Romain Cammereri
Les habitants de Visé ont récemment reçu un toutes-boîtes les avertissant que les pigeons ayant élu domicile sous le pont surplombant la rue Porte de Souvré allaient être exterminés… à la carabine à plomb. Ce qui scandalise Michèle, une riveraine, qui affirme que certains volatiles agonisent toujours au lendemain des séances de tirs.
Michèle Closon, une habitante de Visé, est complètement remontée. Il y a quelque temps, comme les autres habitants de la ville, elle recevait un courrier émanant des autorités communales indiquant que, durant plusieurs semaines, chaque mercredi, une société spécialisée allait tirer les pigeons du pont surplombant la rue Porte de Souvré. Dans celui-ci, il était écrit que, face au nombre impressionnant de pigeons qui ont pris place à cet endroit, et à défaut d’avoir trouvé une autre solution, il fallait éradiquer les volatiles. « Et il était également conseillé à la population de ne pas circuler là-bas aux heures de tirs, pour éviter tout danger », complète Michèle.
« Ce mercredi (à partir de 22h), c’était la deuxième fois que cette « séance » avait lieu, explique-t-elle. Et ce matin (lisez jeudi, ndlr)mon beau-père, qui baladait son chien à cet endroit, m’a téléphoné en me disant qu’il avait vu des pigeons agoniser au sol. »
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