatement du «brown sugar», de l’héroïne brune.

La fouille de véhicule est entamée. Sous le siège conducteur, un sac plastique est dissimulé. Il contient de la poudre. Après tests, il s’avère que le trentenaire Nancéien, qui était seul à bord de sa VW, transportait 2,5 kg d’héroïne brune et 75 gr de cocaïne.

A la revente, en France, l’héroïne brune se négocie aux environs de 30€ le gramme, tandis que la cocaïne en vaut plus du triple. On peut donc estimer à environ 80.000 € le prix à la revente de la drogue saisie.

Le trafiquant n’en est pas à son coup d’essai : en 2009, il avait déjà été condamné à 4 mois de prison pour des faits du même type.

Quand aux deux jeunes aspirants, ils n’ont pas encore commencé à travailler sur le terrain qu’ils ont déjà très probablement participé à la plus grosse saisie de stupéfiants de leur future carrière.

 

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L'inspecteur Cambresy, les aspirants Lucasse et Viola et l'inspecteur Destordeur


Un coup de chapeau à ces hommes de «l’Intervention», si souvent décriés,  pour le flair dont ils ont fait preuve.   

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