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Haccourt: le motard «Jeff» a été tué parce qu'il n'était pas sur son territoire

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Rédaction en ligne

Samedi soir, alors qu’il prenait un verre avec des amis dans un local de motards, Jean-François Nyssen a été tué à coups de couteau dans la gorge et au cœur. Membre des Hells Angels d’Anvers, le Hutois était sur le territoire de deux autres groupes de bikers hors la loi… Deux hommes, de Waremme et d’Oupeye, ont été placés sous mandat d’arrêt ce lundi.

Plusieurs coups de couteau à la gorge, un autre dans le cœur. Les intentions de celui qui a mis fin aux jours de Jean-François Nyssen étaient assurément sans ambiguïté. Samedi soir, ce motard hutois se trouvait en famille dans le local des Kurgans, un club de motos de Haccourt (Oupeye) « tranquille et familial », selon un des responsables. Celui que tout le monde appelait « Jeff » y buvait un verre, en compagnie de Francis Bidart, un habitant de Chaudfontaine de 57 ans. Les deux hommes sont amis et amoureux fous de leurs bécanes. Mais Jean-François est aussi membre des Hells Angels depuis peu. Et les rixes entre les Hells Angels et leurs rivaux sont monnaie courante, pour des questions de territoire dans la majorité des cas.

Samedi soir, ils étaient une dizaine à l’attendre pour en découdre. Originaires de la province de Liège, ces individus faisaient partie des Mongol’s et des Black Pistons, deux bandes rivales historiques des Hells Angels. Jean-François Nyssen n’avait pas le droit d’être là, et quand il est sorti avec son ami Francis, cette règle leur a été rappelée. Planté de plusieurs coups de couteau, il a succombé à l’hôpital des suites de ses blessures. Francis Bidart a reçu un coup de couteau dans le dos. Il est mal en point mais devrait s’en sortir. Un troisième blessé est à déplorer, mais il ne souffre que de légers hématomes.

Immédiatement, l’enquête a été confiée à la section homicide de la PJF de Liège. Et les premiers éléments probants sont arrivés. Lundi, quatre ou cinq individus avaient déjà été identifiés. Deux ont été interrogés et placés, ce lundi, sous mandat d’arrêt par la juge d’instruction liégeoise Pascale Goossens. Il s’agit de deux hommes, domiciliés à Oupeye et Waremme.

Cette information est à lire dans La Meuse Liège de ce mardi 29 décembre, ou sur nos éditions numériques.

 

 
 
 
 

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