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Le mot du Bourgmestre

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Ce mercredi au Parlement de la Communauté Française a eu lieu un débat consacré au redoublement dans l'enseignement obligatoire (primaire et secondaire).

De tous les pays de l'OCDE, c'est la Communauté Française (pour autant qu'on puisse la considérer comme un pays) qui enregistre le plus d'échecs.

Avant la fin des humanités, plus de la moitié des étudiants ont un retard scolaire d'au moins un an. Il est bien évident que cette caractéristique bien négative doit évoluer. On parle de culture de l'échec scolaire.

J'ai cependant fait remarquer que si cette anomalie devait être corrigée, il convenait de ne pas organiser un nivellement par le bas; moins d'échec : oui mais pas de diminution du niveau.

Comme y arriver? Il convient avant tout de combler l'hiatus qui sépare les enseignants - trop souvent convaincus que le redoublement sera positif – et les pédagogues souvent coupés du monde de l'enseignement dans son activité quotidienne. Un dialogue plus intense doit s'établir.

Dans le fondamental, la remédiation doit s'intensifier qu'elle soit organisée par l'instituteur de la classe ou par un spécialiste.

Elle doit se poursuivre dans le secondaire. En cas de trop grande difficulté, une autre orientation peut être choisie mais en aucun cas la nouvelle orientation ne doit apparaitre

pparaî- tre comme une filière de relégation. Tout nouveau choix doit être positif. Dans certains cas, il faudr a cepen- dant toujours admettre le redouble- ment; l'étudiant peut a voir fait un choix qu'il souhaite vraiment mener à bien mais certaines matières indis- pensables peuvent ne pas avoir été assimilées.

On constate aussi que dans les zones rurales et les villes relati vement pe- tites, les éc hecs sont moins nom- breux que dans les gr andes villes. Cette constatation est évidemment positive pour Visé.

Il n'empêche que tout doit être mise en oeuvre pour qu'aucune région – on parle aujourd'hui de bassin – ne soit défavorisé.

Le bourgmestre, M. Neven.

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